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Publi�e le 19/08/2005 � 00:08, par reardon

Le mythe de l�Atlantide et les jeux video

Le mythe de l�Atlantide a inspir� quelques jeux vid�o, principalement des jeux vid�o d�aventure au point que l�on pourrait pratiquement dire que l�Atlantide en est l�un des th�mes r�currents. Propice � l�imaginaire, et oscillant entre po�sie (Atlantis 2) et rationalit�, il permet aux concepteurs de multiplier les lieux de l�exploration, d�entamer des qu�tes bas�es fr�quemment sur des sources n�es d�une r�alit� arch�ologique ou litt�raire (cr�ne pr�cieux, orichalque), de livrer un personnage � un univers hostile (ruines, jungle, profondeurs marines), technologiquement avanc�, de faire des recoupements avec d�autres mythes (extraterrestres, tr�sors nazis). Le th�me du complot se m�le parfois � la th�orie des Anciens Astronautes (de Erich Von D�niken). Mais qu�en est-il de ce mythe ? Comment les concepteurs l�ont-ils adapt�s ? Qu�est devenue l�Atlantide ?

R�alit� du Mythe : les Dialogues de PlatonRetour au sommaire
L�Atlantide est apparue pour la premi�re fois dans deux dialogues de Platon (428-347 avant JC) : le Tim�e et le Critias.

Dans le Tim�e, Platon aborde l'histoire des Atlantes essentiellement sous l�angle de la guerre de conqu�te qui les oppose aux Ath�niens. Il mentionne le d�luge qui conduit � la disparition de l'�le de l'Atlantide.
Un pr�tre �gyptien s�adresse au grec Solon : � � Vous ne parlez que d'un seul d�luge, mais plusieurs l�ont pr�c�d�. Vous ignorez que la plus parfaite des races humaines a v�cu sur vos terres et que c'est de celle-ci (�) que votre ville tire son origine ; votre ignorance provient de ce que les survivants de cette destruction, durant quelques g�n�rations, moururent sans laisser d��crits. (�)

Nos textes rapportent que votre cit� (Ath�nes) an�antit une arm�e immense qui venue de l'oc�an Atlantique, d�ferlait arrogante sur l'Europe et l'Asie. On pouvait en effet alors traverser cet oc�an, car existait une �le � proximit� du d�troit que vous appelez les Colonnes d'Hercule (Gibraltar). Cette �le �tait plus grande que la Libye et l'Asie r�unies ; de l�, on pouvait se rendre sur les autres �les et de celles-ci atteindre le continent. (�)

Dans cette �le de l'Atlantide, des rois avaient �tabli un extraordinaire pouvoir sur l'�le enti�re, ainsi que sur beaucoup d'autres �les et une partie du continent. Ils r�gnaient en outre de la Libye jusqu'� l'�gypte et de l'Europe jusqu'� la Tyrrh�nie. Cette puissance, r�unissant un jour toutes ses forces, entreprit d'asservir simultan�ment votre pays, le n�tre et tous les peuples de ce c�t� du d�troit. (�)

Mais, dans la p�riode qui suivit, des tremblements de terre et des inondations extr�mes se produisirent et en l�espace funeste d�un jour et d�une nuit, tous les combattants furent engloutis ensemble dans la terre b�ante et l��le Atlantide disparut dans la mer. (..)
Dans le Critias, Platon fait une description d�taill�e de la grandeur de l�Atlantide s�achevant brutalement sur le ch�timent des Atlantes d�j� �voqu� dans le Tim�e.

Ce texte d�bute par la fondation d�Atlantide fruit d�un partage des Dieux. Platon passe ensuite � la description des lieux :
� ...Pos�idon, ayant obtenu l'�le Atlantide, installa les enfants qu'il avait eu d'une mortelle (Clit�) � cet endroit de l��le que je vais d�crire. Partant de la mer et jusqu�au centre de l��le, s'�tendait une plaine superbe et tr�s fertile. Dans son prolongement, � une distance d'environ cinquante stades (pratiquement 9 Kilom�tres), s��levait une petite montagne.
" Pass�s les trois ports ext�rieurs, un mur circulaire commen�ant � la mer et distant partout de cinquante stades de la plus grande enceinte et de son port venait fermer au m�me point l'entr�e du canal du c�t� de la mer...."


Les ressources naturelles de l'Atlantide

- D'Atlas naquit une race estimable : le roi le plus �g� transmettant le pouvoir � l�a�n� de ses descendants, ils purent ainsi le conserver pendant de nombreuses g�n�rations. Leur richesse �tait si abondante qu'aucune dynastie royale ant�rieure n'en eut jamais autant et qu'il fut difficile de l��galer par la suite. Tout ce qui pouvait �tre acquis en ville ou en dehors, l��tait par eux. De plus, de par leur souverainet�, l'�le elle-m�me leur fournissait la plupart de ce qui �tait n�cessaire � leur vie, bien que beaucoup de produits leur venaient de l'ext�rieur.

- En premier lieu, m�taux solides et mall�ables �taient extraits de la mine ainsi que ce m�tal qui actuellement n'est plus qu'un nom, l'orichalque : on l�extrayait de la terre en de nombreux endroits de l'�le et c��tait le plus pr�cieux des m�taux de cette �poque en dehors de l'or.

