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Test FTL : Faster Than Light (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 14 Septembre 2012 , PC Sortie le 03 Avril 2014 , Plus de tests sur iPad
Publiée le 21/09/2012 à 00:09, par Paulpoul

Test de FTL

Faster Than Light est l’un des premiers jeux dont le financement provient de Kickstarter. Atteignant ses objectifs à hauteur de à 2000% de la somme initialement demandée (10 000 dollars), c’est peu dire que son concept pour le moins atypique a su parler aux joueurs. Jeu de gestion en temps réel d’un vaisseau spatial, il incarne le fantasme de nombreux fans de science-fiction. L’occasion pour nous de voir si le système de financement participatif tient ses promesses et peut être capable offrir des jeux de qualité. Brisons le suspens, c’est oui.

Troisième planète après le soleilRetour au sommaire
troisieme-planete-apres-soleil
Tous les chemins mènent au boss.
Faster Than Light propose un concept novateur. Il s’agit d’un jeu de gestion en temps réel, à la manière d’un Theme Hospital, mais ayant pour sujet un vaisseau spatial. Les graphismes se veulent plus simples avec une sympathique interface 2D. D’ailleurs, coté esthétique, on regrette juste l’inégalité des musiques, qui ne nous laisseront pas un souvenir impérissable. Le scénario n’est pas non plus la pierre angulaire de Faster Than Light, mais permet juste de lui offrir un but final. La galaxie est envahie par des forces rebelles. Le vaisseau du joueur a donc pour mission de traverser huit zones en peuplées d’ennemis pour atteindre la base de la fédération galactique et ainsi les aider à se débarrasser du leader rebelle, particulièrement difficile à vaincre. Les contrées parcourues peuvent être contrôlées par divers races et sont de trois types : les zones civiles et plutôt neutres, les hostiles, et les nébuleuses, soit autant de facteurs qui influenceront nos déplacements.

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Ne pas regarder derrière soi.
Une fois débarqué dans un secteur, il faut atteindre son point d’extraction, de sorte à pouvoir passer au suivant. Y parvenir se fait en « sautant » d’étape en étape. Mais à chaque bon, l’inconnu est au rendez-vous. Tous les types de rencontre sont possibles, de l’aide marchande à l’attaque de pirates, en passant par des contacts neutres, dont seules nos décisions influenceront le bon déroulement ou non des événements. On regrette que les rencontres n’influencent pas le reste de la partie, en offrant de fortes alliances avec une race ou au contraire une hostilité accrue, selon le déroulement du premier contact. Seuls les magasins ou signaux de détresses apparaissent sur la carte, mais pour ces derniers, il n’est pas impossible de tomber dans une embuscade. L’environnement possède lui aussi son influence, avec les nébuleuses qui brouillent circuits ou les champs d’astéroïdes et mettent à mal les boucliers. Autant de facteurs à prendre en compte avant de commencer un voyage et qui seront souvent cause de game over. Ceci dit, aider un vaisseau allié, ou vaincre un ennemi représente effectivement un risque, mais octroie autant de récompense. Il faudra donc réfléchir stratégiquement selon nos forces et besoins avant de se lancer dans une bataille. Sans oublier que l’armée rebelle gagne du terrain régulièrement, il ne faut donc pas trainer à tout visiter sous peine de se faire rattraper.

Pimp my shipRetour au sommaire
pimp-my-ship
Chaque vaisseau à ses particularités tactiques.
Avec les rencontres aléatoires et la possibilité de gains qui en découlent, la progression de Faster Than Light est comparable à celle d’un jeu comme The Binding of Isaac. La prise de risque est un élément constant à prendre en considération dans sa progression. Mais à la différence de ce dernier, le système d’amélioration est bien plus personnalisable. Tout d’abord, on retrouve les biens consommables, tel que les missiles (puissantes armes passant au travers les boucliers), les drones ou le carburant. Ce dernier ne doit jamais atteindre le zéro sous peine de nous laisser vaquer dans l’espace pour le reste de l’éternité. Chacun de ces éléments peut être acheté, échangé ou gagné en combat, tout comme les « scraps ». Il s’agit de la monnaie permettant réparer son vaisseau, d’acheter les consommables précédemment cités et surtout d’améliorer son navire, le point le plus intéressant du jeu.

