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Test Condemned : Criminal Origins (PC) : 5/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 14 Avril 2006 , PC Sortie le 02 Décembre 2005 , Plus de tests sur Xbox 360

Les +

  • Atmosphère très efficace
  • Bande-son remarquable
  • Style graphique réussi...

Les -

  • ... mais réalisation moyenne par ailleurs
  • Aspect enquête complètement nul
  • Astuces pour guider le joueur trop visibles
  • Niveaux répétitifs et très inégaux
La note de jeuxvideo.fr
5.0
moyen
La note des internautes
8.1

(12 votes)
Publiée le 26/04/2006 à 14:04, par Nerces

Condemned : chéri... fais-moi peur !

Après avoir effrayé les joueurs Xbox 360 au lancement même de la console, Monolith nous propose aujourd'hui de découvrir les aventures d'Ethan Thomas sur l'écran de notre PC.

Condemned : Criminal Origins
Laissez-moi me présenter. Je suis l'Agent Ethan Thomas et je travaille pour le compte du Federal Bureau of Investigation de la ville de New York. Détaché auprès d’une unité spécialisée dans la traque des tueurs en série, je suis chaque jour que Dieu fait confronté à ce que l'Humanité a de plus sombre à offrir. Je piste les criminels les plus abominables d'Amérique et peux m'enorgueillir du meilleur taux de réussite de tout le Bureau... presque trop bon même. Aujourd'hui, ma vie ne tient plus qu'à un fil : la Police me croit coupable du meurtre des deux collègues tués alors que nous suivions un suspect. Je n'ai d'autre choix que de retrouver sa trace pour me disculper...

Condemned, on ne compte pas ?Retour au sommaire
Cette journée semblait pourtant remarquable de banalité. La ville sombrait encore un peu plus dans le chaos et le temps maussade ajoutait à la grisaille ambiante. Le central m'avait demandé de retrouver Becker dans un immeuble désaffecté alors que le corps d'une nouvelle victime du « Match Maker » avait été retrouvé. Cet espèce d'allumé s'amuse à reproduire de pseudo rencontres amoureuses entre des mannequins de supermarchés et de pauvres jeunes femmes auxquelles il ne laisse aucune chance.... Aujourd'hui, c'est un dîner aux chandelles qu'il a décidé de mettre en scène... Ce type me rend malade, mais avec les indices que nous avions récupérés jusque-là, aucune chance de le mettre sous les verrous. À l'aide d'une lampe à ultra-violet et d'un appareil photo, nous avions cette fois récupéré l'empreinte de sa main droite et ainsi remarqué deux phalanges manquantes au niveau de l'index : pas de quoi fouetter un chat.

Condemned : Criminal Origins
Condemned : Criminal Origins
Condemned : Criminal Origins

On sent clairement l'influence, entre autres, du film Seven dans le générique de Condemned

Mais c'est en fouinant dans le reste de l'étage que Becker a remarqué comme une odeur de tabac... Sans doute trop content de lui, ce taré était en train de nous observer ! Nous n'étions que trois pour le retrouver à travers tout l'immeuble alors, avec les moyens du bord, nous avons décidé de nous répartir les tâches : je devais aller remettre l'électricité en route et cela passait par une fouille de ce bâtiment laissé à l'abandon depuis des années. Squatté par d'innombrables paumés et des drogués en tous genres, il était très dangereux et il me fallait agir avec la plus grande prudence. Je localisais sans trop de mal le disjoncteur, mais au moment de le remettre en route, une décharge me laissa groggy... largement le temps pour notre assassin de piquer mon arme. Alors que je lui filai le train, celui-ci est parvenu à me coincer une nouvelle fois et c'est en voulant me sauver que Becker et l'agent en faction se sont fait descendre.

Voilà en substance comment débute l'aventure proposée par Monolith et Sega. Tout ce que je viens de vous raconter n'est autre que le premier chapitre de Condemned, une sorte de prologue au cours duquel les développeurs nous donnent la possibilité de nous familiariser avec les contrôles, d'apprendre à manier les différentes armes et à utiliser les divers outils du parfait petit enquêteur du FBI. Déjà disponible depuis plusieurs mois sur Xbox 360, Condemned était l'une des grosses cylindrées au lancement de la dernière console de Microsoft. Monolith oblige, de nombreux joueurs PC trépignaient d'impatience à l'idée de le voir débarquer sur les machines Windows, mais on peut dire que le développeur a pris son temps... En apparence, le titre ne change pourtant pas le moins du monde de la version console. Il s'agit donc toujours d'un jeu d'action à la première personne, abondamment scénarisé où les séquences cinématiques et l'atmosphère servent d'éléments moteurs.