- En second lieu, il y avait surabondance de tout ce que la for�t peut fournir pour les travaux des charpentiers et pour nourrir largement tous les animaux, domestiques ou sauvages, en particulier les tr�s nombreux �l�phants.

- Pour les autres, qu�ils paissent dans les mar�cages, les �tangs et les fleuves, ou en montagne ou en plaine, les p�turages �taient foisonnants.

- L��le produisait en outre toutes sortes d'odorif�rants (racines, herbes, bois et s�ves de fleurs ou de fruits distill�es goutte � goutte) et de grandes vari�t�s de fruits : fruits cultiv�s, fruits secs pour notre alimentation ou que nous appelons c�r�ales et qui nous servent � obtenir la farine, fruits ligneux destin�s aux boissons, � l�alimentation et aux onguents, fruits �cailleux pour notre plaisir et difficiles � conserver et fruits digestifs soulageant les exc�s apr�s les repas.


La capitale de l'Atlantide

B�n�ficiant de ces richesses naturelles, ils purent �difier des temples, des palais royaux, des ports, des arsenaux dans leur capitale comme ailleurs dans le pays.

Ils jet�rent d�abord un pont sur les anneaux de mer qui circonvenaient l'antique m�tropole pour ouvrir une voie vers l'ext�rieur et vers le palais royal. Celui-ci, �difi� � l�endroit o� avait r�sid� le dieu avait �t� l�une des premi�res constructions et avait �t� am�nag� au fil du temps par la filiation de ses royaux occupants, chacun s�effor�ant de surpasser par le luxe son pr�d�cesseur. Cette construction stup�fiait par ses dimensions et sa beaut�.

En partant de la mer, ils perc�rent un canal de 3 pl�thres de large (environ 90 m), de 100 pieds de profondeur (30 m) et de 50 stades (9 km) de long jusqu'au cercle ext�rieur permettant ainsi � la mer de remonter jusqu'� lui comme si cela avait �t� un port desservi par un chenal suffisamment large et profond pour la navigation des plus grands vaisseaux. Ils ouvrirent de m�me les anneaux de terre qui entouraient les anneaux de mer, pour permettre � une tri�re d�emprunter cette voie puis les couvrirent, rendant l� la navigation souterraine. Ces anneaux disposaient en effet d�une hauteur suffisante par rapport � la mer : les plus grands de ceux-ci, l'anneau de terre ext�rieur et l�anneau de mer vers lequel la mer avait �t� amen�e par la perc�e d'un canal, avaient 3 stades de largeur (plus de 500 m) ; les 2 anneaux suivants (de mer et de terre) faisaient 2 stades de large (plus de 350 m) ; l'anneau de mer qui encerclait l'�le centrale avait 1 stade de large (pr�s de 180 m).

L'�le sur laquelle se trouvait le palais royal avait un diam�tre de 5 stades (pr�s de 900 m). Ils l�entour�rent d'un rempart de pierre, dress�rent des tours et ouvrirent des portes sur les ponts dans l'axe des passages maritimes ; la pierre taill�e provenait du pourtour de l'�le centrale et des anneaux de terre et variait en couleur selon sa provenance : blanche, noire ou rouge ; aux emplacements o� ils avaient extrait cette pierre, ils firent deux bassins int�rieurs couverts.
Certains des b�timents furent construits sans ostentation, pour les autres, ils eurent recours � la vari�t� des pierres donnant � ces lieux un charme ind�niable.
Les m�taux furent utilis�s comme enduit : le bronze sur le pourtour du rempart de l'anneau ext�rieur, l��tain sur celui de l'anneau int�rieur, et l�orichalque avec ses reflets de feu, sur celui qui entourait l'acropole.
� l'int�rieur de l'acropole, se trouvait le palais royal.

Au coeur m�me de l'acropole, l� o� ils avaient enfant�s la race des dix rois, se dressait le temple sacr� de Clit� et de Pos�idon dans une enceinte d�or. C�est l� que tous les ans avaient lieu des sacrifices saisonniers. Le temple de Pos�idon mesurait un stade de long et trois pl�thres de large (180 m sur 90) et avait une hauteur proportionn�e. Tout l�ext�rieur �tait couvert d�argent � l�exception des ar�tes qui �taient d�or. Si l�int�rieur demeurait inaccessible, murs, colonnes et sols �taient recouverts d�orichalque tandis que le plafond d'ivoire �tait d�cor� d'or, d'argent et d'orichalque encore. A l�int�rieur, on trouvait de nombreuses statues, offrandes de simples particuliers mais la plus imposante car elle atteignait le plafond, �tait en or et repr�sentait le dieu sur un char tir� par six chevaux ail�s et entour� de cent N�r�ides chevauchant des dauphins. A l'ext�rieur, tout autour du sanctuaire, se trouvaient �galement un grand nombre de statues d�or honorant les femmes et les descendants des 10 rois ainsi que des offrandes votives (petites bougies) faites par les rois eux-m�mes ou par des particuliers originaires tant de la cit� que des r�gions sur lesquelles ils r�gnaient.

