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Test Urban Rivals (PC) : 7/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie Avril 2006 sur PC

Les +

  • Un système de jeu très addictif.
  • Les parties s'enchaînent très rapidement.
  • Les cartes changent d'aspect en gagnant de l'expérience !
  • La variété des clans.
  • Le système ELO et les tournois quotidiens.
  • Le didacticiel "30 secondes chrono".
  • Le styl

Les -

  • Pas de règles avancées.
  • Pas encore de mode scénarisé ou de campagne.
  • Aucune animation.
  • Le didacticiel manque parfois de clarté...
La note de jeuxvideo.fr
7.0
bon
La note des internautes
8.2

(70 votes)
Publiée le 07/02/2007 à 00:02, par funambelle

Test de Urban Rivals

Les jeux de cartes à collectionner se font rares sur PC. En dehors de Magic the Gathering, on peut d’ailleurs chercher longtemps avant d’en trouver un exemple. Dans la lignée du jeu de cartes Zoon, Urban Rivals entend changer la donne. Ce transfuge des jeux sur téléphone portable (oui, j’en entends déjà certains grincer des dents) a plus d’un atout dans son deck pour convaincre : des règles ultra-simples et très dynamiques, des cartes évolutives grâce à un système de points d’expérience, et des tournois quotidiens organisés sur le site officiel : tous les ingrédients sont là pour expliquer l’ampleur du phénomène, Urban Rivals réunissant déjà plus de 20.000 joueurs et 125.000 comptes. Attention, nuits blanches en perspective.

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Les duels (1v1) se jouent en moins de cinq minutes. Un deck de huit cartes minimum pour chaque joueur, chaque carte représentant un combattant doté de caractéristiques propres. Quatre cartes sélectionnées au hasard au début de la bataille. A tour de rôle, chacun choisit alors l’une d’entre elles, la met en jeu et lui attribue un nombre de points bonus (les Pillz), compris dans une fourchette entre 0 et 12. Le combat se résoud alors, à l’issue duquel un des deux personnages est éliminé. Le survivant a alors la possibilité d’infliger quelques points de dégâts au joueur adverse, le but du jeu étant de faire tomber la barre de vie du joueur adverse (12 points en début de match) le plus bas possible. Voilà, vous savez jouer.

Pour ceux qui voudraient une explication plus imagée, allez faire un tour ici : en 30 secondes chrono, on vous y explique les règles. Vous l’aurez compris, Urban Rivals est extrêmement simple à prendre en main. Et c’est là sa grande force : les combats s’enchaînent sur les serveurs en non stop, les retournements de situation en cours de match sont souvent décisifs. Bref, c’est extrêmement nerveux. Alors, bien sûr, on aurait aimé que les développeurs introduisent des règles avancées, avec notamment des matchs en plusieurs manches ou un mode conquête, avec des territoires à défendre et d’autres à envahir. Mais ne gâchons pas notre plaisir : Urban Rivals est fun, très fun même, et c’est déjà beaucoup.

Sur le plan des graphismes, rien de transcendant : le jeu se joue en Flash, et l’on aurait aimé que quelques animations, façon « Street Fighter », viennent ponctuer les combats. Reste que la touche graphique adoptée par Urban Rivals est assez séduisante. Entre BD comics et manga, chaque personnage possède sa propre identité. Certains s’inspirent même de personnages (Akira) ou stars célèbres (Eminem), ce qui donne à l’ensemble une touche vivante et bien ancrée dans l’air du temps. C’est coloré, c’est stylé (quoique peut-être un peu trop d’jeuns pour plaire à tout le monde) : quand on joue à Urban Rivals, impossible de le confondre avec un autre titre.

Des clintz dans les épinardsRetour au sommaire
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Ce premier tour d’horizon parcouru, essayons d’entrer dans le détail. Pour cela, parlons tout d'abord des différents clans proposés par Urban Rivals. Ceux-ci sont au nombre de 15 - un nombre qui devrait augmenter rapidement. Chaque clan comprend plusieurs combattants, tous dotés d’une histoire et de caractéristiques différentes. Pour exemple, citons les Uppers. Gang particulièrement actif dans les milieux hupés, ils entretiennent visiblement une haine viscérale envers les pauvres et tout ce qui est laid en général. Côté compétences spéciales, les Uppers sont plutôt spécialisés défense, avec la faculté de faire baisser la force des attaques adverses lorsqu’il sont au moins deux à participer à un combat. Parmi eux, on trouve notamment Dorian, un animateur TV particulièrement déjanté, Jim, un inspecteur infiltré dans le gang (et personnage de la BD Les Arcanes du Midi Minuit) ou encore Tyler, un jeune homme en apparence plutôt romantique, mais en vérité habile manipulateur.

Comme précisé plus haut, chaque personnage dispose de caractéristiques précises et évolutives : la puissance, qui détermine les chances d’un combattant ; les dégâts, qui déterminent combien le personnage fera perdre de points de vie à l’adversaire en cas de victoire ; le pouvoir, avec par exemple un bonus spécial de + 2 en puissance ; et le bonus : un variable en fonction du clan auquel le personnage appartient. Puissance et dégâts sont susceptibles d’évoluer à chaque niveau ; quant au pouvoir, il se débloquera plus ou moins rapidement selon le personnage. Ainsi, certains personnages acquièreront leur pouvoir passé le niveau 2, tandis que d’autres devront attendre le niveau 5. En fonction, le pouvoir débloqué sera bien sûr de puissance différente.

