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Test PlanetSide 2 (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 20 Novembre 2012 , PC , Sortie 2014 sur PS4
Publiée le 27/11/2012 à 00:11, par Zick

Test de PlanetSide 2

Sorti en 2003 au moment où l’ADSL commençait à se démocratiser un peu partout dans le monde, le premier Planetside a été une véritable révolution pour les amateurs de FPS. Le principe était aussi simple qu’ambitieux : mélanger MMORPG et FPS pour permettre à des milliers de joueurs de se fragger sur un territoire immense. Aussi étrange que cela puisse paraître, Planetside n’a jamais connu ni de concurrent ni de suite jusqu’à présent. Et à l’heure où les Call of Duty et autres Battlefield font foi chez la majorité des joueurs de FPS en ligne, est-ce que l’immensité des champs de bataille de Planetside 2 va parvenir à les attirer sur ses terres ? Oui, mais à condition d’être patient…

Enfin un véritable MMOFPSRetour au sommaire
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que Planetside 2 n’a pas été le jeu le plus hypé de ces derniers mois. Il faut bien admettre que son profil est pour le moins étrange. Catégorisé en MMO, doté d’un business model free-to-play et d’un gameplay 100 % FPS, le jeu de Sony Online Entertainement ne rentre pas vraiment dans les petites cases à genre auxquelles nous ont habitués les éditeurs. On le disait un peu plus haut, son principe est à la fois aussi simple qu’alléchant. Dans un futur très lointain, trois factions se livrent une gigantesque bataille pour prendre le contrôle d’une planète divisée en trois continents : Indar, Amerish et Esamir. Il n’y a pas vraiment de scénario dans Planetside 2, tout juste trois camps de différentes couleurs qui se tapent dessus pour prendre le contrôle du territoire. Les Vanus sont violets et arborent des combinaisons futuristes qui feraient passer les costumes du Tron originel pour des exemples de bon goût. Le Nouveau Conglomérat est vêtu de bleu et de jaune et passe pour le plus rebelle des trois camps. La République Terran enfin est la plus droite dans ses bottes et penche plutôt pour le rouge et le noir. Trois factions bien distinctes, donc, pour que le joueur n’ait pas trop à hésiter quand il voit une armure qui ne ressemble pas à celle de son camp. Ce sera tout pour le contexte, le reste du scénario, c’est au joueur de l’écrire, à grand coup de rush, d’assauts organisés et de captures de bases.

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Car une fois son avatar créé et son camp choisi, le joueur se retrouve sur le terrain… Sans la moindre explication. Et on touche là le plus gros problème de Planetside 2. L’absence complète de tutoriel pourrit complètement les premières heures de jeu, et peut facilement décourager les débutants. Une pression sur la touche Echap ouvre bien un immense menu précédé de quelques explications textuelles, mais sachez qu’il faut jouer au moins trois heures avant de commencer à assimiler les innombrables subtilités du jeu. D’abord, il faut comprendre que chacun des continents est partagé entre les trois factions, et qu’ils sont divisés en territoires. Les conflits se trouvent naturellement à proximité des frontières, et faire basculer un territoire dans son camp demande de capturer une base attenante. Pour rejoindre le front, il est possible d’y aller par ses propres moyens (à pied ou en véhicule), mais le plus simple encore est de rejoindre une escouade et d’obéir aux ordres (parfois) bienveillants de son chef. Dit comme ça, Planetside 2 semble assez simple d’accès, mais il m’a par exemple fallu deux heures pour comprendre le fonctionnement de la carte et comment rejoindre un groupe de joueur.

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Et ce seront ces mêmes menus mal foutus qu’il faudra se taper pour choisir et personnaliser ses classes. Elles sont au nombre de six et possèdent assez de spécificités pour avoir toutes un rôle déterminant sur le terrain. Outre le traditionnel médecin capable de soigner et réanimer ses coéquipiers, les deux soldats d’assaut équipés pour l’un d’un jetpack et pour l’autre d’un lance-roquette, on trouve l’infiltré, le sniper de la bande, capable de se camoufler et l’ingénieur. Ce dernier a un rôle crucial sur le champ de bataille puisqu’il est le seul à pouvoir réparer les véhicules, mais aussi remettre en marche les armures XAM, la dernière classe du jeu. Plus qu’une classe, le joueur revêt alors une énorme armure disposant d’une mitrailleuse dans la main gauche et d’un bazooka dans la main droite, mais d’une terrible lenteur. Si l’on comprend rapidement qu’il est nécessaire de se spécialiser dans une classe si l’on désire améliorer son armement ou ses compétences, il est possible de changer de classe à chaque mort ou sur des bornes dédiées pour mieux s’adapter à la situation. Car, croyez-moi, se balader en médecin au milieu d’une bataille de tank n’est ni judicieux pour son compteur de point ni très pratique pour son équipe.