Un autel de par sa grandeur et sa facture �tait � la mesure de cette construction tout comme le palais royal �tait � la mesure de la grandeur de l'empire et de l'ornementation du sanctuaire.

Ils disposaient de deux sources in�puisables : l�une au courant frais, l�autre au courant chaud � la qualit� irr�prochable et au d�bit abondant.
Autour d�elles, ils avaient b�ti des �difices, plant� des arbres, am�nag� des bassins � ciel ouvert et d�autres couverts pour les bains chauds en hiver. Les bassins r�serv�s aux rois �taient s�par�s de ceux des particuliers et de ceux des femmes. Ils en avaient d�autres encore pour les chevaux et les autres b�tes de somme et tous �taient particularis�s par leur ornementation.

Les eaux perdues qui s�en �coulaient �taient dirig�es vers le sanctuaire de Pos�idon sur lequel avaient �t� plant�s des arbres de toutes essences merveilleusement beaux et gigantesques gr�ce au sol fertile, puis conduites au moyen de canalisations longeant les ponts vers les anneaux ext�rieurs.

Sur les deux �les circulaires, de nombreux temples consacr�s � des dieux tout aussi nombreux avaient �t� �difi�s. S�y trouvaient �galement quantit� de jardins et de gymnases, r�serv�s aux hommes pour les uns, aux chevaux pour les autres. Pr�s du milieu de l��le la plus grande, un hippodrome d�un stade de largeur y avait �t� am�nag�, le tour de l��le destin� aux courses de chevaux �tant demeur� libre.

Autour de cet hippodrome, les habitations �taient pour la plupart destin�es aux gardes ; ceux qui parmi eux s��taient distingu�s par leur fid�lit� b�n�ficiaient d�un poste pr�s de l�acropole tandis que les meilleurs d�entre eux �taient log�s � l'int�rieur m�me de celle-ci, � proximit� des demeures royales.

Les arsenaux �taient remplis de tri�res (gal�res grcques) et de tous les �quipements adapt�s.
L�environnement de la demeure royale se pr�sentait ainsi : pass�s les trois ports ext�rieurs, un rempart circulaire partout distant de cinquante stades partait de la mer et se refermait sur lui-m�me � l'embouchure du grand canal. Ce rempart �tait enti�rement couvert de maisons adoss�es les unes aux autres.

Le grand canal et le plus grand des ports regorgeaient de navires marchands et de n�gociants venus de partout qui du fait de leurs conversations et des multiples bruits occasionn�s par un tel d�ploiement de population, produisaient un vacarme �pouvantable de jour comme de nuit.
Il faut � pr�sent essayer de pr�ciser comment se pr�sentait le reste du pays.

L�ensemble du territoire �tait, para�t-il, fort �lev� par rapport au niveau de la mer et s�achevait sur elle en �-pics alors que la plaine enti�re autour de la cit�, totalement cern�e par une cha�ne montagneuse s��tendant jusqu�� la mer, �tait plane et oblongue et mesurait quelques trois milles stades sur ses c�t�s et deux mille stades en son milieu (350 Kms sur 250).

Cette r�gion �tait orient�e vers le sud et � l�abri du vent du nord.
Dans les montagnes qui l'entouraient se trouvaient de nombreux villages tr�s peupl�s, des fleuves, des lacs, des prairies grasses nourrissant tous les animaux et une for�t �paisse, fournie et vari�e, ressource in�puisable pour l'ensemble des ouvrages et pour chacun d'eux en particulier.

Pendant fort longtemps, cette plaine avait �t� transform�e par la nature aussi bien que par de nombreux rois.
� l'origine, elle avait � peu pr�s la forme d�un quadrilat�re r�gulier plus long que large. Ce qui lui manquait avait �t� compens� par un foss� creus� sur le pourtour. Pour ce que l�on en sait, mais rappelons que cela nous a �t� rapport�, la profondeur (un pl�thre), la largeur (un stade) et la longueur (dix milles stades) de ce foss� �taient telles que cela semble incroyable qu�un tel ouvrage ait �t� l��uvre de l'homme. Recueillant les eaux des cours qui d�valaient les montagnes, il faisait le tour de la plaine et apr�s avoir atteint la cit� de part et d�autre, allait d�verser ses eaux dans la mer.
Depuis la partie haute du foss�, des canaux rectilignes distants de cent stades les uns des autres et larges de cent pieds avaient �t� creus�s dans la plaine jusqu�au foss� proche de la mer. C�est par l� qu��tait achemin� le bois des montagnes pour la cit� et par bateaux, les produits saisonniers gr�ce � des chenaux transversaux.
Et deux fois par an, les fruits de la terre �taient r�colt�s, gr�ce en hiver aux eaux envoy�es par Zeus et en �t� � celles que donnait la terre par l�irrigation des canaux. (�) �

Platon expose �galement le cadre administratif de ce gouvernement autocratique d�Atlantide, la juridiction et les sacrifices rituels de taureaux � Pos�idon pr�c�dant les actes de justice consign�s sur des tablettes d'or.