Passé la phase de familiarisation, le premier désir du joueur sera forcément de personnaliser son Deck. Eh oui, c’est bien beau d’enchaîner les Fights et de remporter victoire sur victoire avec des personnages communs, mais ça manque un peu de glamour. Pour composer la team de ses rêves, qu’elle soit exclusivement dédiée à un clan, combine personnages expérimentés et néophytes (assez efficace pour le leveling de ces derniers) ou rassemble les personnages les plus rares du jeu, deux solutions : la première est d'aller sur la boutique et d'acheter de nouveaux packs de carte, tandis que la seconde consiste à acquérir des cartes mises en vente par d’autres joueurs. Dans les deux cas, il va falloir casquer, et pas que de l’argent virtuel, s’il-vous-plaît. Eh oui, c’est là que le développeur tire son épingle du jeu : dans la mise en vente de nouvelles cartes. Pour vous donner un ordre d’idée, sachez qu’avec 5 euros, il est possible d’acquérir 120 crédits.

Avec une telle somme, vous pourrez par exemple acheter 6 blisters de trois cartes ; deux nouveaux Deck de 8 personnages, avec un personnage boostable jusqu’au niveau 5 dans chacun (un personnage de niveau 5 est plus lent à évoluer, mais à terme il est bien plus puissant) et 2000 Clintz (la monnaie du jeu, permettant d’acheter des personnages mis en vente par d’autres joueurs). Ou encore 6 blister de New Blood, chacun comprenant trois personnages parmi les plus récents arrivés. Urban Rivals bénéficie en effet de mises à jour constantes. De manière régulière, de nouveaux personnages font leur apparition. Dernièrement (le 2 février) quatre nouveaux persos ont ainsi fait leur apparition : du côté du clan Sakrohm, deux créatures venues de l’espace, Ingsthra et SkrumxxT ; chez les Pussycats, Alice (une infirmière) et Sakura (une guerrière shaolin). Cet aspect contribue grandement à dynamiser la vie communautaire qui s’est développée autour du jeu, permettant de relancer la curiosité des joueurs et d'encourager le développement de nouveaux clans.

Ready ? Fight !Retour au sommaire
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De manière analogue aux jeux de cartes à collectionner traditionnels, Urban Rivals propose également son propre système de tournois. Ceux-ci sont organisés en fonction du niveau des joueurs, ceux-ci gagnant en effet de l’expérience, tout comme leurs personnages, selon le nombre de combats et de victoires remportés. En fonction du niveau, certaines zones d’affrontement sont ouvertes et d’autres fermées. Ainsi, le joueur débutant sera confiné aux affrontements dans le Hall de Bienvenue (niveau 1 à 8), tandis que le joueur confirmé (niveau 20 ou plus) aura accès à l’intégralité des zones, excepté le hall de départ et les Quartiers Protégés (niveau 9 à 15). Ce système est assez bien pensé, car il permet à des joueurs de niveau différents de s’affronter, tout en permettant aux nouveaux arrivants de faire leurs armes sans craindre de se faire laminer de combats en combats par des joueurs de niveau 25. Les tournois, répartis en deux types, quotidiens et ELO, s’organisent sur ce système de répartition des joueurs. Les tournois quotidiens sont organisés de manière cyclique pendant la journée, et un barème indique quels sont les dix meilleurs joueurs du mois en cours. Un jackpot (en Clintz) est mis en place pour chaque tournoi, le gagnant remportant 10% du total, le second 5% et le troisième 3%. Les tournois ELO (réservés aux niveaux 20+) sont organisés de manière plus exceptionnelle et donnent à chaque participant un classement officiel, comme pour les échecs, le tennis ou Magic. Là encore, les gagnants seront récompensés en Clintz, mais aussi en personnages rares ou collector. De quoi ajouter une bonne part de challenge à l’ensemble.

Il resterait encore beaucoup à dire sur Urban Rivals, mais l’essentiel tient en un mot : addictif. Ce jeu de cartes est une véritable drogue, une machine à faire des insomniaques, et l’on ne peut que s’en étonner devant l’aspect « petit jeu » qui se dégage du titre au prime abord. Capable de rallier sous une même bannière aussi bien les amateurs de défis grâce à son aspect compétition assez poussé que les joueurs occasionnels (une partie dure moins de cinq minutes), Urban Rivals est certainement l’un des jeux les plus prometteurs de 2007 sur le plan du renouvellement et de la durée de vie. A conseiller sans hésitation aux amateurs de Zoon, Magic et autres Yugi-Yoh !

Urban Rivals est un très bon jeu de cartes, qui pêche cependant par son rendu visuel trop rigide. Très addictif, il ne demande par ailleurs qu'un investissement financier léger et se révèle doté d'une durée de vie surprenante.
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