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Test Street Fighter IV : Legends Force Degrees (PC) : 9/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 03 Juillet 2009 , PC Sortie le 20 Février 2009 , Plus de tests sur Xbox 360 , PS3

Les +

  • Un passage à la 3D parfaitement maîtrisé
  • Le plaisir de retrouver anciens et nouveaux combattants
  • Une ambiance sonore réussie
  • Durée de vie quasi-infinie à plusieurs
  • Une superbe adaptation sur PC
  • Système de combat bien pensé...

Les -

  • ... Mais qui impose de tout réapprendre
  • Quelques lags en ligne, très gênants pour un jeu de combat
  • Difficulté pas toujours très bien dosée
  • Un boss de fin vraiment trop moche (rendez-nous Bison)
  • Games for Windows LIVE, toujours aussi peu adapté au
La note de jeuxvideo.fr
9.0
tres bon
La note des internautes
6.4

(7 votes)
Publiée le 10/07/2009 à 00:07, par Zick

Test de Street Fighter IV : Legends Force Degrees

Un jeu de baston sur PC ! On n’ avait pas vu ça depuis… pfiou, ça remonte facilement Guilty Gear X2 en 2004, et uniquement au japon ou Toshinden premier du nom en Europe. Autant dire que le genre s’avère pratiquement inexistant sur nos machines et que voir débarquer ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle sur console est inédit. Alors, que vaut cette édition PC de Street Fighter IV. La réponse dans le test. NB : Les versions étant identiques sur toutes les plateformes, les tests le sont également. Pour les nouveautés de la version, rendez-vous sur la dernière page de ce test.

Tatane dans ta gueule, millésime 2009Retour au sommaire
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Street Fighter IV prend place quelque temps après les précédents épisodes, alors qu’un nouveau tournoi d’arts martiaux est organisé. Alors qu’autrefois, ce tournoi était organisé par M. Bison afin de trouver un combattant parfait pour servir sous ses ordres, le « grand maître » de l’histoire change cette fois-ci, puisqu’il s’agit de Seth. Cet être inquiétant, qui possède un corps modifié à la limite du robot, est en réalité le dirigeant de S.I.N., une division de Shadoloo, toujours contrôlée par Bison. Il se voit donc lui-même chargé de trouver un corps parfait (idéalement, celui de Ryu) afin de pouvoir contenir la puissance de Bison. Plusieurs combattants, soit 22 au total, en plus de Seth et de deux personnages cachés (Akuma et Gouken), vont donc prendre part à ce tournoi pour des raisons plus ou moins personnelles. Parmi eux, nous retrouvons avec plaisir des vieux de la vieille comme Zangief, Blanka ou Guile, mais aussi quatre petits nouveaux : Rufus, un américain ventripotent, Crimson Viper, une assassine aux cheveux rouges, El Fuerte, un cuisiner mexicain adepte de Lucha Libre, et Abel, le frenchie blond aux yeux bleus. Oscillant entre clichés et mauvais goût (l’américain obèse et le français à qui il manque juste une moustache et un béret étant les meilleurs exemples), ces petits nouveaux risquent de ne pas faire l’unanimité, même si Crimson Viper dégage une certaine classe. Seth, quant à lui, arbore un design peu travaillé, et se contente de reprendre les coups des autres combattants. On regrette que ces quelques nouveaux ne soient pas mieux intégrés à l’univers de la série. Ne nous voilons pas la face, comme dans tout Street Fighter depuis le premier épisode, le scénario est creux et n’éveillera pas un instant l’intérêt du joueur. Heureusement, ce n’est certainement pas ce que nous venons chercher dans un jeu de baston...

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Street Fighter IV propose donc plusieurs modes de jeu, dont aucun ne donne vraiment dans l’originalité : Arcade, qui permet de suivre l’histoire très sommaire de chaque personnage, Versus, pour des parties à 2 jusqu’au bout de la nuit, un mode de jeu en ligne, qui permet notamment d’organiser des tournois à plusieurs, Défi, qui inclus des modes Time Attack et Survival, et le désormais classique entraînement. Notons que les puristes auront le choix d’opter pour des voix en anglais ou en japonais, qui se feront entendre aussi bien en plein jeu que pendant les cinématiques. Le mode arcade retrouve également ses huit niveaux de difficulté, qui vont de « l’adversaire ne bouge pas » à « n’espérez pas lui mettre un seul coup ». Mais ce qui marquera plus que tout le fan dans ce nouvel opus, c’est la façon dont la totalité du gameplay a été remaniée. Désormais plus proche du deuxième épisode, elle va surtout imposer aux habitués de revoir en profondeur toutes leurs habitudes. Des réflexes qui se voient ici sérieusement chamboulés. Beaucoup d’attaques sont devenues légèrement plus lentes ou plus rapides, ce qui peut souvent tout changer quant à la priorité d’un coup sur son adversaire. Et ce ne sont pas Zangief et Sagat qui diront le contraire, tant leurs attaques ont tendance à passer à travers tous les mouvements de leurs adversaires, alors que Chun-Li de son côté voit quelques-uns de ses coups ralentis pour mieux coller au gameplay. Des détails, en apparence, qui risquent de décevoir beaucoup de fans, obligés de ré-apprendre à maîtriser des personnages qu’ils connaissaient par coeur. Mais la récompense est à la hauteur d’un tel apprentissage, tant le plaisir de jeu est énorme après quelques heures d’initiation.

