Test de Metal Gear Solid 5 : Ground Zeroes sur PC, un portage au niveau
SOMMAIRE
Nous nous sommes replong�s, � l'occasion de sa sortie sur PC, sur Metal Gear Solid 5 : Ground Zeroes.
Nous sommes des milliers � avoir err�, des heures durant, dans le tanker de Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty. C��tait � la faveur d'une d�mo jouable, pay�e 60 � sur Playstation 2, en 2001. Bon, il y avait certes le tr�s correct Zone of the Enders fil� en bonus, mais la facture restait malgr� tout sal�e. Konami nous refait le coup en 2014 avec Ground Zeroes, une sorte de chapitre initial � un The Phantom Pain promis plus grand, plus beau, plus complet, mais aussi plus tard. L�occasion est donn�e � Hideo Kojima et son �quipe de prouver que la s�rie peut �voluer, en profitant d�un nouveau hardware leur permettant d�offrir une infiltration ambitieuse et novatrice. Apr�s plus de quinze heures pass�es en compagnie de Big Boss, difficile de nier que l�op�ration s�duction a fonctionn�.
La version PC : Neuf mois. Konami a pris son temps pour sortir la version PC de Metal Gear Solid 5 : Ground Zeroes, que l�on qualifiera poliment de prologue � The Phantom Pain, le � vrai � jeu destin� � sortir en 2015. Il faut dire que l��diteur japonais se devait de ne pas se mettre les joueurs PC � dos, en proposant un portage soign� d�un des rares titres � proposer du 1080p/60 fps constant sur consoles. De ce point de vue-l�, la mission est parfaitement remplie. A condition de poss�der une machine dans l�air du temps (i7 @ 3,6 GHz, 8 Go de RAM et GTX 690 en ce qui nous concerne), Ground Zeroes offre un affichage l�ch� et une fluidit� sans faille, m�me toutes options � fond.
La finesse des textures et le rendu impressionnant des �clairages font toujours la force du FOX Engine version Windows, qui propose en sus une mod�lisation impeccable des personnages. Les options graphiques sont nombreuses pour coller un maximum aux machines de prol�taire, et il faudra n�cessairement faire des concessions sur les shadders ou virer la synchro verticale pour esp�rer conserver la fluidit� sans faille qui fait la force du jeu. On pourra tout de m�me pinailler sur l�aliasing l�ger qui apparait sur certains c�bles � longue distance, sur l�absence de sauvegarde rapide ou, plus g�nant pour le gameplay, sur une spatialisation du son parfois �trange, mais l�essentiel des qualit�s intrins�ques de Metal Gear Solid � la sauce open world sont conserv�es. En tout cas si l�on joue � la manette, le combo souris/clavier se montrant - comme d'habitude - moins � son aise pour les jeux � la troisi�me personne.
Vendu vingt balles hors-soldes, Ground Zeroes fera n�anmoins toujours rager les comptables du jeu vid�o, qui ne trouveront pas dans cette b�te accumulation de missions suffisamment de contenu pour �prouver leur carte graphique dernier cri bien longtemps. Comme sur consoles, le titre s�adresse avant tout aux joueurs d�sireux de se faire une id�e du rafraichissement graphique et ludique de la franchise, qui trouvera sa pleine mesure dans un Phantom Pain que l�on esp�re lunaire. Apr�s plus de vingt heures sur la version PS4, et quelques-unes pour �prouver cette �dition PC au contenu strictement identique (aux micro-bugs de collision pr�s), je n�ai personnellement toujours pas l�impression de m��tre fait enfler, en tout cas pas autant qu�avec les DLC temporaires de CS : GO ou les Early Access interminables de jeux qui seront sans doute biens dans trois ans.






