Soluce Prisoner of Ice : 0 - Introduction

Sortie sur PC | Sortie le 07/04/08 sur Saturn |
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Soluce Prisoner of Ice : 0 - Introduction

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"VA OU TU PEUX, MEURS OU TU DOIS "
devise du 301° highlanders.

Novembre 1966.Manoir de Bakertown, sur les rives du Loch Ness.

L'orage venait d'éclater. Dans le parc, les grands arbres se battaient furieusement contre le vent. Leurs doigts crochus montaient vers les nuages qui roulaient sur le manoir. J'étais assis dans mon fauteuil favori. La nuit avait enveloppé la lande depuis une heure. Dans un ballet frivole et crépitant, les bûches de merisier brûlaient. La danse des flammes éclairait avec parcimonie la salle d'armes. J'aimais cette semi pénombre où seule la nature déchaînée troublait le calme serein de ces débuts de soirée. Une douce torpeur m'envahissait.
Soudain, une fillette se mit à pleurer. L'écho de ses supplications se brisait sur les murs de pierre. Des frissons me parcouraient tout le corps. Aucun enfant habitait le manoir. Pensant être victime de mon imagination, je voulus me lever. Les pleurs cessèrent. Soudain les douze armures descendirent en même temps de leurs socles. Elles se mirent à marcher vers moi. J'étais comme paralysé. A présent les monstres de fer m'entouraient Celui situé juste en face de moi dégaina son épée hors de son fourreau. Il la leva au dessus de sa tête comme pour me frapper. Puis un rire diabolique éclata dans toute la pièce. Une longue mélopée jouée par quelque flûtiste diabolique se fit entendre. Des bruits résonnèrent contre l'épaisse porte en chêne comme si on la frappait à coups de masse.

Je me réveillais en sursaut, couvert de sueur. Conan Dickens, mon maître d'hôtel était derrière la porte et frappait en s'inquiétant de ma santé, j'avais dû crier dans mon cauchemar. Une fois rassuré de mon état, il m'annonça que mes invités étaient arrivés. J'avais en effet contacté il y a deux mois les éditions Justini & sons car je venais enfin de me décider à raconter mes aventures. La célèbre maison m'avait envoyé ses meilleurs agents en la personne de Phillip Warden et de Herbert Brooks. Après un bon repas, arrosé d'un excellent Bourgogne, je fis passer mes convives dans la bibliothèque. Après leur avoir servi un très vieux Cognac et les avoir installé confortablement, je pus commencer à leur narrer mon histoire, qui bien que datant de quarante ans, me donnait toujours des mauvais rêves et me remplissait encore d'effroi quand je me remémorais ses moments les plus tragiques.

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