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Et sur le terrain alors ? C’est le meilleur moment de Planetside 2. Une fois que l’on a compris comment fonctionne la capture de territoire et que l’on a rejoint une bonne équipe, Planetside 2 propose les combats les plus dantesques jamais vus dans un FPS. Pour se faire une idée, imaginez qu’une centaine de joueurs attaquent des bases futuristes d’une centaine de mètres de haut défendues par une autre centaine de joueurs. Les tirs fusent de partout, des petits groupes se forment pour prendre d’assaut une possible brèche dans la forteresse, les tanks au sol font le ménage dans les défenses et subissent les assauts des lance-roquettes ennemis, tandis que dans le ciel de gigantesques avions et hélicoptères se livrent à des joutes tournoyantes pour mieux pilonner l’adversaire. Alors, certes, ces combats n’arrivent pas tous les jours et la majorité des prises de territoire se font généralement sur des bases vides de monde. Mais quand elles arrivent, c’est un spectacle autrement plus grandiose que les escarmouches proposées par EA et Activision. Le plus beau là-dedans, c’est qu’il ne suffit pas d’arriver à proximité d’une base adverse pour la capturer. Ho que non. Pour se l’octroyer, il faut tout d’abord capturer quatre avant-postes et éviter au passage de se le faire reprendre, puis prendre d’assaut le générateur de la forteresse, protégé par un bouclier que l’on désactivera en capturant quatre ordinateurs dispersés dans la base. Coordination, patience et précision sont nécessaire pour en venir à bout. Et une fois la forteresse (et donc le territoire) capturé, il faut se dépêcher de reconstruire rapidement les défenses pour repousser l’inévitable contre-attaque. Epique, tout simplement.

La guerre, oui mais pourquoi ?Retour au sommaire
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Ce genre de bataille, on le vit au moins une fois par jour dans Planetside 2. Et heureusement, puisque ça rattrape les inexcusables tares d’apprentissage du jeu. Que cela concerne les véhicules ou les capacités spéciales, il faut tout découvrir par soi-même et mourir de nombreuses fois avant de maîtriser un sujet parmi la centaine d’autres. Les hélicoptères d’assaut qui pilonnent votre position depuis des heures vous font rêver par leur puissance ? Sachez que pour les maîtriser,le vol stationnaire à lui seul demande au moins cinq ou six crashs mortels. Vous venez de débloquer la compétence pour fixer des objectifs en tant que chef d’escouade ? Bon courage pour comprendre comment elle fonctionne (indice : c’est la touche permettant de repérer les ennemis). Ca n’aurait certainement pas coûté grand-chose à Sony de réaliser un tutoriel digne de ce nom pour apprendre les bases du jeu. Elles sont tellement nombreuses qu’elles en sont parfois décourageantes. Dans le même ordre d’idée, il faudra faire une croix sur des objectifs autres que le PvP. C’est bien simple, passée la prise de territoire adverse, il n’y a rien d’autre à faire dans le jeu. C’est d’autant plus dommage que les trois continents sont énormes et qu’on aurait aimé avoir quelques petites quêtes secondaires demandant d’interagir avec l’environnement pour améliorer les défenses de sa base ou ses revenus… Dans une future extension ? Ce défaut n’est pour le moment pas trop gênant dans la mesure où la majorité des joueurs est encore en train de découvrir les cartes et de monter ses classes. Mais d’ici quelques mois (semaines ?), il est indéniable que le problème du endgame va se poser sérieusement. A quoi bon capturer des bases si c’est pour qu’elles soient reprises le lendemain ?

