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Test Deponia (PC) : 7/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 14 Juin 2012 , PC , Sortie Été 2014 sur PS3

Les +

  • Histoire intéressante
  • Influences Monkey Island et Discworld
  • Humour permanent
  • Visuellement travaillé
  • Durée de vie confortable
  • Des énigmes corsées

Les -

  • Détection du clic hasardeuse
  • Animations manquant de finesse
  • Doublage uniquement anglais
  • Sous-titres parfois trop rapides
La note de jeuxvideo.fr
7.0
bon
La note des internautes
8.6

(19 votes)
Publiée le 13/06/2012 à 12:06, par Jean-Marc

Deponia, le test qui prend de la hauteur

Deponia, une aventure point & click sympathique dans un univers absurde ayant pour personnage principal un anti-héros.

Daedelic Entertainment est de retour en ce mois de juin avec une toute nouvelle aventure point & click. Après un bien sympathique Les Chroniques De Sadwick : The Whispered World et alors que Edna & Harvey : The Breakout n’est jamais arrivé chez nous, c’est Deponia qui nous fait l’honneur d’une visite sur notre territoire. Premier épisode d’une trilogie, nous y retrouvons tout le savoir-faire des équipes de Daedelic en la matière.

Planète poubelle pour déchet de la sociétéRetour au sommaire
Deponia
Une fois n’est pas coutume, nous dirigeons un anti-héros, Rufus, un bon à rien égocentrique, qui vit aux crochets de son ex-petite amie. Ce déchet de la société est parfaitement à sa place sur Deponia, une planète dépotoir où tous les rebuts d’Elyseum finissent par atterrir. Mais Rufus refuse sa condition et souhaite s’élever dans la société. Pour cela, il doit trouver le moyen de rejoindre les hautes sphères. Dans sa tentative désespérée, il va faire la rencontre de Goal, une Elyséenne. Cette dernière étant tombée d’Elyseum, il va tout mettre en œuvre - à sa façon bien particulière - pour l’y ramener.

Gameplay #1 - Morceaux choisis


Deponia est un jeu d’aventure point & click en vue à la troisième personne, très classique dans son approche du genre. Une petite nouveauté cependant, avec la possibilité de faire apparaître l’inventaire via la molette de la souris ou par un simple clic plus classique. La barre d’espace permet de mettre en avant les éléments interactifs de chaque tableau et c’est la seule aide qui nous sera proposée. Pour éviter toute frustration éventuelle, le jeu étant assez retors par ailleurs comme nous le verrons, certains puzzles peuvent être tout simplement passés.

Deponia
Visuellement, nous reconnaissons la patte artistique de Daedelic, toujours aussi chatoyante et très colorée, avec des décors en haute définition entièrement dessinés à la main et un souci du détail assez poussé. Le rendu de cette planète détritus est agréable et les graphistes ont bien travaillé les architectures ainsi que les autres mécanismes constitués de bric et de broc, finissant de rendre cet univers parfaitement crédible. Même les divers éléments de l’interface sont en parfaite harmonie avec cela. Quelques saynètes intermédiaires parfaitement intégrées viennent dérouler certains moments clés de l’histoire. L’intégration des personnages dans cet environnement ne dénote pas et nous regrettons simplement le manque général d’étapes dans les diverses animations de ces derniers. Des animations qui se font d’ailleurs assez discrètes dans les décors. A noter que certains arrière-plans sont véritablement de toute beauté.

Deponia
Deponia
Deponia

Détritus, houzza des tritus ?Retour au sommaire
Deponia
Deponia nous propose quelques puzzles comme nous l’avons évoqué, mais l’essentiel de sa jouabilité se fonde sur des énigmes à base de combinaisons d’objets et de leur bon usage. Il est alors très regrettable de ne pas avoir une détection du clic de souris très précise. Pour effectuer une action, il faut généralement cliquer plusieurs fois, voire déplacer légèrement son pointeur, pour que notre commande soit prise en compte. Si cela n’empêche pas de profiter du jeu, ça reste particulièrement dommageable. Autre chose à savoir à propos de la réalisation des puzzles : l’univers de Deponia est absurde. Les situations qui nous sont présentées et proposées le sont donc tout autant. Dans son approche, le jeu est très proche de ce que nous avons pu rencontrer dans les premiers Monkey Island et nous sentons bien l’influence de Terry Pratchett, notamment les deux premiers Discworld.

Deponia
Nous nous retrouvons donc avec des énigmes tordues manquant souvent de logique et qui se révèlent par moment particulièrement corsées. Le jeu nous propose une panoplie impressionnante d’objets plus ou moins loufoques, quelques fausses pistes et multiplie les obstacles pour que nos petites cellules grises fonctionnent à plein régime. Heureusement, les indices proposés sont là pour qui prend le temps de bien suivre les discussions et de faire attention aux détails visuels dissimulés dans les tableaux. Il n’en demeure pas moins qu’il faut plus que souvent procéder par des tâtonnements hasardeux pour arriver à débloquer une situation. Si cela ne gênera pas les vieux routards du genre, les petits nouveaux risquent par contre d’être rapidement rebutés.

Deponia
Divisée en trois chapitres, l’histoire de Deponia est intéressante à suivre malgré quelques passages qui traînent un peu en longueur. Le scénario s’étoffe avec le temps et nous découvrons les nombreuses facettes de la personnalité de Rufus. Les personnages secondaires, s’ils sont plutôt nombreux, restent vraiment en retrait cependant. La personnalité de Rufus donne des dialogues, des réflexions personnelles et des observations savoureuses d’humour. Un humour omniprésent tout au long de l’aventure qui fait mouche plus d'une fois et arrive à nous tirer fréquemment quelques sourires. Mais pour en profiter pleinement, il va falloir faire avec les sous-titres en français puisque les voix restent en anglais. Si le doublage outre-Manche est honorable, il est toujours quelque peu gênant de lire dans une langue tout en entendant un autre idiome. Et ce d’autant plus que certains sous-titres s’affichent rapidement, ne laissant pas le temps de tout lire. L’ambiance sonore est bien fournie, les musiques varient de style et de genre selon les tableaux ou les situations. Le tout permet de parfaitement se plonger dans cet univers décalé et absurde.

Deponia
Deponia
Deponia

Deponia démarre sous de bons auspices cette trilogie avec son univers intéressant et son personnage principal qui gagne en profondeur sur la fin, laissant présager du meilleur pour la suite. De par son univers décalé et absurde, Deponia nous retient une bonne douzaine d’heures minimum ; tout dépend bien entendu de la faculté de chacun à se plonger dans son ambiance si particulière. Toujours aussi agréable visuellement, il souffre cependant de quelques défauts dans sa réalisation comme l’imprécision du clic, des animations qui manquent de finesse, un affichage des sous-titres parfois trop rapide et des voix uniquement en anglais, alors que leur précédent titre était entièrement en français. Tout cela n’empêche pas de bien profiter de cette histoire loufoque qui replongera les plus vieux joueurs du genre à une époque qui semblait définitivement oubliée. Mais le risque demeure pour ceux qui le découvrent depuis peu d’avoir très certainement du mal à s'imprégner de cette logique déconcertante.



Deponia
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Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.6
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Très bon
Un jeu qui fait rire Les vrais amateurs de point and click seront plus que ravis... Une bonne compréhension de l'anglais est néanmoins indispensable (un peu plus que les bases).
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Très bon
Excellent ! L'humour, la qualité aussi bien esthétique que scénaristique... juste plein de charme et Deponia 2 est tout aussi bon, à voir aussi !
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