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Test Sudden Strike 3 : Arms For Victory (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 26 Novembre 2007 , PC
Publiée le 12/12/2007 à 00:12, par Zick

Test de Sudden Strike 3 : Arms for Victory

Décidément, 2007 aura été l’année de la résurrection des vieilles licences. Après Command and Conquer 3 au début de l’année, c’est le très en retard Sudden Strike 3 qui nous fait l’honneur de revenir sur nos machines, pas loin de 5 ans après son prédécesseur et ses nombreuses extensions. Un STR très particulier, attendu avec impatience par une communauté suractive et avec curiosité pour les amateurs de stratégie.

Le retour de la vengeance du STR Seconde Guerre MondialeRetour au sommaire
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Les briefings sont toujours aussi imbitables
Alors que la vague des STR Seconde Guerre Mondiale s’épuise enfin, Sudden Strike ne renie pas ses origines. Point de campagne scénarisée à proprement parler, juste 5 campagnes reprenant des suites de missions historiques. Au programme : la campagne alliée en Europe (à partir du débarquement), la Guerre de Crimée, la Campagne allemande (fin de la guerre) et la bataille d’Iwo Jima qu’on pourra jouer aussi bien du côté Américain que Japonais. Au total, 10 missions divisées en 5 campagnes, c’est peu, et c’est surtout beaucoup moins que les 40 missions promises sur le dos de la boîte. Et comme dans les précédents épisodes, mis à part un briefing sommaire (réalisé par un commentateur visiblement en mal d’inspiration), ne comptez pas sur quelques images d’époques ou une quelconque cinématique pour se mettre dans l’ambiance, Sudden Strike 3 se veut austère et le restera jusqu’au bout.

Du Sudden Strike avant toutRetour au sommaire
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Les centaines de petits bonhommes indiscernables. Un grand classique de Sudden Strike...
Avant de rentrer dans les nouveautés de cet épisode, revenons sur les bases du gameplay si particulier de la série. Contrairement à nombre de ses congénères, Sudden Strike ne propose pas de bâtiment de production et cherche plutôt un certain réalisme dans les combats. Le nombre d’unité sur le terrain se compte souvent par centaines et les combats possèdent une certaine logique dans leur déroulement. Ne comptez pas, par exemple, égratigner un tank avec une escouade de marines armés de thomson. Une autre particularité du jeu, c’est la gestion du terrain et la vision des unités. Le moindre obstacle élevé dissimulera ce qui se trouve derrière, et, a contrario, une unité placée en hauteur bénéficiera d’un champ de vision accru. Histoire de compléter le tableau, sachez que les unités peuvent adopter des comportements différents (agressif, défensif et prudent) qui prolongeront, ou non, leur espérance de vie sur le champ de bataille. Et ces vies, ce sera justement au joueur d’y faire attention, puisqu’elles proviendront uniquement de vagues de renfort limitées. Tout cela, ce sont les bases de la série, qui, associées à un rythme de jeu relativement lent, font depuis le premier épisode de la série, un STR bien à part. Ces bases maintenant posées, quid des innovations de ce troisième opus ?

Le nouveau moteur graphique datéRetour au sommaire
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Le moteur graphique me permet de voir de près que mes deux tanks et mon escouade n'arrivent pas à déloger l'allemand taquin qui se cache dans la tranchée
Les graphismes, tout d’abord, puisque c’est bien là ce qui saute aux yeux en premier. Exit le moteur 2D tout moche des précédents épisodes, place à la 3D moderne, celle qui fait ramer les dernières cartes graphiques. Comme vous avez pu vous en apercevoir avec les screenshots qui ornent le test, on est très loin des dernières productions de STR. Les textures sont baveuses, les unités peu détaillées et les effets spéciaux ne décrochent pas les yeux comme un World in Conflict. Un zoom, inutile, est bien disponible, mais il ne sert qu’à souligner l’indigente modélisation desdites unités. Inutile de trop s’attarder sur ce moteur 3D. Déjà dépassé, il réalise la prouesse d’avoir les mêmes défauts que les anciens moteurs graphiques 2D de la série. L’infanterie, pour ne prendre qu’elle, se confond toujours autant avec les textures de l’herbe ou du sable. On passe encore des heures à scruter sa minimap pour vérifier si l’on n’a pas oublié des unités sur un coin de la carte ou à faire des carrés de selections pour chercher des trouffions bien planqués. Plus grave encore, on discerne toujours aussi mal les différentes unités. Même après des heures de jeu, il faut encore et toujours plisser les yeux pour différencier un gradé d’un médecin ou d’une simple bidasse. Un drame. L’eau, grande nouveauté de ce Sudden Strike n’égale même pas celle de Act of War. On passe également sur les problèmes techniques : chute de frame rate incompréhensible et coup de freeze ont été légion durant le test.