Peur au ventre, mais pelle en mainRetour au sommaire
Premier sur une liste de suspects longue comme le bras de Passe-Partout, notre valeureux Ethan doit réussir à coincer le véritable assassin des deux policiers afin de se disculper. Pour y parvenir, il peut heureusement compter sur le soutien de son amie Rosa au laboratoire du FBI et sur l'assistance du mystérieux Malcolm Vanhorn. Apparu comme par magie dans l'appartement même d'Ethan alors que celui-ci tentait de reprendre ses esprits, Vanhorn est pour le moins énigmatique. Proche de la famille Thomas, il semble au courant de tous les événements récents et apporte ainsi sa petite contribution au climat oppressant qui ne tarde pas à se dégager de l'aventure. Mais trêve de bavardages, la Police s'apprête à entrer chez Ethan qui doit donc s'enfuir par la fenêtre, rejoindre le métro et surtout se remettre sur la piste du fameux tueur... La chose ne sera finalement pas bien difficile puisque Monolith n'avait clairement pas dans l'idée de réaliser un jeu d'aventure.

Condemned : Criminal Origins
Condemned : Criminal Origins
Condemned : Criminal Origins

Quelques exemples de cette « main invisible » qui accompagne le joueur tout au long de son périple

En réalité, le joueur se retrouve constamment guidé par une sorte de « main invisible » qui lui indique le chemin à prendre. À chaque fois qu'une action est possible (déplacer des meubles, ouvrir une porte, prendre un objet...), un message apparaît en plein milieu de l'écran pour nous le signaler. L'intention de Monolith était sans doute de ne pas casser le rythme de l'aventure, hélas, c'est l'ambiance qui en prend un coup et on a bien plus l'impression de participer à un gros jeu de piste qu'à une enquête teintée d'action. Monolith a pourtant mis le paquet niveau équipement pour que le joueur ait l'impression de conduire ses investigations : lampe à UV, laser, spectromètre, collecteur chimique, scanner 3D, appareil photo... autant d'outils qui auraient dû permettre de se prendre encore plus au jeu, mais qui finalement ne sont que des gadgets dépourvus d’utilité. La faute encore à cette « main invisible » qui nous guide ici jusqu'à nous dire où et quand utiliser lesdits appareils !

Je critique, je critique, mais ces éléments négatifs se font surtout remarquer au début de l'aventure, alors que l'on ne sait pas encore très bien à quoi s'attendre. Notez à ce sujet que la démo jouable ne donne finalement pas une idée très précise du jeu et risque sans doute de décevoir de nombreux joueurs par le manque d'ambiance et de tension durant le niveau qu'elle propose. Il s'agit du premier niveau du jeu complet, et sans doute du moins intéressant de tout Condemned. En réalité, l'aventure va vraiment crescendo et en dehors du décevant dernier chapitre, elle devient de plus en plus intéressante à mesure que le scénario avance, que l'atmosphère se fait plus lourde. Comme le laissaient supposer les nombreuses vidéos publiées avant la sortie Xbox 360, il faut effectivement savoir que Condemned joue principalement sur le stress ressenti par le joueur, sur les situations nerveusement éprouvantes et sur les montées d'adrénaline.

Frousse colorée pour réalisation en demi-teinteRetour au sommaire
En ce sens, il rappelle évidemment Doom III ou F.E.A.R. du même Monolith. Contrairement au jeu d'id Software, on peut utiliser une arme et la lampe torche simultanément, mais comme cette dernière éclaire à peu près aussi bien qu'une bougie d'anniversaire, on est constamment sur nos gardes. Qu'il soit question d'une station de métro, d'une bibliothèque incendiée ou d'un grand magasin désaffecté, les environnements sont toujours très sombres et les recoins ne manquent pas. Il y a toujours des tonnes de détritus qui traînent, les squatteurs et autres paumés sont légion alors suçons le moindre pet alors le moindre son suspect, nous fait tressauter. Ces bruits ne sont d'ailleurs pas toujours causés par des ennemis potentiels : ici, il s'agit simplement d'un mécanisme de ventilation et là c'est le joueur lui-même qui a heurté un panneau métallique. L'ambiance sonore est absolument remarquable, mais Monolith ne fait pas que jouer sur la possibilité d'un danger... ce dernier est parfois bien réel.

Condemned : Criminal Origins
Condemned : Criminal Origins
Condemned : Criminal Origins

Revolver, fusil de chasse, taser, pelle, hache... : les armes sont aussi variées que surprenantes !

En début de partie, les ennemis sont généralement simples à éliminer. Les munitions du flingue de service étant limitées, on préfère utiliser les nombreuses armes de fortune que nous ont préparées les développeurs : tuyau de canalisation, pelle, hache, barre à mine, bâton, porte-manteaux, bras de mannequin... l'arsenal est vraiment très varié, même si les différences entre ces « outils » sont finalement assez minimes. Un clic droit avec la souris permet de parer les attaques de l'adversaire alors qu'un clic gauche assène un coup. On prend rapidement le pli et les combats au corps sont assez rigolos, même si les ennemis manquent cruellement de bon sens. Cela dit, il s'agit le plus souvent de drogués ou de zonards qui n'ont sans doute plus toute leur tête. Certains d'entre eux représentent toutefois un danger supplémentaire : ils sont plus lourdement armés. Même si les munitions sont peu nombreuses, on peut effectivement trouver des fusils de chasse, des canons sciés et différents pistolets.