Voici donc � peu pr�s ce qu�il en est du texte de Platon sur lequel se sont pench�s de nombreux th�oriciens et en particulier, le dernier en date d�une longue tradition, Erich von D�niken.

La th�orie des Anciens Astronautes d�Erich Von D�nikenRetour au sommaire
Von D�niken ne se cantonne pas � l�Atlantide et c�est en cela qu�il nous int�resse.

Erich Anton Paul von D�niken est n� le 14 avril 1935 � Zofingue (Zofingen), dans le canton d'Argovie (Suisse).
Il fait des �tudes primaires � Schaffhausen, puis il int�gre le Coll�ge St. Michel de Fribourg o�, durant ses ann�es de secondaire, il s�int�ressera � l'arch�ologie et � la futurologie, aux voyages dans l'espace et � la philosophie, et plus particuli�rement � la philosophie des religions. L��lectronique et � la biologie mol�culaire ne le laissent pas non plus indiff�rents.
Il se marie en 1960 ; sa fille Cornelia na�t en 1963.
En 1968, son premier roman est �dit� : Souvenirs du futur (Erinnerungen an die Zukunft: ungel�ste R�tsel der Vergangenheit). Dans cet ouvrage, l�auteur tente d��tayer l'hypoth�se de la visite de la Terre par ce que l�on d�signe sous le nom des "anciens astronautes" en s�appuyant sur de nombreuses r�f�rences litt�raires et des constatations arch�ologiques.
Mais c�est surtout Chariots of the Gods ? qui pose les jalons de sa th�orie. Selon lui, la Bible comme d'autres textes sacr�s du monde entier, r�v�le que des �tres venus d�autres plan�tes et pris pour des dieux par nos anc�tres, les auraient f�cond�s. Pour D�niken, ces textes cod�s portent les t�moignages de la venue d'ovnis habit�s. Ainsi explique-t-il l��dification des pyramides ou des statues de l'Ile de P�ques, comme les g�oglyphes de Nazca et quelques autres grands myst�res de l�humanit�.

La bibliographie suivante n�est pas compl�te mais donne une id�e de la direction que prend la r�flexion de Von D�niken.
1969 Retour aux Etoiles (Zur�ck zu den Sternen)
1972 "Aussaat und Kosmos" avec pour sous-titre "Spuren und Pl�ne au�erridischer Intelligenzen"
1973 "Meine Welt in Bildern - Bildargumente f�r Thesen, Spekulationen und Erforschtes" ("Mon monde en images - Arguments iconographiques pour des th�ses, des sp�culations et des �tudes")
1974 "Erscheinungen" : Le livre des apparitions. Fiction ou r�alit� ? - Livres proph�tiques - La foi soul�ve les montagnes - Ph�nom�nes de mat�rialisation, publi� chez Albin-Michel dans la collection "Les chemins de l'impossible", 1975
1977 "Beweise - Lokaltermin in f�nf Kontinenten" (Preuves des Civilisations Extra-terrestres)
1979 "Lexikon der Pr�-Astronautik" (Lexique des Anciens Astronautes) en collaboration avec Ulrich Dopatka.
Dans les ann�es 80, il tente de prouver la pr�sence des dieux dans les civilisations antiques (du m�galithique aux Egyptiens).
1992 Der G�tter-Schock
En 1996, la cha�ne RTL produit le film "Extraterrestres - ils reviennent ?" de et avec Erich von D�niken qui sera suivi par 4,9 millions de t�l�spectateurs.
En 2003 Erich von D�niken contribue � l�ouverture � Interlaken d�un parc d'attraction "Mystery Park" centr� sur les grands myst�res de ce monde.

Aujourd'hui, Erich von D�niken s�est retir� � Beatenberg, dans les Alpes bernoises, au coeur de la Suisse, � 1200 m au-dessus de la mer et face aux trois g�ants de glace, l�Eiger, le M�nch et la Jungfrau, un lieu symbolique.

Erich von D�niken est donc le grand th�oricien contemporain de l'influence des extraterrestres sur l'�volution des civilisations humaines : selon lui les extraterrestres ont laiss� partout des indices de leur passage : pyramides mayas ou �gyptiennes, site de Stonehenge ou encore piles de Bagdad. Les t�moignages ne manquent pas. Il n�est qu�� les d�crypter. La th�orie des Anciens Astronautes s�inscrit dans une longue tradition remontant au Gnosticisme, une h�r�sie condamn�e par les responsables de l�Eglise aux balbutiements de celle-ci, et traversant les si�cles jusqu�au 19�me pour rena�tre sous une nouvelle forme en 1875 parmi les membres de la Soci�t� Th�osophique de Madame Blavatsky (La doctrine secr�te, 1888). Dans cette approche, occultisme et �sot�risme ne sont jamais tr�s loin et la transmission par la franc-ma�onnerie rosicrucienne ne fera que rajouter une pierre � l��difice jusqu�� ce qu�en 1947, soient signal�s les premiers ovnis.

