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Test SimCity 3000 (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 01 Février 1999 , PC
Publiée le 14/08/2006 à 00:08, par matthl

Test de Sim City 3000

Sim City 3000, une version parmi d’autres de la célèbre série du même nom. Un opus récent avec son lot d’améliorations, de nouveautés, de libertés, moins qu’auraient pu l’espérer bon nombre de joueurs. En effet, il est difficile de révolutionner un concept lorsqu’il fonctionne déjà si bien. Ce rejeton ni trop surprenant ni trop classique donne l’apparence d’un développement charnière, entre la version 2000 et SimCity 4. Maxis relève toutefois le défi de l’évolution, en donnant tout de même un visage neuf à son jeu d’anthologie. De quoi faire perdurer quelques peu une renommée déjà acquise.

Bref rappel du principeRetour au sommaire
Est-il nécessaire de rappeler, une fois de plus, le principe de Sim City ? Maire d’une cité pas toujours de vos rêves, vous êtes chargé de son bon développement, économique, industriel et structurel, sans oublier du contentement de riverains parfois bien insatisfaits. Un petit paradis en soit. Du moins, un paradis en germe. De l’aube du 20ème siècle à des âges infinis, dans un classique système de temps réel, mois par mois, à vous d’arroser cette graine de la plus juste manière qui soit, jonglant de recettes à dépenses, jugulant les crises, évitant les dérives. Qui vous a dis qu’un maire avait droit aux vacances ? Qui a osé parler de facilité ?
Deux angles de jeu s’offrent à vous. Les scénarios, vous plaçant dans une situation singulière, celle d’atteindre un objectif donné ou de résoudre un problème gangrenant le fonctionnement de la ville. De difficulté croissante, ce mode met à l’épreuve votre qualité de gestionnaire face à la crise ou à la rentabilité. Les joueurs fainéants ou indépendants auront vite faire le tour pour s’intéresser au second mode, celui de la liberté. Le mot n’est pas peu dire puisqu’on vous laisse bel et bien les rênes du développement et de la création. C’est ce second mode qui assure la longévité de vie du jeu.

Les habitués n’auront qu’à lire entre les lignes, on ne peut parler de Sim City 3000 sans dire les généralités d’usage. Apprenti-Maire, vous ne disposez au début que d’un unique terrain, il peut être plane ou accidenté, border une mer ou une rivière, faire pâlir par son dénivelé. Heureusement l’homme a inventé l’outil, puis la machine, puis le bulldozer. Un petit coup par-ci par-là, cela devient beau et plat. Ensuite, tout ou presque n’est qu’une question d’esthétique. Choisissez d’ordonner à vos goûts les rues, les pâtés de maison, les lignes d’habitations comme les centres commerciaux. De manière, bien sûr, à optimiser la circulation comme l’accès aux services, ou encore l’arrivée des secours. Des critères malgré tout indispensables, facteurs de réussite que vous ne cesserez – par habitude, sans même vous en apercevoir – de prendre en compte.

Minimum vital... et plus si affinitésRetour au sommaire
Le premier de ces critères est d’assurer à chaque citoyen l’accès au minimum vital. Entendez, pour son logement, eau et électricité. Petite descente au sous sol, c’est par ici que ça se passe. Il vous faut faire circuler le plus justement possibles les canalisations. Les zones marquées de couleur sombre ne bénéficient pas de cet accès, il faudra y remédier. Faute de cela, le terrain restera soit inhabité soit peuplé de personnes bien insatisfaites. Ces installations vont nécessiter de produire les ressources qui incombent. Du côté de l’eau, les stations de pompage sont de première utilité, s’y ajoutent des stations d’épuration ou de dessalement. A vous aussi de réguler le traitement des déchets, il joue sur la satisfaction de vos habitants. Pour cela il existe des usines d’incinération ou des décharges. Pas assez nombreuses ? Tant pis, les déchets s’amoncèlent dans les rues. Et vos concitoyens râlent, bien évidemment. L’électricité va elle poser les problèmes qu’elle suppose : pollution de l’air à l’âge des centrales au charbon, déchets extrêmement toxiques et risque d’incident à l’époque du nucléaire. Une explosion n’est certes pas la fin du monde, mais peut être la fin d’une ville. Pensez à mettre ces installations dangereuses en large périphérie de la cité, limitant ainsi les dégâts possibles.
Même les plus grandes des précautions n’éviteront toutefois pas un malheur. C’est la vie, en quelques sortes. La centrale explosera bien un jour, rendant toute une zone radioactive et inutilisable, grésillant comme un millier d’abeilles. Si ce n’est pas elle, ce sera une tornade qui jouera les touristes dans votre centre ville, un typhon sur vos côtes, un tremblement de terre ci et là. En cet instant tragique, on sera heureux d’avoir alloué un budget conséquent à ces – pas si fainéants que ça – pompiers.