La longue voie du guerrierRetour au sommaire
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Malgré ces nombreuses modifications, le gameplay de Street Fighter IV conserve malgré tout une saveur particulière, qui s’apprécie dès lors que l’on commence à en comprendre les mécanismes. Certaines nouveautés arrivent d’ailleurs pour soutenir un gameplay qui se montre, malgré les apparences, nerveux et complet. Pour commencer, notons l’apparition de l’attaque Focus. Hérité de la série des EX, et propre à chaque personnage, il s’agit d’un coup très puissant, mais très long à exécuter. Il permet notamment de casser la garde de l’adversaire et de mettre ce dernier à sa merci, mais constitue une prise de risque à considérer en plein combat. Vient ensuite le système de furies, qui a évidemment été retravaillé pour cet épisode. Il existe en réalité deux barres d’énergie (en bas de l’écran), qui se remplissent à mesure que le combat évolue. La première, en bleu, se remplit à chaque coup porté par le personnage. Elle comporte quatre jauges, chacune pouvant être utilisée pour rendre une attaque plus puissante ou pour annuler un coup. Une fois les quatre niveaux remplis, il est possible de lancer une furie simple, qui consomme tous les niveaux. La seconde jauge, nommée Revenge, ne se remplit que lorsque le personnage subit des dégâts. Une fois arrivée à un certain stade, il est alors possible de la vider pour lancer une attaque surpuissante. Cette furie apporte un petit moment de flottement dans l’action, histoire de profiter au maximum de ces mouvements extrêmement travaillés. Regarder l’attaque ultime de chaque personnage est un plaisir tant elles sont impressionnantes et confèrent un sentiment de puissance. Chaque personnage possède ainsi deux types de furies, utilisables n’importe quand en fonction du niveau de ses jauges.

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Ce Street Fighter IV ne déçoit donc pas, arrivant à transcender la série pour y apporter un vent de fraîcheur plus qu’agréable. Le jeu en ligne n’est d’ailleurs pas non plus en reste, et propose quelques idées intéressantes, comme la possibilité de défier un de ses amis alors que celui-ci joue seul en mode Arcade, à la manière d’une vraie borne. Malgré quelques lags, et une apparente difficulté à rejoindre certaines parties, le jeu en ligne est tout de même bien mis en place, et propose un système de points intelligent, calculé en fonction du niveau de chaque joueur. Ajoutez à cela un parti pris graphique cohérent et réussi, ainsi que des musiques réorchestrées à partir des anciens thèmes bien connus de la saga, et vous obtenez un titre qui s’attirera aussi bien les grâces des fans de la première heure que des joueurs occasionnels, malgré une difficulté parfois trop élevée, et qui va d’ores et déjà mener une très sérieuse concurrence à un certain Tekken 6, attendu pour la fin de l’année...

Beau comme ShoryukenRetour au sommaire
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Presque six mois après la sortie sur console, qu’en est-il de la version PC ? Sans véritable surprise, Capcom nous gratifie d’un portage technique irréprochable. Même sur une bécane de plus de deux ans le jeu se porte comme un charme à condition toutefois de ne pas abuser de l’anti-aliasing et de la qualité des ombres. Testé sur deux PC (l’un récent à base de Core2Duo E8400, ATI Radeon 4870 et 4 Go de Ram sous Windows XP et l’autre plus ancien sur un Core2Duo E6400, GeForce 8800 GTS première génération et 2 Go de RAM sous XP), les seules différences tiennent au frame-rate parfaitement stable pour la première et variant entre 40 et 60 images/secondes sur la suivante. Des performances appréciables pour un jeu qui demande une précision impitoyable. A ce portage réussi, Capcom a ajouté quelques options graphiques supplémentaires (effet encre, postérisation, aquarelle), très accessoires et pas forcément réussis. Seul le mode « encre » réussi en effet à se démarquer un peu du lot.

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Outre l’aspect technique, la version PC de Street Fighter IV a également le droit à quelques améliorations franchement mineures. Un mode championnat fait son apparition (le seul mode dans lequel les joueurs ne voient pas le personnage adverse sélectionné), quelques options supplémentaires dans les menus… et c’est tout. Plus que ces quelques améliorations, on pleure une fois de plus la piteuse interface de Games for Windows LIVE et son absence de chat. Ou encore le fait qu’il soit impossible de jouer contre des joueurs Xbox 360. Une peccadille. Plus problématique, le choix du pad ou du stick à utiliser pour parvenir à maîtriser la bête se posera forcément à un moment ou un autre. N’espérez pas, bien sûr, jouer à SF IV au clavier, c’est aussi stupide que de jouer à Quake 3 au pad. Après quelques expériences nous vous déconseillons le pad Xbox 360 et sa croix directionnelle lamentable pour vous tourner vers un pad de Playstation (le moins pire), ou le pad officiel SF4 (pratiquement parfait) compatible Xbox 360 et PC. Le meilleur périphérique restant bien entendu le stick arcade, à acheter ou à construire suivant vos talents de bricolages.

Portage PC réussi de tout point de vue pour ce Street Fighter 4. Le jeu de baston de Capcom parvient à se hisser au meilleur titre du genre sur la machine et ce pour un prix pratiquement deux fois moins cher que sur console. Argent qu’il faudra par ailleurs forcément dépenser dans un pad digne de ce nom.
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