Voici pour r�sumer ce en quoi consiste la Th�orie des Anciens Astronautes :
� La th�orie des Anciens Astronautes est une sp�culation ufologique, surtout popularis�e par Erich Von D�niken, [d�j� envisag�e ant�rieurement comme on vient de le voir et] qui repose sur les hypoth�ses suivantes :
Les civilisations anciennes (�gypte antique, civilisation maya, civilisations andines, etc.) ne poss�daient pas les connaissances n�cessaires pour construire ce qu'elles ont construit ; des �l�ments des textes anciens donnent des indices d'une pr�sence extraterrestre : notamment, certains personnages masqu�s sur des fresques anciennes repr�sentent des astronautes ; d'autres �l�ments repr�sentent des ovnis ou des pistes d'atterrissage ; les extraterrestres ont influenc� le d�veloppement des civilisations. Peut-�tre m�me, auraient-ils alt�r� l'ADN humain pour favoriser l'�volution vers plus d'intelligence. Les peuplades primitives, face aux extraterrestres, auraient consid�r� que ceux-ci �taient des dieux.
Dans le cadre de cette th�orie, les lignes de Nazca, au P�rou, sont notamment consid�r�es comme �tant une piste d'atterrissage pour les extraterrestres, ou bien une sorte de message envoy� par la population locale aux extraterrestres.
Cette th�orie a eu un fort retentissement m�diatique. Elle n'a jamais �t� s�rieusement consid�r�e comme une th�orie scientifique par les historiens ou les arch�ologues, mais elle a donn� lieu � de nombreuses �tudes :
journalistiques, notamment sur Erich Von D�niken et des preuves falsifi�es ;
sceptiques, dans les cercles sceptiques ou z�t�tiques, qui se sont notamment appliqu�s � invalider l'hypoth�se selon laquelle les moyens antiques �taient insuffisants pour produire ce qu'ils ont fait ;
sociologiques, pour se pencher sur l'apparition de ces croyances dans les extraterrestres. Le sociologue Jean-Bruno Renard a surnomm� la th�orie des Anciens Astronautes le N�o-Evh�m�risme. En effet, le philosophe grec Evh�m�re (3�me si�cle av. J.-C.) expliquait la croyance dans les dieux par des personnages illustres qui auraient par la suite, �t� divinis�s par la population. Le N�o-Evh�m�risme suit le m�me principe : les peuplades primitives, face � une technologie sup�rieure, auraient divinis� ces visiteurs en provenance de l'espace en en faisant des dieux. �


L�objet de mon propos n�est pas de prendre partie mais de poser les faits dans le contexte r�duit du jeu d�aventure. Pour ce faire, revenons en aux localisations de l�Atlantide.

La localisationRetour au sommaire
Bien que comme on l�a vu, l�Atlantide surdimensionn�e de Platon se situe � proximit� du d�troit de Gibraltar, nombreuses ont �t� ses localisations pr�sum�es.


1. Tartessos, l��le disparue

Pourtant des arch�ologues allemands Jessen, Henning, Herman ou Schulten identifient l'Atlantide � la fameuse �le disparue de Tartessus, � l'embouchure du Guadalquivir.









2. Canaries et A�ores


Une seconde th�se encore acceptable par rapport au Tim�e et au Critias, serait que les A�ores et les Canaries sont des �mergences de l'ancien empire Atlante. Peut �tre est-ce l�, au milieu de l'Atlantique, qu�Aristote (384-322 av JC), disciple de Platon, situe cette �le baptis�e Antilia par les Carthaginois.

Un j�suite, le P�re Athanasius Kircher (1602-1680), dans son ouvrage Mundus Subterraneus, situe l�Atlantide au milieu de l�Atlantique. Cette th�se est reprise au d�but du 19�me si�cle par Bory de Saint-Vincent (1780-1846), qui dans ses Essais sur les Isles Fortun�es et l'antique Atlantide postule que les Canaries et les A�ores sont des �mergences de l'Atlantide. Cette localisation pratiquement conforme � la tradition platonicienne est encore soutenue par Paul Le Cour (1871-1954), astrologue fran�ais, et Ignatius Donelly (1831-1901), homme politique am�ricain, qui publie "Atlantis: The Antediluvian World" en 1882 dans lequel il postule qu�Atlantis est � l�origine des anciennes civilisations et










3. Bimini, les Bahamas et les Bermudes

Lewis (Thomas Chalmbers) Spence (1874-1955) auteur d�une Encyclopedia of Occultism (1920) et de nombreux titres sur l�Atlantide (The Problem of Atlantis (1924 ; r��dit� en 1974 sous le titre Atlantis Discovered), Atlantis in America (1925), The History of Atlantis (1926; r��dit� en 1968), Will Europe Follow Atlantis? (1942) et The Occult Sciences in Atlantis (1943) opte pour la mer des Sargasses.




En 1930, Edgar Cayce, un voyant am�ricain pr�dit que l�on retrouvera les ruines d�Atlantis pr�s de Bimini, en 1968-1969. En septembre 1968, Mason Valentine, zoologue, pal�ontologue, g�ologue et arch�ologue des fonds marins, d�couvre une centaine de pierres plates de 8 � 10 pieds carr�s, dispos�es r�guli�rement sur une largeur de 300 pieds et une longueur de 1600 : la chauss�e de Bimini. Dimitri Rebikoff, pr�sident de l�Institut de Technologie Sous-marine, cr�ateur du module d�exploration sous-marine P�gase se rend sur le site et multiplie les photos. En 1974, David Zink, pr�historien et explorateur apr�s examen de la Chauss�e au cours de 10 exp�ditions publie The Ancient Stones Speak et The Stones of Atlantis. Zink en conclut que le site est d�origine humaine et vraisemblablement un temple m�galithique similaire � Stonehenge.


