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Test Might & Magic 7 : Pour le Sang et Pour l'Honneur (PC) : 4/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie 1999 sur PC

Les +

  • Un univers riche, et encore enrichi.
  • Un scénario non linéaire.
  • De la profondeur.
  • Personnages rapidement créés.
  • Marge de progression des persos.
  • Interface aisée à prendre en main.
  • De jolies mélodies.

Les -

  • Graphismes datés.
  • Les écrans fixes pour certains bâtiments.
  • Le jeu tourne trop vite sur des PC modernes.
  • Le moteur de jeu.
  • La petitesse de la fenêtre graphique.
  • Impossible d'importer de vieux persos.
La note de jeuxvideo.fr
4.0
bof
Niveau d'attente
des lecteurs de Jeuxvideo.fr
Elevé
(Attendu par 100% des lecteurs)
(7 votes)
Publiée le 18/05/2006 à 00:05, par Genseric

Test de Might & Magic 7 : Pour le Sang et Pour l'Honneur

Septième épisode de la célèbre série des Might and Magic, For Blood and Honor ne rend hommage au genre que par une bonne histoire et une certaine profondeur... Mais le jeu en lui-même est daté et dispensable.

Un univers en perpétuelle évolutionRetour au sommaire
L’univers de Might and Magic s’est, au fil des opus (nous en sommes au 7e, rien que pour les jeux de rôle) et des variations (Heroes of Might and Magic), considérablement enrichi. Au départ, et en opposition peut-être à la lignée des Eye Of The Beholder, les concepteurs ne se sont pas attachés à une licence porteuse, comme celle des Royaumes Oubliés, par exemple. Au contraire, ils ont jeté les bases d’un monde médiéval fantastique à la limite du poétique. Certes, il y est question de dragons, de sorciers, de dames éplorées et de barbares sanguinaires, de gobelins, d’elfes et de nains… Mais une sorte d’aura onirique se dégage du tout.

En s’enrichissant, le monde s’est également affiné. Il faut dire que, si les fans de la série des jeux de rôle ne sont peut-être pas les mêmes joueurs que ceux qui ne jurent que par les jeux de stratégie, il faut tout de même s’assurer une certaine cohérence, sous peine de perdre une crédibilité durement acquise au fil des ans (et de l’épée). Il n’est donc que normal, finalement, que l’histoire proposée dans ce septième volume soit intéressante. Le contraire aurait presque été insultant. Sans en dévoiler les circonvolutions, sachez que vous parcourez Erathia, un pays qui vient de sortir d’une longue guerre, mais ne semble pas encore pouvoir goûter une paix bien méritée.
un-univers-perpetuelle-evolution
On ne peut pas dire que ce soit très beau...
un-univers-perpetuelle-evolution
Les intérieurs sont parfois limités à un écran fixe.


Un scénario tout en profondeurRetour au sommaire
Un nouveau conflit racial et territorial va donc éclater. Mais une subtile machination pourrait bien éviter le pire… Un petit territoire semble être la clé de voûte stratégique d’Erathia, et un concours est organisé pour en déterminer le futur maître. Le vainqueur héritera de ce lopin de terre, mais aussi de tous ses problèmes. Votre groupe de héros parviendra-t-il à s’adjuger un royaume et enfin à le défendre contre vents et marées ? Vous seul en déciderez. Enfin, nul doute que vous tentiez que les choses se passent bien, mais encore faut-il que vous en soyez capable. Une histoire qui semble donc prometteuse…

Le jeu commence bien entendu par la création des personnages, au nombre de quatre. Celle-ci peut être rondement menée si vous acceptez les héros pré-tirés que l’on vous propose, et est assez rapide si vous souhaitez tout de même personnaliser quelque peu ces humbles créatures. On peut toutefois reprocher que les héros des opus précédents ne soient pas importables. Vos héros seront définis par des caractéristiques, des compétences, une race et une classe. Rien que de très classique, en quelque sorte. Aucune surprise notable, si ce n’est peut-être que vous débutez en tant que simples citoyen, sans avantage et sans expérience. Vous êtes un quidam, et il va donc vous falloir faire vos preuves.
un-scenario-tout-profondeur
Les extérieurs sont variés, à défaut d'être bien dessinés.
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L'interface est plutôt facile à prendre en main.


Bouh, qu'il est laid !Retour au sommaire
Le jeu débute et c’est là que, si l’on s’en réfère aux standards actuels, les choses se gâtent. Graphiquement, il est en effet horriblement laid. Bon, il y a certes eu pire dans l’histoire mouvementée du jeu vidéo, mais c’est tout de même handicapant. De plus, sur des PC modernes, les mouvements sont accélérés, ce qui signifie qu’il sera difficile de se déplacer autrement qu’en zig zag. L’écran de jeu se divise en une petite fenêtre et en quelques tableaux. Dans la fenêtre, le moteur de jeu témoigne de toute sa faiblesse. Ca ressemble plus à Daggerfall (en moins bien) qu’à Oblivion. Dans les villes, les bâtiments importants peuvent être visités, mais pas en 3D. Une fois que vous cliquez sur une porte, vous accédez à un écran interactif pour ce qui est des auberges et des commerces.

Le jeu est assez simple à prendre en main, puisqu’il suffit de cliquer partout pour agir, parler, attaquer, ramasser… Efficace. Au fil des heures qui passent, on découvre toute la complexité de l’histoire, et on constate que l’intérêt réside également dans la progression des personnages. Bien orchestrée, celle-ci permet de transformer vos paysans volontaires en seigneurs surpuissants. Objets, compétences, expérience, pouvoirs, argent…


Might & Magic 7 fourmille de bonnes idées, mais mal servies par des graphismes ratés. Il témoigne toutefois d’une certaine profondeur, et les vrais amateurs de jeu de rôle pourront donc s’en accommoder, mais il est à douter qu'il soit en mesure de connaître encore un véritable engouement à l’heure actuelle. On peut aussi retenir de M&M7 une bonne bande son pour ce qui est des mélodies, mais les bruitages sont eux aussi plutôt insipides…
bouh-qu-il-est-laid
L'excès de vitesse ne se ressent que dans le pivotement.
bouh-qu-il-est-laid
Les inventaires sont bien réalisés et les objets nombreux.
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