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Test de City of Heroes
City of Heroes : encore un Mmorpg de plus, a t-on envie de dire…
Certes, mais celui-ci semble différent de ses congénères : point d’univers médiéval fantastique ou futuriste, voici un jeu qui se déroule presque à l’heure actuelle pourrait on dire. Bon, on ne va pas s’étendre sur le scénario qu’ont choisi les développeurs pour leur bébé, si ce n’est que le monde a été ravagé par une catastrophe radioactive quelconque et que les villes sont maintenant protégées par des super héros tels que vous. Rien de bien original à ce niveau, donc.
Vous êtes donc dans la peau d’un surhomme, dont vous aurez au préalable défini les caractéristiques : pouvoirs, taille, poids et corpulence. C’est un des points fort du jeu, d’autant plus que vous pourrez vous en donner a cœur joie en créant le costume de votre avatar. Il est donc très rare de croiser son clone. C’est même quasi impossible.
Quant aux différents talents disponibles, ils sont tellement variés que l’on s’y perdrait presque. Vous pouvez choisir de nombreuses orientations (télékinésie, électricité, ect…) qui permettront de développer un large panel de compétences.
Bon, attaquons le jeu en lui-même. On entre dans la ville, Paragoon city. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est beau. De grandes esplanades, des passants (trop peu à mon goût), des immeubles gigantesques : vous voilà prêt à en découdre avec la racailles qui pollue la métropole, après un court mais clair tutorial. Les missions deviennent de plus en plus difficiles et nécessitent ensuite l’aide de vos amis pour nettoyer ce qu’on pourrait appeler des donjons : les repaires infestés de gangsters. Ces derniers sont des « instances » : aucun autre joueur, hormis ceux appartenant à votre groupe, ne viendra perturber votre progression a l’intérieur. En général, on doit tuer un boss pour libérer un otage, mais ce n’est pas bien passionnant. Répétitifs a souhaits, les combats permettent seulement de faire l’étalage de vos pouvoirs. Malgré cela, une autre originalité du jeu fait son apparition : la possibilité d’être pris comme disciple par un perso d’un niveau plus élevé et ainsi d’avoir, dans un rayon de trente mètres autour de lui, la même force que votre maître. Idéal pour participer a des sorties avec des groupes plus expérimentés.
Etant donné que vous contrôlez un super héros, le jeu est plutôt orienté baston, d’autant plus que vous avez différents rôles, tels que Tank (costaud et résistant) ou Healer (qui se fera une joie de vous garder en vie). Mais l’interface reste classique, on appuie sur un bouton pour déclencher une action et c'est parti. Malheureusement, les combats sont rapides, et il devient souvent difficile de saisir le bon bouton au bon moment. Les développeurs ont tout de même créé un système qui permet de lancer un coup à l’avance. Système très agréable, mais qui montre ses limites quand la situation change et que l’action prévue se révèle inutile.
Un RPG sous entend un vaste choix de quêtes a accomplir. C’est ici le cas, mais elles se ressemblent beaucoup. Tuer tant de gangsters, dénicher un de leur chefs, récupérer un produit sont des objectifs qui reviennent souvent. Dommage.
Alors oui, très drôle et prenant au début, City of Heroes n’en reste pas moins lassant sur la longueur. On s’amuse beaucoup avec les pouvoirs de son personnage, mais le manque d’équipement, d’évènement, d’évolution du monde et de diversité des donjons (certains sont exactement semblables, même dans des endroits différents) fait que l’ennui pointe souvent a l’horizon. Même si les environnements changent suivant les zones, on est beaucoup moins dépaysé que dans World of Warcraft, la sangsue des Mmorpg actuels.
Le jeu aurait pu se rattraper avec un mode PVP, malheureusement, ce dernier n’a pas encore été intégré, City of Heroes étant donc pour l’instant entièrement dédié au PVE. Patience donc, car City of Vilains devrait bientôt voir le jour. Mais il est décevant que la création de super vilains nécessite un add-on. Prendrait on les joueurs pour des vaches à lait ? Espérons simplement que cette suite relève vraiment la qualité de ce jeu, qui dispose d’un énorme potentiel encore inexploité.
Si vous êtes un fan de l’univers représenté, il peut donc être valable d’acheter ce jeu. Sinonn si vous êtes en quête d’un mmorpg plus passionnant, vous pouvez passer votre chemin.