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En revanche, s’il y a un point sur lequel Planetside 2 est inattaquable, c’est bien sa réalisation. Les trois continents, d’abord, sont tous différents. Indar est une vaste plaine désertique, tandis que Esamir penche vers les contrées nordiques enneigées. Amerish est de loin le continent le plus réussi et le plus coloré avec sa végétation luxuriante et ses innombrables reliefs. Graphiquement, Planetside 2 se situe dans le haut du panier. La distance de vue est digne de celle de Tribes Ascend, les effets spéciaux rappellent terriblement ceux de Battlefield 3 et le cycle jour/nuit transfigure les environnements. Tout ceci se paye bien évidemment au niveau de la configuration requise, puisque la moindre bataille avec une trentaine de soldat fait systématiquement baisser le framerate de moitié pour peu que l’on ait réglé quelques options graphiques sur élevées. Il nous a par exemple fallu passer par le fichier UserOption.ini pour optimiser le jeu sur des configs moyennes (l’une à base de Core i7 et de GeForce 560ti et l’autre à base de Core i5 et de Radeon HD5500) pour dépasser en permanence les 30 images par seconde. Il y a encore du boulot à faire du côté de chez Sony pour rendre l’expérience plus agréable. Reste que si l’ensemble est plutôt plaisant à regarder, on ne peut s’empêcher de pester contre les choix de design adoptés par l’équipe de développement. Non seulement les soldats sont hideux (et très peu personnalisables du point de vue esthétique), mais en plus l’aspect futuriste des bâtiments et des véhicules va de l’affreux au passable. Les chars semblent tous tirés de Dawn of War ou de Starcraft 2 et seules quelques bases se démarquent par leur architecture extraterrestre. Pour un jeu de science-fiction on a déjà vu plus inspiré…

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Reste enfin l’épineuse question du business model. On le disait un peu plus haut, Planetside 2 est jouable gratuitement. Cela signifie que l’on peut accéder à l’intégralité du jeu et des améliorations en jouant (très) longtemps, mais qu’une boutique en argent réel permet de faciliter sa progression. Sachez d’abord qu’aucun équipement ou amélioration n’est exclusif pour ceux qui payent. Il est possible de tout débloquer à la force du poignet et de s’amuser pendant un paquet d’heures avec les quelques points d’expérience glanés durant les batailles. Mais si l’on désire s’investir un peu plus pour débloquer plus rapidement de l’équipement, le passage par la boutique est quasi obligatoire. Outre les packs d’expérience, il est possible de dépenser quelques euros dans des stations cash pour atteindre plus rapidement des fusils d’assaut ou des perks. Les fortunés pourront même se payer un abonnement mensuel pour 12 euros par mois ou 96 euros par an, avec, à la clé des booster d’expérience survitaminés, la possibilité de ne pas faire la queue lorsque les serveurs sont surchargés (bien pratique en soirée lors des heures de pointe) et bénéficier de quelques items esthétiques supplémentaires. Difficile de vous le conseiller pour le moment tant que le contenu endgame semble aussi flou, mais les plus acharnés y trouveront indéniablement leur compte.

Planetside 2 possède deux gros avantages pour lui : il propose au joueur de vivre les batailles les plus gigantesques et les plus épiques que l’on puisse rencontrer dans un FPS en 2012 et son accès est gratuit. Et à n’en point douter, ces deux arguments sont suffisamment réussis pour que l’on s’y penche et de prendre le temps de le maîtriser. Car il en faut de la patience avant de goûter aux joies des batailles démesurées et de débloquer un arsenal digne de ce nom ! L’absence de tutoriel et une interface lourde au possible font des premières heures de jeu un calvaire sans nom tant le débutant se perd dans les menus. Plus inquiétant, la question du contenu une fois ses classes montées va se poser rapidement. Des points qui ne doivent pas en tout cas cacher les qualités de ce free-to-play bien au-dessus des autres titres du marché, à condition toutefois de posséder une machine avec des reins solides.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 7.8
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Très bon
des combats d'envergure Si vous révez d'entrer en guerre pour de bon vous pouvez aller tester ce jeu gratuitement , ici on ne joue pas à 12 contre 12 avec deux chars dans chaques camps . Certaines batailles durent des heures et des milliers de joueurs jouent sur une même map (jusqu'a 2000 par carte) Vous révez de parader avec des centaines de blindés ? de voler en formation dans une flotte suite ...
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : Anonyme
A éviter
bofbofof Je tiens déjà à préciser que je suis un joueur expérimenter de fps. Le jeu semble sympa à première vue, mais il n'existe simplement pas de matchmaking, donc on peut se retrouver contre des joueurs lvl100 qui se feront un petit plaisir à décimer tous les noobs qui sortent du spawn. Ah et j'allais oublié les cheaters, sympa le mec qui chainkill les véhicules de ta faction avec une sorte de canon à suite ...
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