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Test de Virtual Skipper 4
Virtual Skipper 4. Tout est dans le titre. Virtual pour virtuel, parce qu'un gros bateau ne vous attend pas à l'intérieur de la boîte. Skipper pour skipper, parce que vous serez aux commandes d'un voilier. Et 4 parce que c'est la quatrième édition de ce jeu au succès croissant qui surfe un peu en dehors des sentiers battus (et pour cause) en ne glorifiant pas la vitesse de pointe...
Les flots bleus à perte de vue. Loin de la civilisation. Seul, confronté à l'immensité. Le retour à la vie sauvage, sentir le vrai sens du mot danger. Voilà autant de sentiments qui ont inspiré et continuent à inspirer les navigateurs du monde entier. Bon. Il y a aussi un certain goût ostentatoire. Mais les vrais marins savent ce que valent les gens qui achètent des yachts pour bronzer en cale sèche. Dans Virtual Skipper, quatrième du nom, c'est plutôt le côté compétition qui sera abordé. Et la navigation se fera à la voile, pas avec des moteurs. A priori, un jeu de bateau à voiles, voilà qui ne devrait pas motiver les foules, plutôt avides de labyrinthes truffés de monstres et de trésors, de lutte anti-terroriste ou de sports médiatiques comme le football ou la F1. Pourtant, le succès rencontré par la série Virtual Skipper ne se dément pas et la communauté des fans est croissante.
Pour asseoir sa domination, ce jeu peut s'appuyer sur deux éléments clés : un environnement graphique de qualité et un manque avéré de concurrence solide en la matière. Mais ce n'est sans doute pas tout. Avant de pouvoir vous lancer à la conquête des grands espaces liquides ou même de prendre part à votre première régate, il va falloir apprendre à manier votre engin. Enfin, votre équipage, surtout, même s'il n'y a finalement pas de différences. C'est ça, être skipper. Faire un avec le bateau tout en effectuant sa tâche particulière et spécifique. Pour ce faire, il faut passer par un mode tutoriel. Au cours de celui-ci, vous aller devoir réussir des défis chronométrés. L'occasion de se familiariser avec les commandes et avec l'interface.
Il est important de noter que la force motrice de votre bateau, c'est le vent. Et le vent seul. Il faut donc apprendre à vous en faire un ami, à le caresser dans le sens du poil. Lui prêter le flanc, ou plutôt la voile, de la manière qui lui sied le mieux. En termes de commandes, cela se résume à peu de choses. Les deux flèches latérales du curseur, gauche et droite, agissent comme le gouvernail et permettent donc de pivoter. Pour maintenir votre cap, vous appuyez sur la flèche du bas. Simple ? Pas tellement. Car pour avancer ou prendre de la vitesse, il faudra jouer avec cet ami capricieux dont nous parlions plus haut. La direction du vent est indiquée par une petite flèche, non loin de votre embarcation. Si elle est verte, le vent vous est favorable. Si elle est bleue, c'est pas terrible. Si elle est rouge, vous prenez le vent de face et vous n'avancerez pas.
Simple ? Et bien non, on vous dit. Car vous ne devez pas toujours voguer dans le sens du vent. Il faudra donc oeuvrer avec un sens élevé du compromis pour finalement arriver à vos fins. Si votre objectif se situe en plein face au vent, il vous faudra trouver la parade en zigzaguant, par exemple, entre les flots...A cela, il faut ajouter des choix cruciaux, comme celui de la voilure, qui risque de rapidement devenir un piège au départ d'un avantage. Tant que le vent est avec vous, profitez-en. Mais s'il tourne, agissez rapidement pour éviter de mettre votre voile en berne ! Il existe bien entendu des tas de manoeuvres avec lesquelles il faudra composer. Le petit hic, c'est que le tutoriel vous renvoie souvent à des termes techniques, certes expliqués dans le manuel mais pas à l'écran. Les débutants devront donc potasser un peu avant de devenir les rivaux du capitaine Haddock.
