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Test Agatha Christie : Meurtre Au Soleil (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 23 Novembre 2007 , PC Sortie le 21 Novembre 2008 , Plus de tests sur Nintendo Wii
Publiée le 03/12/2007 à 00:12, par NatasFH

Test de Agatha Christie : Meurtre au Soleil

Depuis maintenant 2005, chaque fin d’année voit fleurir en rayon son adaptation d’un roman d’Agatha Christie. Après Les Dix Petits Nègres (ou Devinez qui ? ) et Le Crime de l’Orient Express voici venir Les Vacances d’Hercule Poirot. Une aventure calme et bucolique qui rendra le sommeil à celles et ceux qui en manquent.

L'exotisme du DevonRetour au sommaire
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Comme quoi, tout est relatif...
Situé au Sud – Ouest de l’Angleterre, le comté de Devon offre à ses touristes fortunés des paysages et des îles reposants au possible. C’est dans cette province que le célèbre détective Hercule Poirot vient passer son été 1940, sur l’Ile des Contrebandiers. Comme une ombre suivant son homme, le meurtre et le mystère suivent le fin limier partout où il pose ses guêtres. Un crime odieux a donc lieu sur place et l’irremplaçable Poirot découvre en quelques jours l’identité du coupable du meurtre de miss Elena Stuart, splendide actrice à l’apogée de sa gloire. C’est en tout cas ce que l’intéressé raconte à son ami Hastings. Tous deux sont confortablement installés dans les bureaux londoniens du détective, à attendre patiemment le début des bombardements allemands… Pour tuer le temps, les deux comparses décident donc de s’amuser entre gentlemen. Poirot propose ainsi à son ami de le mettre en situation sur l’île de ses congés et de le guider au cours de l’enquête en lui faisant revivre ces événements sanglants et paranormaux. Enfin seulement ceux qui ont trait à l’enquête, les situations et personnages inutiles sont donc éludés pour une investigation plus directe et plus drôle.

Nous voilà donc embarqué sur cette île, quelques semaines auparavant, dans la peau du sieur Poirot. Ayant gentiment effacés les protagonistes inutiles, les lieux paraissent souvent bien vides pour une station balnéaire. On apprend également que l’évacuation du territoire a déjà débutée en prévision d’une attaque allemande. Ceci explique cela. Commence enfin l’exploration et la récolte d’objets proprement dites. Une aventure qui débute dans la paix et la sérénité puisque aucun but réel ne nous est attribué. Poirot flâne, discute, aide son prochain et agace le joueur. En effet, l’éminent inspecteur parle de lui-même à la troisième personne. Exactement comme Alain Delon dans les guignols de l’info. Quel antipathique héros que voilà. A force de « Poirot ne se mouille pas » et autres « Poirot n’emprunte pas les échelles » une folle envie de le gifler le Poirot se fait sentir rapidement. Mais passons. L’intérêt d’un point & click ne se trouve bien souvent pas dans le charisme de son personnage principal mais dans la qualité de son intrigue et la pertinence de ses situations ou systèmes d’investigation. « Poirot ne perd jamais. » Pourtant, c’est pas gagné…


Valium + soleil = mauvais cocktailRetour au sommaire
valium-soleil-mauvais-cocktail
Le "fameux" doigt de la suspicion. Mais qu'est-ce que !!??
Car si incarner un personnage emblématique bien qu’aux antipodes de la sympathie puisse plaire à certains, ils risquent de vite déchanter. Plus de la moitié du jeu se déroule sans que le moindre crime ne survienne. A l’image de l’intérêt général qui s’effrite un peu plus à chaque instant on se demande vite ce qu’on fait là. On avance sans conviction dans des décors agréables mais peu nombreux, le tout en ramassant pierres et bouteilles vides rencontrées sur son parcours. Pour quoi faire ? On le devine en progressant. Le jeu démarrait pourtant sous de bons hospices. Les décors en premier lieu resplendissent de qualité sans pour autant déborder de détails. Le ciel par exemple, avec sa couche de nuages parcourant l’écran transpire tout simplement le réalisme. Un bon point donc mais qui va se sentir bien seul face aux défauts du soft. Les personnages pour leur part ressemblent à des statues de cire inexpressives et la synchronisation labiale est parfois correcte mais trop souvent inexistante. Les animations enfin nous présentent un détective qui semble atteint de la maladie de Parkinson tant il tremble lors de ses déplacements.

Pour ce qui est du jeu en lui-même, AWE Games ne s’est pas trop creusé le citron. Les fans de jeu d’aventure y trouveront leur compte, c’est sûr : inventaire, bloc notes, liste de suspects, chronométrage des trajets d’un point à un autre… Tout le nécessaire du parfait détective privé répond présent mais tout cela correspond aux six premières heures de jeu : classique et ennuyeux. Aucune motivation, aucun pic émotionnel ne vient réveiller le joueur obligé de se perfuser son thermos de café pour éviter l’endormissement en sursaut. Mais on continue, on s’accroche, après six heures de jeu on veut le voir le meurtre. Du sang et des pleurs ! Oubliez tout de suite vous ne trouverez ni l’un ni l’autre. Hormis peut-être les larmes de déception qui couleront sur les joues des plus dépités. Car si le scénario piétine affreusement, la narration de son côté fait preuve d’une mollesse somme toute égale à l’ensemble. Les dialogues sont truffés d’incohérence, les doublages dégoulinent de paresse, les sous-titres sont truffés de fautes et Hastings parvient à faire réaliser à Poirot des actions que ce dernier dit lui-même ne pas avoir accomplies. Hercule Poirot nous offre également la possibilité d’utiliser le doigt de la suspicion. Une horreur sans nom se résumant à un index posé sur le bord d’un cendrier et pointant une action en fonction du nom qu’on lui jette en pâture. Une idée peu ragoûtante et finalement inutile au détective attentif. Une bonne idée, qui fonctionne celle-là, est la possibilité de faire ce que l’on veut quand on veut en laissant libre l’ordre dans lequel on remplit ses objectifs. Le titre d’Atari parvient ainsi à s’affranchir d’une linéarité inhérente au genre. Un second point positif mais qui ne relèvera pas le niveau de cette adaptation qui ne sait pas elle-même quel titre porter…


Les années se suivent et se ressemblent étrangement pour les jeux estampillés Agatha Christie. Les Vacances d’Hercule Poirot (ou Meurtre au Soleil, je ne sais plus) est d’un ennui inimaginable. L’antipathie ressentie pour son héros, l’incohérence des dialogues et du scénario, les outils mis en avant totalement inutiles et le classicisme fainéant général classent Meutre au Soleil (ou Les Vacances d’Hercule Poirot, allez savoir) dans la catégorie des point & click totalement dispensables.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 9.0
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Très bon
meurtre au soleil bonne intrigue cest l'fun de se creuser la tete a deux avec ma femme sa nous apris 3 semaine par les soir pour le terminer
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