Types de zones et servicesRetour au sommaire
Trois types de zones priment donc. Résidentielle, commerciale, ou industrielle. Chacune au contenu facile à deviner. Financièrement, elles permettent d’engranger bon nombre d’argent grâce aux impôts. Leur taux varie selon votre politique de développement. Ils seront élevés en cas de coup dur budgétaire, ils resteront à une stable moyenne la majeure partie du temps, ils baisseront considérablement lorsque vous choisirez une politique d’attraction, encourageant les nouvelles entreprises à s’installer dans votre cité.
Au delà des types de zones, existent différents services que l’on rencontre aussi dans la réalité. Chaque service mis à la disposition de vos concitoyens grappille un peu plus de votre – déjà trop serré – budget.Les premiers sont les transports, que cela soit l’entretien des routes, ou le financement de transports en commun, du métro, du train, etc. Suivent dans l’ordre des priorités les pompiers et brigades de police. Implanter une caserne de l’un et de l’autre est nécessaire dans chaque quartier, ces dernières ayant un périmètre d’action donné. En cas d’incendie, la rapidité d’intervention évitera une propagation à d’autres logements ou bâtiments. La santé est aussi un droit pour tous. Construire des hôpitaux vous sera donc indispensable, le personnel médical aura d’ailleurs toujours une revendication à vous soumettre. Constant insatisfaits. Enfin, l’éducation est belle et bien cruciale, en découle une belle peuplade civilisée, ou pas. Sans oublier des parents heureux d’être libérés de leurs rejetons que d’autres se chargent d’éduquer à leur place…

Un peu de futilitéRetour au sommaire
Nous parlions ici de l’indispensable, mais le futile n’est pas à mettre en marge. Chaque maire digne de ce nom doit savoir que les habitants aiment encore et encore le futile. En la matière, Sim City 3000 reprend les grandes lignes de son prédécesseur, tout en ajoutant sa touche personnelle. De façon à décorer vos quartiers, vous aurez la possibilité de bâtir différents parcs, de taille variable. A ces des derniers s’ajoutent des marina, des parcs d’attractions ou de loisirs, un camp d’entraînement militaire ou encore un centre de recherche scientifique légèrement louches sur les bords…et bien sur : des monuments. Très nombreux, ils sont empruntés à la réalité et tiré de grandes villes du monde entier. La Tour Eiffel y figure évidemment, tout comme la Statue de la Liberté, l’Empire State Building, etc. A la limite de la futilité et de l’intérêt collectif, il ne faudra toutefois pas oublier l’indispensable, merveilleuse et splendide statue du Maire. A gérer une telle cité au quotidien, on prend vite la grosse tête.