Ground Zeroes d�bute l� o� s�achevait Peace Walker, sorti sur PSP en 2010. L�op�ration men�e par Militaires Sans Fronti�res en 1974 au Costa Rica est un succ�s, les lanceurs de t�te nucl�aire Peace Walker et Zeke sont neutralis�s ; Big Boss et son acolyte Kaz Miller peuvent chercher de nouvelles causes, forts d�une Mother Base tr�s d�velopp�e accueillant les combattants laiss�s pour compte du monde entier. Snake re�oit alors un appel � l�aide : Paz et Chico, deux de ses prot�g�s, sont retenus prisonniers sur une base militaire am�ricaine bas�e � Cuba. Voil� donc le combattant l�gendaire reparti pour une mission d�infiltration p�rilleuse.
Cette Guantanamo fictive est le premier environnement ouvert de la s�rie. Bord�e par l�oc�an, elle offre son lot de tours de guets, d�entrep�ts et de grillages, mais aussi de v�hicules divers. Sans �tre sp�cialement spacieuse, la base est copieusement d�fendue, obligeant le joueur � moult pr�cautions pour parvenir � la parcourir sans �tre vu. La mission principale, d�une dur�e de deux heures, est parfaite pour se familiariser avec cet univers riche puisqu�elle nous fait traverser l�int�gralit� du lieu, de la prison � l�h�liport en passant par la salle de torture, seul environnement int�rieur disponible. Si on est un brin d��u de tomber sur tant de portes d�finitivement closes, la s�rie nous ayant habitu�s � mieux � ce niveau, le terrain de jeu rec�le de suffisamment de richesses pour permettre au gameplay de se d�ployer correctement.
Le joueur est ici en terrain connu, Ground Zeroes proposant le panel habituel de solutions ludiques � la probl�matique infiltration : course, marche rapide accroupi, bosquets dans lesquels ramper, armes l�tales ou non, couverture (automatique) derri�re les parois. Les ajouts sont tant�t minimes, comme ces v�hicules que l�on peut d�sormais conduire afin de nous d�placer rapidement � mais pas discr�tement � et tant�t majeurs, comme la possibilit� de marquer les cibles � la jumelle. Une fois identifi�, l�ennemi apparait quasiment en permanence � l��cran, m�me � travers les parois. S�il nous grille, Snake dispose m�me de quelques secondes de bullet time pour l�abattre ou l�endormir.
On craignait forc�ment que ces assistances de gameplay � casualisent � l�infiltration, mais ce n�est au final pas vraiment le cas. La premi�re aide nous pousse � bien scanner l�environnement avant d�agir, nous permettant d�embl�e d�appr�hender le dispositif de d�fense, et donc de prendre nos d�cisions en connaissance de cause. Le marquage de cible nous met donc le pied � l��trier, mais ne facilite pas tant que �a la progression tant l�ennemi est nombreux et aux aguets. Les gardes se dotent enfin d�un vrai champ de vision, plus efficace la journ�e qu�en pleine nuit par exemple. On aura t�t fait d�attirer leur attention, et donc de provoquer un �cart de leur ronde susceptible de mettre notre discr�tion en danger.
Le ralenti sert quant � lui d�assurance vie, Ground Zeroes n��tant (malheureusement) pas pourvu de sauvegarde manuelle : une balle rapide dans la t�te de l�ennemi, c�est la certitude de ne pas avoir � recommencer la mission, mais aussi de ne pouvoir pr�tendre � un rang �lev� au moment du d�compte final. On planque les corps, on �vite les halos lumineux d�sormais tenus par de vrais gardes (remember MGS 1), on rampe dans des conduits, on croch�te les serrures des cellules pour �vacuer les prisonniers par h�licopt�re : l�infiltration est vari�e et passionnante, et reste la seule alternative viable malgr� la possibilit� de bourriner. De loin au sniper ou de pr�s � la mitrailleuse, l�action est amusante mais ne paie jamais vraiment.
La plus grande r�volution de ce Metal Gear s�op�re finalement dans la maniabilit�. La s�rie se d�barrasse enfin de cette lourdeur caract�ristique, qui faisait certes partie du charme de la s�rie mais occasionnait surtout beaucoup de moments d�agacement d�sormais �vit�s. C�est l�erreur de tactique et plus celle de manipulation qui p�nalise le joueur : m�me la prise d�otage et l�interrogatoire se font ais�ment, permettant de se concentrer sur la mani�re d�aborder le monde et non les boutons � presser pour parvenir � ses fins. Le contr�le est donc pr�cis, la cam�ra presque jamais prise en d�faut. C�est un fait : Metal Gear Solid est d�sormais une s�rie parfaitement maniable, et c�est en soit une grosse avanc�e.