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Les améliorations possibles.
Le vaisseau se divise en plusieurs compartiments, dont certains sont dédiés à des systèmes particuliers comme la gestion des boucliers, du réacteur, des armes, de l’oxygène et j’en passe. Tout cela fonction grâce à l’énergie produite par le vaisseau. Ce taux d’énergie doit être réparti entre les différents compartiments pour pouvoir assurer la survie de son équipage, remporter ses affrontements et fuir assez vite la menace rebelle. Il devient alors nécessaire d’améliorer en parallèle sa capacité à produire de l’énergie, mais aussi les différentes capacités d’attaque, de défense ou de survie. Par exemple, si l’on achète ou obtient une nouvelle arme nécessitant deux réservoirs d’énergie pour être opérationnelle, il faut aussi bien rajouter deux capacités de réservoir au module d’armement que produire deux réservoirs d’énergie supplémentaires. Chaque amélioration coutant de plus en plus cher, il devient obligatoire de réfléchir à une stratégie dès le début de la partie, pour ne pas se disperser tout en ne négliger aucun aspect. Cette gestion énergétique est telle qu’on l’imagine dans les séries de science-fiction, ce qui la rend d’autant plus intuitive. En revanche, on finira souvent par adopter le même comportement à chaque partie, avec pour conséquence un début de lassitude, surtout en cas de défaite.

Houston, on a un problème.Retour au sommaire
houston-on-probleme
Exemple de combat
Il devient donc nécessaire d’améliorer son vaisseau pour résister à des combats toujours plus féroces. Se jouant en temps réel, les combats présentent le vaisseau adverse et ses différents compartiments, qu’il faudra donc attaquer stratégiquement. Les manœuvres sont multiples, comme par exemple éliminer d’abord son bouclier à l’aide de missiles, réduire sa puissance de frappe, empêcher son équipage de se téléporter à bord… Il faudra se montrer rusé et s’adapter à chaque situation et aux capacités de son vaisseau. De son côté l’adversaire attaque aussi, il faut donc gérer les dégâts dans l’urgence. Les feux doivent se maitriser rapidement en privant la pièce d’oxygène ou en envoyant des membres d’équipage les éteindre. Mais ces derniers seront peut être plus occupés à colmater une brèche en train de vider le bâtiment de son air, ou à réparer la salle du bouclier pour limier les dégâts. En revanche, si une fonction est endommagée, elle ne nécessita plus d’énergie le temps de sa réparation. Il devient alors possible d’utiliser cette puissance pour alimenter d’autres fonctionnalités. Les combats offrent donc une intensité rare pour un tel type de jeu, obligeant à gérer en parallèle les armes, l’équipage ou l’énergie. Heureusement, la mise en pause active du jeu permet de continuer à distribuer des ordres, tout en s’octroyant un peu de calme pour réévaluer ses plans d’attaque.

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Vers l'infini et au delà !
Il n’est pas simple de faire la critique de Faster Than Light sans en décrire toutes ses possibilités. Au final, la gestion est particulièrement intuitive, et il est bien rare de se noyer dans les menus ou ne plus savoir où chercher telle ou telle fonction. Et bien que la prise en main se fasse en quelques minutes, il faudra enchainer les parties pour comprendre chaque subtilité du titre et les exploiter à son avantage. Heureusement le jeu est assez additif pour ça. Terminer la campagne peut se faire en moins d’une heure, mais il faut ensuite réussir à débloquer chaque type de vaisseau (une douzaine au total) et autres améliorations. Un défis particulièrement difficile, car si notre vaisseau est détruit, il ne reste plus qu’à reprendre le jeu du début, et oublier toutes les améliorations acquises. Là encore, on retrouve la frustration (et le plaisir qui y est lié) et l’addiction propre à The Binding of Isaac.

C’est presque un rêve d’enfant que nous offre Faster Than Light. Devenir capitaine de son propre vaisseau spatial parti aux confints de l’univers est enfin à porté de main. Le titre offre une interface simple pour une prise en main rapide. Pourtant, avec des rencontres aléatoires et une personnalisation de l’équipement, il faudra enchainer les parties avant de pouvoir en maitriser son ensemble. Heureusement Faster Than Light est assez additif pour ça et nécessitera de longues heures de jeu avant de commencer à réellement lasser. Assurément un titre ingénieux qu’il est dommage de rater pour un si petit prix (moins de 10 €).
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Playlist FTL : Faster Than Light

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