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Test Frets on Fire (PC) : 8/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie Août 2006 sur PC

Les +

  • entièrement gratuit !
  • transformer le clavier en guitare : une idée de génie !
  • Guitar Hero sur PC.
  • base de donnée évolutive.
  • quatre niveaux de difficulté.
  • terriblement fun.
  • didacticiel sympathoche.

Les -

  • un manque de variété dans le répertoire musical... pour le moment ?
  • quelques effets sonores agaçants.
  • pas de multijoueurs.
  • un moteur graphique un peu viellot (mais bon ...).
La note de jeuxvideo.fr
8.0
tres bon
La note des internautes
7.6

(10 votes)
Publiée le 30/11/2006 à 00:11, par funambelle

Test de Frets on Fire

On peut se dire que la vie est déjà foutue, qu’on a manqué toutes les opportunités qui pouvaient se présenter, qu’on ne deviendra jamais Daniel Johnston, ni Freddie, ni Andy Cabic. On peut se dire qu’en plus, on est trop pauvre pour s’acheter une PS2, et encore plus pour acquérir Guitar Hero 2 (la meilleure combine du moment pour ne pas totalement perdre la face) … Reste que sur PC, il existe une alternative totalement gratuite à la vie d’artiste. Frets on Fire, parfait plagiat (évolutif qui plus est) de Guitar Hero, révèle la vérité musicale présente en tout clavier et fait de votre geek préféré le futur Elvis Presley de la corpo-boîte. Plus moyen, quand on est Pciste, de se dire laissés pour compte.

Faites tonner les guitares !Retour au sommaire
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Première règle à assimiler : votre clavier n’est pas nécessairement destiné à rester éternellement immobile sur votre bureau. Prenez-le dans vos mains, retournez-le, observez-le sous toutes ses coutures. Ne trouvez-vous pas étrange qu’il passe son temps sur un bureau, alors qu’il s’empoigne si facilement. Certains y ont vu un gun à impulsion électrique. Les créateurs de Frets on Fire une guitare. Alors bien sûr, mieux vaut qu’il s’agisse d’un petit clavier, sans protection pour les poignets. Préférez les plus rectangulaires et les moins larges. S’il possède le retroéclairage, c’est tant mieux. Vous pourrez rêver d’étincelles lorsque vous gratterez comme un furieux la touche Enter. Quant aux cordes, elles s’appellent ici F1, F2, etc jusqu’à F5. Logique, c’est là où se posent naturellement les doigts, une fois le clavier empoigné comme un instrument à corde. L’expérience à elle seule vaut le détour. Pas besoin de lancer le soft pour comprendre l’énorme potentiel débloqué. Dorénavant, le clavier PC a plus qu’une identité. Il est devenu guitare, pourquoi ne deviendrait-il pas clavier de piano, harpe, harmonica !?

Seconde règle à assimiler : Frets on Fire, malgré son indéniable nature de copycat, ne doit pas s’évaluer de la même manière de Guitar Hero. Car Frets on Fire, contrairement à Guitar Hero, n’est pas seulement convivial, il est communautaire. Et plus qu’un soft déjà constitué, il s’agit plutôt d’une plateforme à la discothèque évolutive. Frets on Fire ne comprend par défaut que trois titres et un didacticiel (très bien réalisé et doté d’une forte dose d’humour au demeurant). Aux joueurs d’importer des morceaux préalablement adaptés. Aux joueurs de décider quel genre musical sera favorisé, même si la super-catégorie rock surclassera forcément la musique classique ou l’electro, puisque pour le moment (à jamais ?), le clavier s’en tient sagement à son rôle de guitare simplifiée et qu’aucune fonctionnalité multijoueurs n’existe. De fait, sur les forums consacrés, c’est le hard-rock et le pop-rock qui dominent. Les goûts des geeks n’étant pas souvent des plus diversifiés, on ne s’étonnera pas que dans le premier pack de mise à jour, on trouve du Osbourne, du White Zombie, du Megadeath ou du Judas Priest. Dans le meilleur des cas, la diversité sera synonyme de Franz Ferdinand, Red Hot et Queens of the Stone Age, ce qui reconnaissons-le n’est pas le plus original qu’on puisse imaginer. Si vous êtes du genre à écouter Nostalgie, vous serez ravis d’apprendre que Joann Fett est au programme ainsi que ZZ Top et quelques morceaux de blues. Même les otakus seront comblés : les musiques de Chrono Triger, Megaman et Duke Nukem sont en préparation.