Le monde ouvert bouleverse quelque peu nos habitudes, de par la multitude des solutions offertes � un m�me probl�me. Moins balis� que ses pr�d�cesseurs, Ground Zeroes conserve malgr� tout le sel des pr�c�dents Metal Gear en poussant r�guli�rement, et de mani�re organique, le joueur � improviser. Une ronde impr�vue, un camion qui rapplique et �claire toute une zone sombre de ses phares, l�h�licopt�re que l�on appelle � l�aide (une autre nouveaut�) qui attire l�attention : la froideur d�ex�cution du chasseur laisse parfois la place � la r�activit� du reptile, offrant quelques moments d�infiltration dont on se souvient.
Un autre truc qui fera date, c�est la r�alisation : le FOX Engine d�montre toutes les qualit�s que l�on ne pouvait que soup�onner ces derniers mois. Mod�lisations et animations magnifiques, effets de lumi�re � tomber de jour comme de nuit, nombreux effets de particules � poussi�re notamment � fluidit� � toute �preuve : tout tend � cr�dibiliser un univers � tendance r�aliste pourvu malgr� tout de l�identit� visuelle propre � la s�rie. On prend un malin plaisir � faire tournoyer la cam�ra histoire de s�improviser r�alisateur, la fonction Share de la PS4 offrant m�me l�occasion de diffuser nos cr�ations. Ground Zeroes est le genre de titre qui nous donne foi en la next-gen, celle du 1080p, des 60 FPS constants et de l�absence totale d�aliasing. Une claque � la hauteur de celle inflig�e par Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty � son �poque.



De jour comme de nuit, Metal Gear Solid 5 : Ground Zeroes est sublime
Certains d�tails s'affichent bien un peu tardivement, et le tout manque quand m�me d'interactivit�, mais difficile de bouder son plaisir tant le r�sultat est fringant. On reste un peu sur notre faim c�t� bande son, tr�s peu de nouveaux th�mes faisant leur apparition. On nous ressort � toutes les sauces le c�l�bre Here's to you d'Ennio Morricone et Joan Baez, d�j� utilis� dans MGS 4, mais les nouvelles compos se veulent discr�tes. On n'�tait pas convaincu par les explications de Hideo Kojima concernant le changement de doubleur pour Snake. Loin de nous l'id�e de faire les Hayter, mais la voix de Kiefer Sutherland demeure moins rocailleuse et charismatique que celle du doubleur anglais historique.
Magnifique, maniable, et amusant, Metal Gear Solid : Ground Zeroes d�joue-t-il tous les pronostics ? Pas vraiment, puisque comme beaucoup l�ont signal� ces derni�res semaines, le contenu est on ne peut plus limit�. Une mission principale de deux heures, quatre missions annexes (plus une � d�bloquer) qui durent entre trois et cinquante minutes suivant notre style de jeu : les joueurs les moins s�duits par le gameplay tourneront rapidement en rond. La n�cessit� de repasser par le menu principal casse qui plus est le rythme, Kojima Productions n�ayant pour le moment pas trouv� la cl� entre sc�narisation pouss�e et monde ouvert aux activit�s diverses. Au moins cela nous permet-il de d�couvrir ce petit bout de Cuba sous diff�rentes conditions, sous la pluie nocturne ou un soleil �clatant.
Le probl�me n�est pas tant la dur�e de vie, puisqu�avec l�ajout d�un niveau de difficult� suppl�mentaire qui change la donne, le ranking serr� en fin de mission et la dose de d�fis � remplissage � ajout�s (le plus rapide, sans utiliser d�arme, d�truire les tours de guets�) le passionn� aura de quoi y passer des heures, surtout s�il souhaite se mesurer aux meilleurs via des leaderboards ou d�crocher le troph�e de platine. Le souci, c�est plut�t de devoir faire et refaire toujours les m�mes objectifs, aussi int�ressants et vari�s soient-ils. Trouver des cibles pr�cises et les abattre (discr�tement ou non), d�busquer un informateur puis r�cup�rer un paquet ou encore d�truire trois batteries anti-a�riennes, c�est surtout sympa la premi�re fois.
