[Rome : Total War] Pr�sentation des factions du jeu
Hannibal Barca. Jules C�sar. Vercing�torix, le seigneur de guerre gaulois : Rome Total War vous permet d'incarner un de ces importants g�n�raux en commen�ant � jouer pour l'une des trois factions romaines : les Julii, les Brutii ou les Scipii. Une fois d�verrouill�es, les autres factions interviennent (parmi elles, les Egyptiens et les Grecs).
Les JuliiRetour au sommaire
Rome est un endroit o� la tradition et l'histoire comptent pour beaucoup. Les l�gendes de la fondation de la ville sont importantes, et les puissantes familles patriciennes descendent directement des premiers compagnons de Romulus. Ces temps h�ro�ques exigeaient des actions rapides et nettes, et c'est l� une tradition que les Romains, volontiers conservateurs, ont conserv�e. Les romains, y compris la famille des Julii, vont au bout de la politique et de la guerre.Le destin n'a pas toujours �t� tendre pour les Julii. C'est une famille patricienne, mais dont l'�toile n'a pas toujours �t� montante. Les fortunes de la famille ont connu des hauts et des bas au cours des si�cles, au point qu'on les consid�re vaguement comme des parvenus, fra�chement pourvus de richesses, de pouvoir et d'autorit�. Ayant connu dans le pass� position et statut, les autres puissantes factions de Rome regarde avec un peu de m�pris ces �nouveaux hommes� de Rome. Les Julii ont d� se faire aux r�alit�s de la politique et du pouvoir, et ont cultiv� leur popularit� aupr�s des gens simples. Rome est encore dirig� par le S�nat, mais les Julii savent que le peuple a son mot � dire. Le S�nat et les patriciens ont besoin que les pl�b�iens approuvent au moins leurs actions.
Cette attitude populiste envers le petit peuple met les Julii en porte-�-faux avec les autres grandes familles. Difficile de savoir pour l'heure quelle approche m�nera au plus grand pouvoir au sein de Rome. Les Julii ont un commandement militaire en Italie du Nord, ce qui signifie qu'ils seront aux premi�res loges de toute guerre contre les barbares. Un succ�s l� se traduira par un plus grand pouvoir � Rome, car la foule aime les vainqueurs...

CarthageRetour au sommaire
Selon la tradition, Carthage a �t� fond�e par la reine Didon qui s'�tait enfuie de Ph�nicie apr�s l'assassinat de son mari par son fr�re. M�me en ces temps de l�gende il y avait un lien avec Rome, car En�e de Troie, le p�re des Romains, �tait l'amant de Didon avant de l'abandonner. Dans sa douleur, elle se tua, maudissant En�e et ses descendants.Carthage (dont le nom signifie 'nouvelle ville') continua � prosp�rer, colonie ph�nicienne qui surv�cut � la disparition de sa m�tropole. Les Ph�niciens (et leurs successeurs Carthaginois) invent�rent le verre et les bir�mes et devinrent de grands commer�ants gr�ce � leurs remarquables marins. Avant m�me que les Grecs n'atteignent la M�diterran�e occidentale, Carthage �tait d�j� une grande cit� prosp�re, dont la puissance �tait li�e � sa ma�trise des mers. Les colonies carthaginoises (colonies d'une ancienne colonie) dominaient les mers (Barcelone fut nomm�e d'apr�s la c�l�bre famille Barca). Carthage est une puissance maritime, avec une petite classe de propri�taires terriens capables de fournir des forces terrestres. Cela n'avait pas d'importance aussi longtemps que Carthage continuait � �tre riche. Ses coffres �taient assez grands pour payer des mercenaires en abondance en cas de besoin.
Et c'est cette richesse, cette ma�trise du commerce et cette expansion vers l'Italie qui mena � la confrontation directe de Carthage avec Rome �mergeant. Il est peut-�tre temps pour la mal�diction de Didon de s'accomplir...

