Test Unreal (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr

Dans l’espace dérive un vaste bâtiment. Sa destination ? Une planète-pénitencier sur laquelle vous allez passer le restant de vos jours dans une cellule à regarder les étoiles par l’étroite fenêtre de votre cachot. Dans le fond, l’attaque du vaisseau par une force extraterrestre inconnue vous arrange bien. Le vaisseau se crashe sur une planète proche et est directement pris d’assaut par de vilaines bestioles humanoïdes qui mettent l’équipage à mort. Profitant de la confusion, vous réussissez à sortir de la carcasse… Il ne vous reste plus qu’à trouver un moyen de quitter ce trou à rat et à vous la belle vie, les petites femmes et le magot planqué.

On le sait, le scénario des doom-likes sert souvent de prétexte à de joyeuses tueries, mais celui-ci ne manque pas de charme et d’exotisme. Impression confirmée par vos premières sorties en extérieur. La planète sur laquelle vous avez atterri est vraiment un chouette endroit. S’il n’y avait les Skaarjs, bien sûr, ces gros aliens musclés qui ne cherchent visiblement qu’à assassiner tout ce qui est plus sexy qu’eux, c’est à dire l’univers tout entier, George Bush excepté. On se dit très vite qu’une fois la besogne terminée, on reviendrait bien avec la Jeannine et quelques parasols profiter du calme de la région. Une cascade se déverse non loin dans un lac cristallin. Une faune sympathique s’égaie de-ci de-là. Insouciante du danger.
Puis, la population locale n’est pas si méchante que cela. Certains autochtones tenteront même de vous aider dans votre mission, en vous montrant des passages secrets, des rations de nourriture ou des trousses de secours. Ils vous prennent sans doute pour un dieu ou l’envoyé d’une prophétie salutaire… Enfin, ils n’aiment pas les Skaarjs non plus alors, les ennemis de mes ennemis sont des amis, non ?

Techniquement, Unreal avait frappé très fort à sa sortie, allant beaucoup plus loin que les ténors du moment. La mise en scène n’y est pas un vain mot non plus. On apprécie certaines situations comme ce long couloir dont les lumières s’éteignent une à une avant qu’une horrible créature n’y soit lâchée… On s’immerge vraiment dans l’univers du jeu et l’on se prend à sursauter lorsque des bruits étranges surviennent derrière vous… De ce côté, Unreal est une réussite. A tel point que l’on peut encore, malgré la concurrence actuelle, y prendre du plaisir. Un peu comme Half-Life, toutes proportions gardées. Les effets de lumière restent agréables, les armes amusantes, les adversaires loin d’être idiots et les cartes très bien conçues.

Alors, si vous voulez être sûrs de ne pas connaître les ralentissements habituels de ces jeux pour grosses configurations, foncez acheter Unreal dans une collection budget quelconque… Vous ne le regretterez pas.