Simple ? Bon, si vous le dites. Les épreuves se répartissent sur les sept mers, au large de grandes villes. Les décors sont fidèlement retranscrits à l'écran, même s'ils ne jouissent pas d'une définition exemplaire. Par contre, la digitalisation des flots est magnifique. On a envie de lancer des printscreens toutes les dix secondes tellement cela évoque en nous ces cartes postales en vente dans les kiosques à la mer. Vu de près, grâce à une totale liberté de mouvement de la caméra, votre esquif est assez bien modélisé, même si on peut reprocher les animations très sommaires des membres de votre équipage. Ceux-ci réagissent aux commandes mais pas toujours de façon très concrète ou réaliste. Par exemple, lorsque vous pivotez, le barreur continue son petit mouvement gauche droite sans s'en soucier. Dommage.
Une course se résume souvent à contourner des bouées placées aux points de passage et à franchir lignes de départ et d'arrivée. Il est possible de créer vos propres parcours maritimes en y plaçant les bouées, emplacements de départ et d'arrivée, mais aussi les différents éléments de décors : plages, îles, rochers, villes... Il est également possible d'insérer des éléments mobiles tels d'autres navires (de la barque au paquebot), des avions, des hélicoptères, et même de paramétrer leur propre parcours grâce à un système de points de passage. La variété sera donc au rendez-vous et on peut faire confiance aux nombreux fans de la série pour alimenter leurs congénères en régates diversifiées. On peut toutefois reprocher qu'il faille s'acquitter des cours préalables avant de réellement se lancer dans la compétition, même si cela peut se justifier.
Musicalement, le jeu est assez pauvre, mais quelle autre musique peut remplacer la beauté des sons d'ambiance ? Le bruit que fait la coque de votre bateau en fendant les flots, celle du vent qui titille les cordages ou gonfle les voiles... Voilà ce qu'un skipper rêve d'entendre, en plus des cris des mouettes et des cornes de brume des paquebots. Et de ce côté, vous allez être servis. Mais il est vrai que puisqu'il y a des musiques, autant les faire belles. En fait, la grande faiblesse du jeu réside dans la thématique abordée. Seuls les vrais amateurs de voile vont se risquer à un tel investissement. Les fanatiques de vitesse ou de courses en peloton ne s'y retrouveront pas et une fois l'agréable surprise graphique passée, on risque de s'en lasser très vite.
En bref, Virtual Skipper est un excellent jeu qui n'intéressera cependant que les amateurs de voile dans la vie réelle. A moins que son but ne soit finalement de susciter des vocations ?
Pour asseoir sa domination, ce jeu peut s'appuyer sur deux éléments clés : un environnement graphique de qualité et un manque avéré de concurrence solide en la matière. Mais ce n'est sans doute pas tout. Avant de pouvoir vous lancer à la conquête des grands espaces liquides ou même de prendre part à votre première régate, il va falloir apprendre à manier votre engin. Enfin, votre équipage, surtout, même s'il n'y a finalement pas de différences. C'est ça, être skipper. Faire un avec le bateau tout en effectuant sa tâche particulière et spécifique. Pour ce faire, il faut passer par un mode tutoriel. Au cours de celui-ci, vous aller devoir réussir des défis chronométrés. L'occasion de se familiariser avec les commandes et avec l'interface.
Il est important de noter que la force motrice de votre bateau, c'est le vent. Et le vent seul. Il faut donc apprendre à vous en faire un ami, à le caresser dans le sens du poil. Lui prêter le flanc, ou plutôt la voile, de la manière qui lui sied le mieux. En termes de commandes, cela se résume à peu de choses. Les deux flèches latérales du curseur, gauche et droite, agissent comme le gouvernail et permettent donc de pivoter. Pour maintenir votre cap, vous appuyez sur la flèche du bas. Simple ? Pas tellement. Car pour avancer ou prendre de la vitesse, il faudra jouer avec cet ami capricieux dont nous parlions plus haut. La direction du vent est indiquée par une petite flèche, non loin de votre embarcation. Si elle est verte, le vent vous est favorable. Si elle est bleue, c'est pas terrible. Si elle est rouge, vous prenez le vent de face et vous n'avancerez pas.