M�me la mission � rail-shooter � � bord de l�h�lico est sympatique, sans que l�on souhaite y passer sa vie pour autant : Ground Zeroes ressemble � une sorte d�add-on � VR missions � dont il faudrait attendre longtemps le pendant sc�naris�. Il s�agit simplement d'une d�claration d'intention ludique, dont l�int�r�t narratif se limite � faire le pont entre Peace Walker et The Phantom Pain, et ne peut pr�tendre � mieux malgr� toutes les qualit�s �voqu�es pr�c�demment. L�absence de nouveau Metal Gear � le robot, pas le nom du jeu �, de boss ou encore le l�ger manque de loufoquerie Kojimesque (� part un cam�o rigolo) prouvent que Konami n�a pas sp�cialement pris le temps de peaufiner son titre autant que les pr�c�dents. C�est une bonne nouvelle pour le vrai MGS 5, qui doit b�n�ficier de tous les efforts de l��diteur, mais pas forc�ment pour les joueurs de Ground Zeroes, qui verront le titre plafonner rapidement.
Test r�alis� sur une version Playstation 4 finale du jeu. Les versions Xbox 360, Xbox One et Playstation 3 n'ont pas �t� essay�es.


Vendu vingt balles hors-soldes, Ground Zeroes fera n�anmoins toujours rager les comptables du jeu vid�o, qui ne trouveront pas dans cette b�te accumulation de missions suffisamment de contenu pour �prouver leur carte graphique dernier cri bien longtemps. Comme sur consoles, le titre s�adresse avant tout aux joueurs d�sireux de se faire une id�e du rafraichissement graphique et ludique de la franchise, qui trouvera sa pleine mesure dans un Phantom Pain que l�on esp�re lunaire. Apr�s plus de vingt heures sur la version PS4, et quelques-unes pour �prouver cette �dition PC au contenu strictement identique (aux micro-bugs de collision pr�s), je n�ai personnellement toujours pas l�impression de m��tre fait enfler, en tout cas pas autant qu�avec les DLC temporaires de CS : GO ou les Early Access interminables de jeux qui seront sans doute biens dans trois ans.






Le Vid�o-Test
Vid�o-Test sur la version PS4
Paz moi le scriptRetour au sommaire


Le joueur est ici en terrain connu, Ground Zeroes proposant le panel habituel de solutions ludiques � la probl�matique infiltration : course, marche rapide accroupi, bosquets dans lesquels ramper, armes l�tales ou non, couverture (automatique) derri�re les parois. Les ajouts sont tant�t minimes, comme ces v�hicules que l�on peut d�sormais conduire afin de nous d�placer rapidement � mais pas discr�tement � et tant�t majeurs, comme la possibilit� de marquer les cibles � la jumelle. Une fois identifi�, l�ennemi apparait quasiment en permanence � l��cran, m�me � travers les parois. S�il nous grille, Snake dispose m�me de quelques secondes de bullet time pour l�abattre ou l�endormir.
Un ADN conserv�Retour au sommaire


La plus grande r�volution de ce Metal Gear s�op�re finalement dans la maniabilit�. La s�rie se d�barrasse enfin de cette lourdeur caract�ristique, qui faisait certes partie du charme de la s�rie mais occasionnait surtout beaucoup de moments d�agacement d�sormais �vit�s. C�est l�erreur de tactique et plus celle de manipulation qui p�nalise le joueur : m�me la prise d�otage et l�interrogatoire se font ais�ment, permettant de se concentrer sur la mani�re d�aborder le monde et non les boutons � presser pour parvenir � ses fins. Le contr�le est donc pr�cis, la cam�ra presque jamais prise en d�faut. C�est un fait : Metal Gear Solid est d�sormais une s�rie parfaitement maniable, et c�est en soit une grosse avanc�e.
