Publié le 12/08/2005, par JeuxVideoPC
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Soluce Rome : Total War : Germains

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Germains


Origines

Les Germains apparaissent tardivement dans les sources écrites. Les Germani sont à l'origine un sous‑groupe périphérique du vaste ensemble nordique. L'archéologie montre qu'un complexe culturel spécifique recouvre une zone comprenant l'Allemagne du Nord, les Pays‑Bas, le Danemark, le sud de la Norvège et le sud de la Suède. Comme les principaux complexes culturels européens, celui-ci s'est mis en place entre 2000 et 1500 avant notre ère, c'est‑à‑dire au début de l'âge du bronze.

Ce «complexe nordique», qualifié plus tard de «germanique» par ses voisins, s'étend vers le sud. Dans le courant du Ier siècle avant notre ère, l'expansion s'accélère. La limite, fixée jusque-là au niveau de la forêt de Thuringe, atteint rapidement le Danube, que l'Empire romain a choisi comme frontière. Cette poussée germanique fut une sorte de répétition pour les invasions qui ont bousculé l'Empire romain quatre siècles plus tard.



Evolution de la société

Les communautés du complexe nordique vivent d'agriculture et d'élevage. Certaines d'entre elles pratiquent de plus une pêche en mer semi‑spécialisée. Dépourvues des matières premières nécessaires à la fabrication des bronzes, elles récoltent l'ambre - cette résine fossile très abondante sur les rives de la mer Baltique - et l'échangent contre du bronze, développant ainsi une importante production bronzière. Le mode d'occupation de l'espace est celui de la ferme isolée comme élément de base. La maison se caractérise par une forme très allongée et une architecture à trois nefs: deux rangées de poteaux verticaux partagent longitudinalement l'espace intérieur. À l'âge du fer, l'habitation des hommes et l'étable se trouvent réunies sous le même toit. Toutefois, cette pratique est peut‑être antérieure.

L'histoire du complexe nordique évolue en dents de scie. Entre 1500 et 1200 avant J‑C, les échanges s'accroissent fortement: les communautés se lancent dans une production de bronzes de qualité. Un gros effort de déforestation leur a permis d'accroître les surfaces cultivées. Parallèlement, la société se hiérarchise. Les chefs résident dans de grandes maisons, au sein d'une agglomération plus importante que la moyenne, et ils sont enterrés, avec leurs proches, dans de petits tertres hémisphériques.

Cette forme d'organisation a été brisée pendant les deux ou trois siècles suivants, sans que les causes en soient encore élucidées. L'approvisionnement en bronze a fortement fléchi; il s'agit peut‑être de l'une des causes de cette crise. Dans ce cas, elle est à mettre en relation avec la situation conflictuelle que connaît, au même moment, le complexe nord‑alpin - c'est‑à‑dire les Celtes - producteur de cuivre et d'étain.



Les réseaux d'échanges Celtes et Germains (6e - IIIe siècle av. J.-C.)

Les réseaux d'échanges à longue distance se rétablissent entre 800 et 650. Mais ces échanges sont dorénavant contrôlés par des centres de redistribution moins nombreux qu'auparavant. De riches tombes monumentales à mobilier funéraire prestigieux sont érigées près de ces pôles économiques dont la compétence est devenue régionale. Ce sont les sépulcres de chefs dont la puissance demeure fragile, car elle est fondée sur le monopole de biens exotiques exposés à de multiples difficultés d'acheminement. Cette fragilité politique chronique et la dégradation écologique engendrée par une trop forte intensification agricole causent une nouvelle crise vers 500 avant notre ère.
Les princes germains Les communautés adoptent une nouvelle forme d'organisation. La ferme se fixe plus durablement au centre d'un terroir cultivé plus intensivement. Les limites des champs sont matérialisées par des murets et des haies. De plus, grâce à l'outillage en fer qui peu à peu se généralise, les sols argileux, plus lourds, peuvent être mis en culture. Les communautés acquièrent ainsi leur autonomie en matière d'approvisionnement agricole et métallique. Toutefois, aucune stratification sociale nette ne s'observe encore.