Dans les mains des méchants, ces armes ont bien sûr un effet franchement néfaste sur la santé d'Ethan. On peut alors tenter de sonner leur possesseur avec un bon coup de taser avant de les attaquer au corps à corps et, pourquoi pas, leur piquer leur arme. Globalement, les combats ne sont pas trop un problème dans Condemned, et ce, même au niveau le plus dur. Le souci est plutôt lié au fait que ces ennemis ont tendance à nous tomber dessus au plus mauvais moment comme cette espèce de zombie qui trouve le moyen de sortir d'une armoire métallique alors que j'étais plutôt à la recherche d'une trousse de soins ! Encore une fois à la manière de Doom III ou de F.E.A.R., l'aventure de Condemned repose beaucoup sur l'effet de surprise. On n'est donc jamais vraiment bloqué et il suffit de recommencer une scène pour savoir où seront situés les adversaires. Les niveaux ne sont pas très complexes et même si on cherche parfois tel ou tel passage, cela ne dure pas très longtemps.

Nous touchons ici à un autre problème de Condemned : sa faible durée de vie. Les chapitres sont peu nombreux, ils sont courts et les ennemis n'opposent pas de résistance particulière. Du coup et pourvu que le joueur choisisse bien la difficulté, l'aventure peut se boucler en moins de dix heures alors que la « rejouabilité » est nulle et que le multijoueur est absent. Enfin, portage Xbox 360 oblige, on pouvait espérer un jeu techniquement « aux petits oignons », mais après F.E.A.R., il faut reconnaître que Monolith déçoit un peu. Si le style graphique (crasseux) colle parfaitement au scénario, les textures sont très pauvres et les personnages taillés à la serpe. Les décors sont plutôt bien pensés, mais en y regardant d'un peu plus près, ils manquent de variété et de détails. Cela suffit pour que l'ambiance du jeu puisse s'installer, mais on aurait pu s'attendre à mieux de la part des créateurs de F.E.A.R., et ce, d'autant que le résultat est assez exigeant (processeur 2,4 GHz, 512 Mo de RAM et carte graphique 128 Mo pour un 1 024 x 768 fluide, cela reste toutefois beaucoup plus léger que F.E.A.R.).

Condemned : Criminal Origins
Condemned : Criminal Origins
Condemned : Criminal Origins

Dans l'ensemble moyenne, la réalisation graphique propose de beaux moments et soutient correctement l'atmosphère

Un temps spécialiste du fps parodique avec la série No One Lives Forever, Monolith a changé son fusil d'épaule. Après un F.E.A.R. où le joueur devait déjà gérer des situations plutôt oppressantes, le développeur va bien plus loin avec Condemned qui semble à mi-chemin entre le classique jeu d'action à la première personne et les survival horror style Resident Evil. Les armes à feu sont finalement assez rares et le plus souvent c'est avec une hache ou une pelle entre les mains que le joueur arpente les longs couloirs de l'aventure. L'ensemble n'étant éclairé que par de faibles lueurs, les montées d'adrénaline sont nombreuses et les passages stressants ne manquent pas.

L'aspect graphique, et de manière plus générale la réalisation technique, n’est pas franchement convaincant, mais le style est là et cela suffit pour que la sauce prenne. Il faut tout de même noter que l'ambiance sonore, absolument irréprochable (le jeu est en VO sous-titrée), est là pour soutenir tous les passages un peu flippants. Hélas, pour que tout cela fonctionne, il faut que le joueur soit happé par l'atmosphère de Monolith et il faut bien avouer que le développeur s'est parfois un peu pris les pieds dans le tapis. Du coup, les passages d'enquête policière ont plutôt tendance à saborder l'atmosphère qu'à la souligner comme ils auraient dû le faire. De la même manière, en guidant à ce point le joueur, Monolith prend le risque d'en agacer un bon paquet.

En définitive, si Monolith s'était un peu plus creusé la tête au niveau de l'enquête et s'il avait réussi à nous proposer la même intensité durant toute l'aventure, Condemned aurait sûrement fait bien plus sensation. Il nous reste un titre assez sympathique à essayer dans le noir complet et avec un casque sur le crâne !

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Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.1
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Gamesnonstop
Très bon
Magnifique! Ce jeu est tout bonnement magnifique! Certe, il est preferable d'avoir une bonne configuration pour pouvoir le dire (car sinon, les graphismes en sont evidemment affectés)... L'ambiance hyper glauque vous monte trés vite à la tete, et les bruits vous ammenent dans les tenebres de l'erreur! (houla, je m'emporte Vous vous dirigez vers le bruit que vous avec suite ...
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Mikesnip
Très bon
Il est excellent ce jeu super cool sublime!!c le meilleur jeu d'horreur! que j'ai joué!comparé a F.E.A.R.^^ un bruit egale source d'angoisse! eloigner les enfant et le PP de l'ecran peuvent a voir de crise cardiac..âme sensible s'abstenir!!conseiller a acheter au +de 16ans...les ennemis veunant de nul par meme que je croyai que pendant les enquetes ca pourai pas faire peur..j'etai entrain de photo suite ...
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