Hayter gonna hateRetour au sommaire





Certains d�tails s'affichent bien un peu tardivement, et le tout manque quand m�me d'interactivit�, mais difficile de bouder son plaisir tant le r�sultat est fringant. On reste un peu sur notre faim c�t� bande son, tr�s peu de nouveaux th�mes faisant leur apparition. On nous ressort � toutes les sauces le c�l�bre Here's to you d'Ennio Morricone et Joan Baez, d�j� utilis� dans MGS 4, mais les nouvelles compos se veulent discr�tes. On n'�tait pas convaincu par les explications de Hideo Kojima concernant le changement de doubleur pour Snake. Loin de nous l'id�e de faire les Hayter, mais la voix de Kiefer Sutherland demeure moins rocailleuse et charismatique que celle du doubleur anglais historique.
L'art de la sous-missionRetour au sommaire

Le probl�me n�est pas tant la dur�e de vie, puisqu�avec l�ajout d�un niveau de difficult� suppl�mentaire qui change la donne, le ranking serr� en fin de mission et la dose de d�fis � remplissage � ajout�s (le plus rapide, sans utiliser d�arme, d�truire les tours de guets�) le passionn� aura de quoi y passer des heures, surtout s�il souhaite se mesurer aux meilleurs via des leaderboards ou d�crocher le troph�e de platine. Le souci, c�est plut�t de devoir faire et refaire toujours les m�mes objectifs, aussi int�ressants et vari�s soient-ils. Trouver des cibles pr�cises et les abattre (discr�tement ou non), d�busquer un informateur puis r�cup�rer un paquet ou encore d�truire trois batteries anti-a�riennes, c�est surtout sympa la premi�re fois.
M�me la mission � rail-shooter � � bord de l�h�lico est sympatique, sans que l�on souhaite y passer sa vie pour autant : Ground Zeroes ressemble � une sorte d�add-on � VR missions � dont il faudrait attendre longtemps le pendant sc�naris�. Il s�agit simplement d'une d�claration d'intention ludique, dont l�int�r�t narratif se limite � faire le pont entre Peace Walker et The Phantom Pain, et ne peut pr�tendre � mieux malgr� toutes les qualit�s �voqu�es pr�c�demment. L�absence de nouveau Metal Gear � le robot, pas le nom du jeu �, de boss ou encore le l�ger manque de loufoquerie Kojimesque (� part un cam�o rigolo) prouvent que Konami n�a pas sp�cialement pris le temps de peaufiner son titre autant que les pr�c�dents. C�est une bonne nouvelle pour le vrai MGS 5, qui doit b�n�ficier de tous les efforts de l��diteur, mais pas forc�ment pour les joueurs de Ground Zeroes, qui verront le titre plafonner rapidement.
ConclusionRetour au sommaire
Ground Zeroes est bel et bien une grosse d�mo jouable. On le regrette forc�ment, avec ce syst�me de missions qui casse le rythme et un sc�nario qui se contente de faire le lien entre Peace Walker et le futur The Phantom Pain. D'un autre c�t�, la s�rie s'offre enfin une maniabilit� impeccable et retrouve l'aisance graphique qui la caract�risait jusqu'� son quatri�me �pisode, techniquement moins tranchant. Ce vaste niveau est, malgr� son manque flagrant d'environnements int�rieurs, tr�s bien construit et suffisamment riche pour que l'on s'y amuse une dizaine d'heures, voire bien plus si l'on est un minimum compl�tiste puisque l'infiltration y est relev�e et passionnante. Mieux, Metal Gear Solid prouve avec Ground Zeroes que sa mue open-world est pertinente. L�attente va �tre longue jusqu�� The Phantom Pain, c�est le moins que l�on puisse dire.Test r�alis� sur une version Playstation 4 finale du jeu. Les versions Xbox 360, Xbox One et Playstation 3 n'ont pas �t� essay�es.