Celle-ci n'émerge qu'à partir de 150 avant notre ère. Elle se traduit au début par des tombes plus riches, renfermant de luxueux objets romains. De nombreux chefs de communauté affichent ainsi leur statut privilégié. Ils dirigent de petits territoires.

Vers un pouvoir central En Germanie, ce stade de développement va durer près de trois siècles. Aux IIIe et 4e siècles de notre ère, les tombes les plus riches deviennent plus nombreuses, et sont géographiquement plus concentrées, ce qui révèle l'émergence d'un pouvoir plus fort et l'unification politique de territoires plus vastes. L'intensification des échanges avec Rome a vraisemblablement exacerbé la compétition pour le contrôle politique et économique, générant un processus analogue à celui qui s'est produit en Celtique au VIe siècle av. J‑C Il est intéressant de souligner que les produits locaux paraissent insuffisants pour justifier les cadeaux diplomatiques reçus. Les princes jouaient donc un rôle d'intermédiaire pour canaliser vers les Romains des biens d'origine encore plus lointaine, comme des fourrures, des peaux, voire des esclaves.



Le temps des conquêtes

En 406, des hordes germaniques, composées entres autres de Vandales, traversèrent le Rhin. L'Empire romain, trop faible, ne pus les contenir et les Wisigoths d'Alaric saccagèrent la péninsule italienne entre 408 et 412. D'autres Barbares envahirent la Gaule et l'Afrique romaine. Certains (Angles, Jutes et Saxons) passèrent dans l'île de Bretagne. Dans les territoires conquis, les Germains fondèrent des États par fusion progressive avec les populations autochtones: les Wisigoths avec les Hispano‑Romains, les Vandales avec les Berbères romanisés, les Francs Saliens avec les Gallo‑Romains.
L'art des germains

Tout au long de son évolution, qui va de l'âge du bronze à la christianisation (7e-8e s. en Allemagne et en Angleterre; 11e-12e s. en Scandinavie), l'art des Germains présente certaines constantes: l'extrême rareté de la figuration humaine et des scènes narratives, la prédominance des motifs abstraits ou fortement stylisés et l'importance accordée au travail des métaux. C'est un art essentiellement ornemental qui décore les objets usuels et de parure (armes, boucles de ceinturons, bijoux, fibules). Les Germains furent avant tout d'admirables orfèvres qui, s'ils utilisèrent le bronze, le fer et l'argent, donnèrent cependant leur préférence au travail de l'émail et de l'or cloisonné; les alvéoles sont souvent incrustés de pierres précieuses non taillées et choisies pour leurs couleurs vives. Le registre décoratif est principalement d'inspiration géométrique (signes symboliques, entrelacs, spirales, volutes évoluant parfois vers des motifs végétaux) et zoomorphe (fibules en forme de poissons, d'oiseaux stylisés, etc.). Parmi les nombreux musées qui conservent des œuvres de cet art, mentionnons le British Museum (Londres), le Germanisches Nationalmuseum (Nuremberg) et le Nationalmuseet (Copenhague).


Le cercle le plus au nord correspond au territoire germains en -300, celui du bas correspond au territoire celtes.

Les germains sont l'un des peuples le plus pauvres du jeu, prenez rapidement vicus gothi qui l'une des rares provinces pas trop pauvres de la région. L'armée germaines est supérieur à celle de tous les autres peuples barbares, les phalanges barbares sont soutenus par les hacheurs d'élites, chevaliers gothiques et archers d'élites et d'autres encore. Pour augmenter le moral de vos troupes plaçait des unité de hurleuse et de berseker dans vos rang. Bien que peut nombreux par unité les bersekers font du achit de légionnaires et ils se battent jusqu'aux derniers. Méfiait vous des britons qui sont vos ennemis des les premiers tours.


Merci à Dider Lord, membre du site Rome Total War France, pour la rédaction de cette partie.

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