Certes, mais celui-ci semble différent de ses congénères : point d’univers médiéval fantastique ou futuriste, voici un jeu qui se déroule presque à l’heure actuelle pourrait on dire. Bon, on ne va pas s’étendre sur le scénario qu’ont choisi les développeurs pour leur bébé, si ce n’est que le monde a été ravagé par une catastrophe radioactive quelconque et que les villes sont maintenant protégées par des super héros tels que vous. Rien de bien original à ce niveau, donc.
Vous êtes donc dans la peau d’un surhomme, dont vous aurez au préalable défini les caractéristiques : pouvoirs, taille, poids et corpulence. C’est un des points fort du jeu, d’autant plus que vous pourrez vous en donner a cœur joie en créant le costume de votre avatar. Il est donc très rare de croiser son clone. C’est même quasi impossible.
Quant aux différents talents disponibles, ils sont tellement variés que l’on s’y perdrait presque. Vous pouvez choisir de nombreuses orientations (télékinésie, électricité, ect…) qui permettront de développer un large panel de compétences.
Bon, attaquons le jeu en lui-même. On entre dans la ville, Paragoon city. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est beau. De grandes esplanades, des passants (trop peu à mon goût), des immeubles gigantesques : vous voilà prêt à en découdre avec la racailles qui pollue la métropole, après un court mais clair tutorial. Les missions deviennent de plus en plus difficiles et nécessitent ensuite l’aide de vos amis pour nettoyer ce qu’on pourrait appeler des donjons : les repaires infestés de gangsters. Ces derniers sont des « instances » : aucun autre joueur, hormis ceux appartenant à votre groupe, ne viendra perturber votre progression a l’intérieur. En général, on doit tuer un boss pour libérer un otage, mais ce n’est pas bien passionnant. Répétitifs a souhaits, les combats permettent seulement de faire l’étalage de vos pouvoirs. Malgré cela, une autre originalité du jeu fait son apparition : la possibilité d’être pris comme disciple par un perso d’un niveau plus élevé et ainsi d’avoir, dans un rayon de trente mètres autour de lui, la même force que votre maître. Idéal pour participer a des sorties avec des groupes plus expérimentés.
Etant donné que vous contrôlez un super héros, le jeu est plutôt orienté baston, d’autant plus que vous avez différents rôles, tels que Tank (costaud et résistant) ou Healer (qui se fera une joie de vous garder en vie). Mais l’interface reste classique, on appuie sur un bouton pour déclencher une action et c'est parti. Malheureusement, les combats sont rapides, et il devient souvent difficile de saisir le bon bouton au bon moment. Les développeurs ont tout de même créé un système qui permet de lancer un coup à l’avance. Système très agréable, mais qui montre ses limites quand la situation change et que l’action prévue se révèle inutile.
Un RPG sous entend un vaste choix de quêtes a accomplir. C’est ici le cas, mais elles se ressemblent beaucoup. Tuer tant de gangsters, dénicher un de leur chefs, récupérer un produit sont des objectifs qui reviennent souvent. Dommage.
Alors oui, très drôle et prenant au début, City of Heroes n’en reste pas moins lassant sur la longueur. On s’amuse beaucoup avec les pouvoirs de son personnage, mais le manque d’équipement, d’évènement, d’évolution du monde et de diversité des donjons (certains sont exactement semblables, même dans des endroits différents) fait que l’ennui pointe souvent a l’horizon. Même si les environnements changent suivant les zones, on est beaucoup moins dépaysé que dans World of Warcraft, la sangsue des Mmorpg actuels.
Le jeu aurait pu se rattraper avec un mode PVP, malheureusement, ce dernier n’a pas encore été intégré, City of Heroes étant donc pour l’instant entièrement dédié au PVE. Patience donc, car City of Vilains devrait bientôt voir le jour. Mais il est décevant que la création de super vilains nécessite un add-on. Prendrait on les joueurs pour des vaches à lait ? Espérons simplement que cette suite relève vraiment la qualité de ce jeu, qui dispose d’un énorme potentiel encore inexploité.
Si vous êtes un fan de l’univers représenté, il peut donc être valable d’acheter ce jeu. Sinonn si vous êtes en quête d’un mmorpg plus passionnant, vous pouvez passer votre chemin.