Du fun, du fun et encore du funRetour au sommaire
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Même si l’on n’est pas un grand fan d’easy-listening (quoi, White Zombie c’est de l’easy-listening ! Ben oui, sorry), la position d’acteur – le joueur est à la guitare – altère forcément le rapport habituel qu’on pourrait avoir avec ces morceaux. L’occasion de les découvrir sous un nouveau jour en somme et de s’amuser tout court, ce qui est déjà beaucoup. Fun, Frets on Fire l’est sans aucun doute. Avec ses quatre niveaux de difficulté (supereasy, esay, normal et amazing), on trouve toujours chaussure à son pied, que l’on ait fait le conservatoire de guitare ou qu’on ait toujours refoulé le fantasme de Garfunkel (attendez, c’est un rêve inscrit dans l’inconscient collectif ? Ah, on me fait signe que non). Alors bien sûr, toutes les partitions proposées n’ont pas la même qualité de réalisation. On remarque aussi quelques soucis de synchronicité et une difficulté qui n’est pas toujours équivalente d’un morceau à un autre.

La durée de vie ? Si jouer en boucle « I love rock n’ roll » peut rapidement s’avèrer lassant, Frets on Fire ne rencontre pas le même problème que Guitar Hero parce que la liste des morceaux peut s’allonger indéfiniment. Par ailleurs, la possibilité d’y jouer au bureau pendant les pauses (…ou pas) fait qu’on y jouera autant pour la détente que pour l’éclate entre amis. Et comme Frets on Fire ne s’installe pas, il s’agit du jeu idéal quand on ne veut pas laisser de traces. Bon après, jouer de la guitare avec son clavier reste beaucoup moins discret que de laucher à Defcon. Et vous risquez aussi de ne pas entendre votre patron arrivé, le casque sur les oreilles et la musique à fond.

Reste à parler technique. Honnêtement, ce n’est pas la panacée. Le soft est léger et ne demande donc pas une grosse config’. Il ne brille pas par la puissance de ses effets graphiques, mais la mise en image de la partition est très lisible et c’est sans doute l’essentiel. Tout simplement, on ne se pose pas la question pendant le jeu : on s’amuse et on n’a même pas le temps de remarquer la relative laideur du titre. En d’autres termes, la prise en main est si aisée qu’on est immédiatement absorbé par l’ambiance, au point de tout oublier, excepté la musique et la partition qui défile. Certains effets sonores sont par contre dérangeants, notamment les bruitages associés aux erreurs effectués qui couvrent souvent la musique principale. Quant à la qualité des enregistrements, elle aurait là aussi pu être de meilleure facture. Ce n’est pas parce qu’un jeu se veut fun qu’il peut se dispenser de proposer une bonne qualité d’écoute, dans un Guitar Hero-like en tout cas, où l’atmosphère musicale est primordiale. Mais ne pêchons pas par excès de criticisme. Frets on Fire est gratuit, très fun et doté d’une grande durée de vie, et c’est déjà énorme.

Avant que ce clavier ne se transforme en guitare (ce qui risque d’arriver dans quelques minutes), dressons le bilan. Pas besoin d’y aller par quatre chemin, Frets on Fire est un must-have, l’alternative indispensable à Guitar Hero. Totalement gratuit et doté d’un énorme potentiel grâce à sa base de donnée évolutive, il prouve que le PC aussi peut-être une plateforme conviviale. Sur ce, on y retourne…


frets on Fire est gratuit, fun et évolutif. Que demander de plus ? L'alternative incontournable à Guitar Hero, mais sur PC.
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