3. Sahara et Moyen Orient

D�s le 18�me si�cle, Olivier de Marseille (1726), Eurenius (1754) et Ba�r (1762) situent l'Atlantide en Palestine.
En 1868, un certain Godron la localise dans le Sahara., th�se reprise et affin�e par la suite.

L�ethnologue allemand L�o Frobenius (1873-1938) entreprend une douzaine d�exp�ditions en Afrique Noire entre 1904 et 1935. Il est persuad� d�avoir trouv� l�Atlantide entre le fleuve Niger et l�Oc�an Atlantique.
Le g�ographe Etienne-F�lix Berlioux (1828-1910) penche plut�t pour la situer dans la r�gion des monts Atlas (Maroc) tandis que le g�ologue allemand Paul Bochardt dans un livre qu�il publie en 1927, Platos Insel Atlantis, la localise � proximit� du chott el Hameina, en Tunisie. Un autre allemand l�arch�ologue Herman envisage un autre site tunisien, le chott el Djerid, un vaste lac ass�ch� du Sahara, au sud de la Tunisie et la localise plus pr�cis�ment encore dans l�oasis de Ghlissia appel�e aussi Rhelissia, Rhelissa, El Adara ou Ghulaysiyah.

F. Butavand, dans La v�ritable histoire de l'Atlantide (1925) et L�once Joleaud (1880-1938) optent �galement pour la Tunisie m�ridionale.
Un arch�ologue tr�s controvers� Byron Kuhn de Prorok publie sur ce sujet deux ouvrages Mysterious Sahara (1929) et In Quest of Lost Worlds (1935) et place l�Atlantide dans le Sahara alg�rien.

Cette hypoth�se d�une Atlantide en Afrique du Nord est �minemment dat�e du premier tiers du 20�me si�cle.


5. Scandinavie, Allemagne et autres

Le nationalisme et la fantaisie sont �galement partis prenants.
Olof Rudbeck (1630-1702), un su�dois, dans Atland ou Manheim (Atlantica sive Manheim) (r�dig� de 1679 � 1702) cherche � d�montrer que la Su�de est l'Atlantide.

Jean-Sylvain Bailly (1736-1793), astronome, maire de Paris en 1789 et victime de la Terreur, avait publi� en 1775, le premier tome de son Histoire de l'Astronomie, dans laquelle il d�veloppe- ce qu�il reprendra plus tard dans sa correspondance avec Voltaire : Lettres sur l�origine des Sciences et sur celle des Peuples d�Asie (1777) � la th�orie de Buffon selon laquelle la vie, et par voie de cons�quence l�esp�ce humaine, serait apparue sous les latitudes septentrionales. Les textes anciens font �tat d�un peuple de l��ge d�or, les Hyperbor�ens, qui auraient v�cu dans une r�gion temp�r�e et fertile et o� nuit et jour auraient eu une �gale longueur de six mois. Peuple v�g�tarien et pacifique, et prot�g� d�Apollon, il aurait �t� � l�abri de la maladie et de la mort, chaque individu pouvant vivre mille ans et d�cidant de lui-m�me de son heure supr�me. Bailly �tablit alors le mythe d�une race sup�rieure disposant de "la science avanc�e d'un peuple ancien qui nous aurait tout appris except� son nom" : une Atlantide indo-europ�enne avant la lettre, une civilisation m�re �tablie dans le Spitzberg.



Il n�en demeure pas moins que les Hyperbor�ens, que les arch�ologues nomment Pal�oesquimaux v�curent dans l'Arctique canadien pr�s de trois si�cles avant l'arriv�e des Inuit.
Le pasteur allemand J�rgen Spanuth (1907-1998), auteur de Das entr�tselte Atlantis (L'Atlantide d�chiffr�e) paru en 1953, assimile l�Atlantide � l��le d�Helgoland (la grecque Electris) en mer du Nord et l�orichalque � l�ambre que l�on y extrayait en grande quantit�.
Cette th�se qui s�appuie sur l�aryanisme � elle na�t dans l�Allemagne de 1933 - n�est pas sans rappeler celle de Berlioux pour lequel les Atlantes sont des celtes conqu�rants dont les hommes aux yeux clairs des montagnes d�Afrique du Nord seraient les descendants.


5. L�hypoth�se m�diterran�enne (Cr�te) : Th�ra ou Santorin

Les d�couvertes arch�ologiques faites en M�diterran�e par Arthur Evans (1851-1941) relancent l�hypoth�se d�une Atlantide � l�ouest de l�Egypte, confondue avec la civilisation minoenne et dont les anciens Grecs n�avaient en d�finitive qu�une vague id�e. Cet arch�ologue anglais d�couvre les sites de Cnossos et de Pha�stos en Cr�te entre 1896 et 1903, les conflits politiques ne facilitant pas ses recherches. Du royaume cr�tois du roi Minos, on savait � peu pr�s deux choses avec certitude : en premier lieu, il s�agissait d�une civilisation �volu�e et pacifique qui s�adonnait au commerce sur toute la M�diterran�e et peut-�tre au-del� ; ensuite elle avait �t� brutalement an�antie.

