Diablo 3, une histoire d'amour et de haine

Depuis sa sortie en mai 2012 apr�s une tr�s longue attente, Diablo 3 continue de d�cha�ner les passions. Il est aussi adul� qu�il est d�test�. Succ�s commercial in�vitable en raison de son simple titre et d�un pass� plus que glorieux port� par deux opus inoubliables, ce troisi�me �pisode ne d�voile sa v�ritable nature diabolique qu�avec le temps� Beaucoup de temps� �norm�ment de temps�

Nombreux sont ceux qui ont quitt� le navire et qui n�y reviendront jamais. Certains diront qu�ils n��taient pas taill�s pour Diablo 3, pourtant, parmi ceux-l� figurent des inconditionnels de la s�rie. D�autres l�ont d�couverte avec cet opus, vierges (non effarouch�s), ils se sont fait leur propre opinion, d��us ou satisfaits. Enfin, il y a ceux qui s�accrochent, qui adorent le jeu et y reviennent sans cesse. Pourtant, dans cette partie silencieuse � car elle joue au lieu de se plaindre � nombreux aussi sont ceux qui ha�ssent Diablo 3.

Diablo 3 est le type m�me de ces jeux qu�il est tout � fait possible d�aimer et de d�tester en m�me temps. Le genre de titre que l�on a envie de jeter par la fen�tre et sur lequel on revient en permanence � la recherche d�une sorte de plaisir sadomasochiste empli de frustrations et de d�sirs. Sadique, car on sait tr�s bien qu�en se lan�ant dans une partie on va se faire du mal. Masochiste, car on sait parfaitement qu�on va aimer �a. La frustration surgit in�vitablement en raison des m�caniques de jeu con�ues par ses cr�ateurs. Enfin, le d�sir reste celui d�obtenir toujours plus du jeu et tenter d�acqu�rir ce qu�il y a de meilleur pour ses personnages. Et ce n�est pourtant pas tout le temps une partie de plaisir.

Diablo 3 je te hais et pourtant je te joue� Mais pourquoi ?

Un grand merci � Xavier sans qui la partie traitant du mode � Extr�me/Hardcore ï¿½ n'aurait pas du tout eu la m�me saveur.