La continuité.... dans la continuitéRetour au sommaire
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LA grande nouveauté de SS3 : des navires qu'on ne peut pas déplacer
En ce qui concerne le gameplay, il n’y a pas grand chose de bien nouveau à se mettre sous la dent. Pas d’innovation majeure, juste des petites retouches dont le but avoué et de plaire à la communauté. Première innovation, la carte stratégique permettant d’avoir une vue d’ensemble du champ des opérations. Surtout utile quand il faut gérer plusieurs fronts, elle palliera en partie le manque de visibilité du moteur graphique. Elle servira également de temps en temps à repérer les reliefs et donc les inévitables artilleries qui les coiffent. Autre nouveauté, les diagrammes de véhicules qui apparaissent à droite de l’écran et qui permettent de savoir quelle partie est endommagée, dont la conséquence directe est le dysfonctionnement de la machine (canon enrayé, moteur cassé, etc.). D’autres nouveautés ? non, presque pas. Les unités maritimes que Fireglow nous présentait dans ses screenshots ne sont pas contrôlables (elles se contentent de rester au large et effectuer des bombardements sur les côtes), quant au pathfinding et à l’IA… Rien ou presque n’a changé.

C'est dans les vieux pots que les soupes moisissentRetour au sommaire
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Eux me voient... moi pas.
Car, c’est bien ça qui gêne dans ce Sudden Strike 3. Fireglow n’a absolument pris aucun risque. Rien n’est chamboulé ou presque. Les mécanismes de jeu sont identiques au premier épisode, le rythme est le même, jusqu’aux défauts. Le pathfinding est toujours une horreur sans nom. Ce n’est déjà pas facile de contrôler des centaines d’unités sur plusieurs fronts à la fois. Mais alors, quant elles sont affublées d’un comportement aussi hasardeux que celui de Sudden Strike 3, on atteind le fond. On trouve en vrac des files indiennes qui se font tirer comme des lapins, des chars qu’il faut micromanager pour passer dans des passages étroits et des médecins qui se mettent à courir au milieu du champ de bataille pour secourir un soldat agonisant à côté d’un char ennemi. J’exagère à peine. Ajoutons à cela les champs de visions extrêmement restreints, marque de fabrique de la série requérant une reconnaissance du terrain permanente, et une IA qui ne pardonne rien et l’on se retrouve avec un STR à la difficulté tout simplement monstrueuse.

Et bon courage pour le multi !Retour au sommaire
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Oui, 5 cartes et c'est tout.
Reste enfin le multi, le point le plus raté du jeu. Trouver un serveur relève de la gageure. Il faut aller sur Gamespy, relever des IP sur un papier et les tester en les entrant une par une dans l’interface. Tout cela, à la condition de bien avoir ouvert ses ports sur son modem/routeur. Dans les faits, point de salut sans passer par un forum de passionnés qui permettent de se donner rendez-vous. Un système archaïque qu’on n’espérait ne plus revoir depuis l’avènement de Battlenet. Le multijoueurs en lui-même est peut-être la partie du jeu la plus intéressante, mais il ne contient que 5 cartes en tout et pour tout. Et le titre de Fireglow ne contient aucun éditeur de carte…

Vidéo du testRetour au sommaire
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Sudden Strike 3 ne s’adresse qu’aux fans de la série et uniquement à eux. Et encore, il n’est pas sur que le contenu très limité (10 missions en solo, 5 cartes multi et éditeur de carte absent) leurs fassent vraiment plaisir. Pour les autres, Sudden Strike n’est qu’un STR pas très beau, horriblement dur et pratiquement injouable.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 6.8
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Très bon
c'est genial les graphismes sont mieux faits,des cartes de 2km alors que dans SS2 elle ne dépassait pas les 500m les unités sont presque invisible tellement les map sont grandes mais un icones designes les unités en permanence. vraiment c'est génial
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