Tiens ? Des voisins ? Tiens ? Des conseillers ?Retour au sommaire
Sim City 3000 vous ouvre aussi les portes des autres cités, du moins vous rappelle qu’elles existent. Régulièrement vos voisins viennent à votre rencontre pour vous proposer des marchés parfois avantageux, parfois déplorables. On se fait avoir une fois, pas deux. Il s’agira par exemple de leur vendre de l’eau ou de l’électricité si vous bénéficiez d’un surplus. Cela existe dans l’autre sens : en cas de manque, n’hésitez pas à aller frapper à la bonne porte. Vous pouvez aussi accepter de retraiter leurs déchets, d’enfouir certains de leurs résidus nucléaires, etc. Souvent, cela se résume à des concessions sur le plan écologique contre des profits assurés. Assurés ? Pas toujours si vous vous révélez un mauvais gestionnaire. En effet, sous traiter leurs ordures, veut dire posséder les infrastructures conséquentes, et ne pas se laisser submerger. Dans le cas contraire, il va vous falloir rompre le contrat, à vos frais.
Heureusement, des conseillers vous encadrent tout au long de votre partie. Assigné chacun à un domaine donné, comme cela se fait dans la réalité, ils sont le visage de la discipline à laquelle ils se rapportent. Pensons notamment à cette vieille femme aigrie chargée de l’éducation… On ne passerait pas nos vacances avec elle, peu importe : un maire n’a pas de vacances. Ils sont d’utiles personnages pour vous souligner les problèmes multiples qui pourraient vous échapper. Et leur compliments, quand ils surviennent, sont toujours plaisant à entendre.

Interface et graphismesRetour au sommaire
Même si, dans un tel jeu de gestion, le concept prime, on ne peut éclipses l’interface et les graphismes de Sim City 3000. Dans les deux cas, on sort satisfait. Cet opus est facile d’accès et de pratique. Le joueur bénéficie d’un menu latérale composé de boutons esthétiques et figuratifs qui se rapportent à chaque catégorie d’actions qu’il peut mener. S’y ajoutent un menu horizontal lui aussi claire et simple de compréhension, sur lequel figure zoom et carte miniaturisée. La partie inférieure se réserve à un télescripteur indiquant les dernières informations. Un flux d’actualité qui aborde tant les potins inutiles de la commune que les problèmes à résoudre. Y jeter un œil régulièrement vous évitera le tour des conseillers et fera gagner en vitesse de gestion.

La partie centrale est bien sur réservée à la carte de jeu. Cinq niveaux de zoom permettent une vue globale ou minutieuse. La plus précise reste assez pixellisée, tandis que les autres sont graphiquement réussie. L’une d’elle permet de voir évoluer personnages miniatures, véhicules, et bâtiments accompagnés d’animations, avec un niveau de détail satisfaisant. De quoi représenter l’idée qu’on se fait de la ville en mouvement, dans un réalisme grandissant. Cet aspect technique, auquel s’ajoute la légèreté du jeu et sa fluidité de fonctionnement, le place en tête de liste du genre.

Sim City 3000, une version qui apparaîtrait comme de transition entre un opus « 2000 » largement innovant et un Sim City 4 fraîchement sortis. Et pourtant, un jeu qui fait bien mieux que simplement patienter les joueurs fans de la série. Même si le concept reste le même ainsi que la plupart des points de la gestion, les améliorations graphiques et d’interfaces sont bien plus que notables. Le grand nombre de bâtiments dorénavant disponibles, suffira à satisfaire ceux qui suivent Sim City depuis ses débuts. Pour les petits nouveaux du genre, ils pourront commencer sans mal par cette version et ainsi sauter les étapes précédentes de qualité certes aujourd’hui dépassée. Sim City 3000, une production onéreuse à sa sortie mais qui a depuis gagné le rang des jeux budget.Un jeu ainsi jouable sur toutes les machines et avec toutes les bourses. Un indispensable.

Version majeure de la série Sim City. Elle met à jour les graphismes dépassés des opus précédents tout en enrichissant le nombre de bâtiments constructibles et en optimisant fonctionnement et interface de jeu.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.5
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : george1020
Très bon
il est bien ce jeu est superbe,un tout petit peu dur au debut et on ne peu pas "diriger" les catastrofe, sinons il est vraiment cool. super jeu. je le conseil vivement.
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : Inspecteurgadget
A éviter
il est pas pas genial, je trouve qu'il a trop rien de bien a part faire des invasions d'insectes ou d'autre truc comme sa
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