En 1909, K. T. Frost, enseignant � la Queen's University de Belfast dans un article du Times, The Lost Continent, puis dans un ouvrage The Critias and Minoan Crete. Journal of Hellenic Studies (1913) r�actualise cette hypoth�se : " S'il existe un rapport entre les r�cits que nous poss�dons sur l'Atlantide et l'histoire de la Cr�te, il semble presque certain que nous trouvons l� un souvenir des Minoens... La description d'Atlantis qui nous est donn�e dans le Tim�e et le Critias, offre des traits si typiquement minoens que m�me Platon n'aurait pu inventer de tels d�tails, insoup�onn�s � son �poque. "

La civilisation minoenne qui se serait d�velopp�e entre 2400 et 1500 av JC sur les �les �g�ennes de Cr�te et de Th�ra (aujourd�hui Santorin) aurait �t� annihil�e en 1470 av JC par la violente explosion d�un volcan formant une caldeira, d�ployant une nu�e ardente de gaz et de cendre et provocant un tsunami.

Cette th�se est soutenue � partir de 1969, par l'anglais J.V. Luce dans The End of Atlantis: New Light on an Old Legend, par le sismologue grec A.G. Galanopoulos et par E. Bacon, Atlantis: the Truth behind the Legend.







Les jeux se r�f�rant � l�Atlantide - IntroductionRetour au sommaire
On peut constater que toutes les localisations pr�tendues ont �t� envisag�es dans le jeu vid�o pour lequel, si tel n�est pas le cas, l�Atlantide est un aboutissement apr�s la travers�e par le h�ros de sites li�s aux civilisations disparues. Notons encore que celles-ci peuvent �tre le lieu unique du jeu (c�est par exemple le cas pour Stonehenge dans Arcane comme dans Celtica). Il faut aussi remarquer que la plupart des jeux retiennent la th�orie ufologique pour ce qui concerne les Atlantes.

Les jeux - Indiana Jones and the Fate of AtlantisRetour au sommaire
Fiche du jeu


Fiche signal�tique

Ann�e : 1992.
Indiana Jones revenge of the ancients
Editeur et d�veloppeur : U.S.Gold / Lucasfilm Games & LucasArts Ent.Company
Support : DOS, Amiga
Genre : Aventure fantastique en Point-and-Click.
Programmation: Michael Stemmle, Ron Baldwin, Tony Hsieh, Sean Clark et Bret Barrett
Graphisme: James Alexander Dollar, William L. Eaken, Mike Ebert, Avril Harrison, Collette Michaud, Anson Jew, Jim McLeod ... Couverture: William L. Eaken ; Musique Amiga: Peter McConnell
Format: iMUSE (Electronic Music System)
Abandonware


Images

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A�ores
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Islande


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Les destinations

L�aventure d�Indiana Jones se d�roule sur les sites arch�ologiques d�Iceland (hypoth�se nordique), de Tikal (qui r�appara�tra dans Ni.Bi.Ru.), aux A�ores, dans le Sahara alg�rien pour s�achever en Cr�te (Th�ra et archipel du Santorin) o� est retrouv�e l�Atlantide futuriste mais en ruines.


Les r�f�rences

Le jeu s�appuie sur une connaissance des dialogues de Platon aussi bien que sur les d�couvertes r�centes de l�arch�ologie. De Platon, il faut retenir au moins deux aspects : la mani�re abrupte dont se termine le Critias, ce qui permet aux sc�naristes d�envisager l�existence d�un dialogue disparu et en Atlantide, les gisements d�orichalque, interpr�t�s ici comme un substitut de l�uranium. Celui-ci qui se pr�sente sous forme de perles conduira Indy au Sahara et � Tikal, �tablissant ainsi la liaison entre les diff�rents sites.


Le synopsis

Les Nazis du Troisi�me Reich (Klaus Kerner) sont eux aussi � la recherche de ce pr�cieux m�tal et sur le point d�en d�couvrir les secrets, pour des desseins peu philanthropiques. L�objectif d�Indiana consiste donc � arriver avant eux en Atlantide.


Les th�ses

Les lieux visit�s par Indiana Jones sont tous en rapport avec le mythe de l'Atlantide : Tikal (Guatemala), archipel des A�ores et de Santorin, Iceland (Helgoland ?) dans un sc�nario qui s�efforce d��tablir une synth�se entre des th�ses a priori contradictoires concernant l'Atlantide.