Simple ? Et bien non, on vous dit. Car vous ne devez pas toujours voguer dans le sens du vent. Il faudra donc oeuvrer avec un sens élevé du compromis pour finalement arriver à vos fins. Si votre objectif se situe en plein face au vent, il vous faudra trouver la parade en zigzaguant, par exemple, entre les flots...A cela, il faut ajouter des choix cruciaux, comme celui de la voilure, qui risque de rapidement devenir un piège au départ d'un avantage. Tant que le vent est avec vous, profitez-en. Mais s'il tourne, agissez rapidement pour éviter de mettre votre voile en berne ! Il existe bien entendu des tas de manoeuvres avec lesquelles il faudra composer. Le petit hic, c'est que le tutoriel vous renvoie souvent à des termes techniques, certes expliqués dans le manuel mais pas à l'écran. Les débutants devront donc potasser un peu avant de devenir les rivaux du capitaine Haddock.
Simple ? Bon, si vous le dites. Les épreuves se répartissent sur les sept mers, au large de grandes villes. Les décors sont fidèlement retranscrits à l'écran, même s'ils ne jouissent pas d'une définition exemplaire. Par contre, la digitalisation des flots est magnifique. On a envie de lancer des printscreens toutes les dix secondes tellement cela évoque en nous ces cartes postales en vente dans les kiosques à la mer. Vu de près, grâce à une totale liberté de mouvement de la caméra, votre esquif est assez bien modélisé, même si on peut reprocher les animations très sommaires des membres de votre équipage. Ceux-ci réagissent aux commandes mais pas toujours de façon très concrète ou réaliste. Par exemple, lorsque vous pivotez, le barreur continue son petit mouvement gauche droite sans s'en soucier. Dommage.
Une course se résume souvent à contourner des bouées placées aux points de passage et à franchir lignes de départ et d'arrivée. Il est possible de créer vos propres parcours maritimes en y plaçant les bouées, emplacements de départ et d'arrivée, mais aussi les différents éléments de décors : plages, îles, rochers, villes... Il est également possible d'insérer des éléments mobiles tels d'autres navires (de la barque au paquebot), des avions, des hélicoptères, et même de paramétrer leur propre parcours grâce à un système de points de passage. La variété sera donc au rendez-vous et on peut faire confiance aux nombreux fans de la série pour alimenter leurs congénères en régates diversifiées. On peut toutefois reprocher qu'il faille s'acquitter des cours préalables avant de réellement se lancer dans la compétition, même si cela peut se justifier.
Musicalement, le jeu est assez pauvre, mais quelle autre musique peut remplacer la beauté des sons d'ambiance ? Le bruit que fait la coque de votre bateau en fendant les flots, celle du vent qui titille les cordages ou gonfle les voiles... Voilà ce qu'un skipper rêve d'entendre, en plus des cris des mouettes et des cornes de brume des paquebots. Et de ce côté, vous allez être servis. Mais il est vrai que puisqu'il y a des musiques, autant les faire belles. En fait, la grande faiblesse du jeu réside dans la thématique abordée. Seuls les vrais amateurs de voile vont se risquer à un tel investissement. Les fanatiques de vitesse ou de courses en peloton ne s'y retrouveront pas et une fois l'agréable surprise graphique passée, on risque de s'en lasser très vite.
En bref, Virtual Skipper est un excellent jeu qui n'intéressera cependant que les amateurs de voile dans la vie réelle. A moins que son but ne soit finalement de susciter des vocations ?