Les ScipiiRetour au sommaire
La fondation de Rome a �t� violente, annon�ant les luttes intestines politiques et militaires entre les grandes familles de la ville. Romulus a assassin� Remus et s'est couronn� roi avant de donner son nom � la ville. Les familles patriciennes de Rome disent descendre des aventuriers, des exil�s et des guerriers que Romulus a recrut�s pour �tablir sa cit�. Les Scipii comptent au nom de ces vieilles lign�es.Ils ne sont sans doute pas du tout premier rang, ce qui signifie qu'ils br�lent de prouver qu'ils sont les �gaux des autres Romains. Ils sont tout de m�me de nobles aristocrates et ce depuis fort longtemps. Ce sont des gens importants, habitu�s aux privil�ges de leur rang et au pouvoir, d�cid�s � servir Rome et leur famille. Ils ont fourni des dirigeants et des g�n�raux tr�s capables : les deux vont de paire � Rome, car on n'a gu�re de succ�s politique sans triomphes militaires.
Ils diff�rent pourtant des vieilles familles romaines sur quelques points. D'abord, ils sont extraordinairement riches. La richesse est une chose, et le pouvoir qui l'accompagne, mais leur usage de la richesse a parfois surpris les Romains les plus conservateurs (et les Romains sont particuli�rement conservateurs). Les Scipii ont aussi du go�t pour la culture grecque, ce qui d�concerte les familles traditionnelles. Mais en d�pit de ces entorses � la tradition, les Scipii ont des comp�tences politiques et militaires suffisantes pour hisser leur famille au sommet de Rome, et en faire, qui sait, les dirigeants du monde. Ils ne contr�lent directement que quelques provinces en Italie et en Sicile, mais leurs ambitions sont sans limite� et r�alistes.

EgypteRetour au sommaire
Apr�s la mort d'Alexandre le Grand, l'empire qu'il avait cr�� se disloqua � une vitesse remarquable. Son empire �tait le plus grand qu'on ait jamais vu, et ses g�n�raux se combattirent pour remplacer un homme dont aucun n'avait la stature. Ils ne parvinrent qu'� maintenir en un tout des bribes de l'ancien empire d'Alexandre.L'Egypte �tait une partie de cet empire et son anciennet� a de quoi laisser songeur. Elle est maintenant dirig�e par les Pharaons grecs, les descendants de Ptol�m�e I, un des meilleurs g�n�raux d'Alexandre. La dynastie des Ptol�m�e s'est rapidement adapt�e � la mani�re de vivre �gyptienne et a adopt� le mode de vie royal des Pharaons : y compris le statut divin et le mariage consanguin du Pharaon et de sa soeur. Tous les Pharaons de la dynastie s'appellent Ptol�m�e, et leurs s�urs Cl�op�tre, selon la tradition �gyptienne.
L'Egypte est une terre riche et un centre de culture hell�nique. Les Pharaons ptol�ma�ques disposent d'un formidable royaume et constituent une puissance majeure en M�diterran�e orientale. Leur potentiel guerrier contre les autres parties de l'ancien empire d'Alexandre se montre remarquable et l'Egypte pourrait bien repousser ses fronti�res au-del� du Nil...

Les BritonsRetour au sommaire
Les Britons ressemblent beaucoup aux Gaulois, ils viennent tous de la m�me souche celtique apr�s tout, et nombre de tribus sont partag�es entre la Gaule du Nord et les �les britanniques. La mer n'est pas une fronti�re. Les Britons ont une culture sophistiqu�e, o� s'�panouissent le commerce et les liens du sang, ils disposent de villages bien organis�s, d'une classe marchande modeste mais en expansion et de liens commerciaux imm�moriaux avec le monde. Les Ph�niciens, par exemple, viennent dans les �les acheter de l'�tain et du plomb.Ils ont aussi de fi�res traditions de guerriers. Les Britons sont des combattants f�roces et leur apparence para�t d'une effrayante sauvagerie � leurs ennemis. Ils se peignent en bleu, ne pensent pas au danger, h�rissent leurs cheveux en pointes monstrueuses. La description ult�rieure par les Romains des Britons : �Brittunculi�, m�chants petits Britons, n'est peut-�tre qu'en partie m�prisante : elle veut sans doute aussi les faire para�tre moins terribles. Car les Britons peuvent �tre terribles : la d�faite ou l'esclavage ne les abattent pas. Ils cherchent � se venger et le font de mani�re brutale. Leur religion druidique peut para�tre sauvage aux �trangers, avec son lot de sacrifices humains. Leur mani�re de faire la guerre implique de l�gers chariots maniables dont le bruit seul peut faire fuir plus d'un homme brave.
Depuis leur �le, les Britons ont des raisons d'avoir confiance. Ils sont un peuple �nergique dot� d'une tradition de bravoure et prot�g� par les dieux. D�fendus de l'invasion par la mer, ils peuvent planifier la conqu�te du continent...