Les jeux - Ark of TimeRetour au sommaire
Fiche du jeu


Fiche signal�tique

Ann�e : 1996
D�veloppeur: Trecision
Interplay (PC Version Europe)
Editeur: International Computer Entertainment (ICE)/ Project 2 Interactive (PSX Version)
Koei (PC Version U.S.)
Design: Edoardo Gervino
Genre : Aventure 3D � la troisi�me personne en Point-and-Click.
=> du myst�re, de l'enqu�te et des voyages dans le temps


Images

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Les destinations

Richard Kendall est � la recherche d�une mission culturelle disparue lors d�une exp�dition sous-marine dans l�Atlantique. Cette derni�re enqu�tait sur la cit� mythique d�Atlantide. Le joueur est appel� � c�toyer les vestiges des civilisations disparues : Cara�bes, Alg�rie et Sahara, �le de P�ques, Stonehenge, Yucatan, Atlantis.


Les r�f�rences

Ce jeu de 1996 anticipe un parcours qui r�appara�tra dans d�autres jeux d�aventure. Il fait allusion ou utilise le manuscrit de Colomb, des hi�roglyphes et sur le site des fouilles arch�ologiques deux statues �tablissent un lien avec d�une part Stonehenge, d�autre part l��le de P�ques. Interviennent encore d�autres traditions comme celle du Vieil Homme de la Montagne (Sahara) ou le mythe des dieux tomb�s du ciel. A noter la pr�sence d�objets sculpt�s dans un mat�riau �trange : le magnetium (faut-il y voir un succ�dan� de l�orichalque ?).


Le synopsis

L�objectif de Richard Kendall consiste � lib�rer Helen et le professeur prisonniers d�Atlantis. Le th�me de contemporains gard�s captifs dans cette cit� se retrouvera ailleurs.


Les th�ses

Le mythe de l�Atlantide est ici envisag� de fa�on plus ludique que culturel et entrem�le non seulement les th�ses parfois contradictoires, mais encore des th�mes en tous points �trangers. Le recours � des artefacts tel que cube en cristal, masques de pierre ou m�daillons pour ne citer que quelques exemples ou � des passages secrets nombreux contribuent � ne faire de l�Atlantide qu�un pr�texte.

Les jeux - Timelapse : Civilisations AnciennesRetour au sommaire
Fiche du jeu


Fiche signal�tique

Ann�e : 1996
Timelapse: A Quest for the Mythical Atlantis
Editeur: GTE Entertainment / Cyberflix
Genre : Myst-like � la premi�re personne


Images

















Les destinations

A la recherche de l�arch�ologue Alexander Nichols, sp�cialiste de l�Atlantide qui a acquis la certitude qu�il existait un lien entre les civilisations disparues, vous partez sur ses pas dans une aventure qui va vous mener � explorer une pyramide ainsi qu'un temple �gyptien, trois temples et un site maya du Yucatan, un pueblo et une kiva anasazis (un peuple am�rindien constructeur, �tabli � l�origine entre le sud du Colorado et la zone sup�rieure du Rio Grande, probablement descendants des Azt�ques), un site arch�ologique sur l��le de P�ques et une cit� futuriste assimil�e � l�Atlantide.


Les r�f�rences

Elles sont tr�s �loign�es de Platon et beaucoup plus proches de Von D�niken, puisque le jeu est bas� sur le postulat que toutes les anciennes civilisations trouvent leur origine dans l�Atlantide. Les r�f�rences culturelles v�ritables ou fantaisistes sont nombreuses : les caract�res graphiques ou les syst�mes num�riques (�gyptiens, mayas, anasazis), les r�f�rences religieuses ou symboliques (Egypte, Anasazis), le foisonnement animalier (r�el ou symbolique) : scarab�e (effigie), crocodile, serpent (�gypte), abeille (effigie), serpent, coyote, ruche, oiseaux (Anasazi), grenouille (effigie), cam�l�on, araign�e verte et araign�es rouges (jeu), singe, jaguar, l�zard (repr�sentations) ; grenouille, araign�e et scorpion (jeu), l�zard (statuette) (Maya), dauphins (effigie) (Atlantide) effacent l�absence de vraisemblance du sc�nario.


Le synopsis

Le personnage effectuera ce parcours obligatoire au sein de quelques civilisations disparues pour l�achever en Atlantide dans une cit� d�une grande modernit� � la technologie avanc�e o� il s�opposera � un cyborg � cristaux rechargeables dans une chambre de stase pour tenter d�obtenir la lib�ration de son ami Nicholas.


Les th�ses

Timelapse tient plus d�un hymne � la nature y compris dans le dernier lieu pourtant hautement technologique qu�� une approche rationalis�e de l�Atlantide. Les sites au demeurant sont cloisonn�s comme si la synth�se n�avait pu �tre effectu�e par les auteurs. Le passage de l�un � l�autre s�effectue par le biais de boutons portant une effigie et ouvrant un portail temporel. Les donn�es basiques aff�rentes � chaque site demeurent cependant, conf�rant � ceux-ci leur unit� propre : moai et lave de l��le de P�ques, papyrus, tablettes hi�roglyphiques, sarcophage et mythologie �gyptiens, calumet, poteries, fresques animali�res et esprit sur les terres indiennes, st�les, cr�nes et temples maya. Le recours � la technologie ou aux avanc�es scientifiques demeurent cependant comme un fil d�Ariane : bo�tes g�n�tiques, portails temporels, contacteurs sur le pilier d�un temple �gyptien, boule extratemporelle permettant d�interroger les dieux, plaques actives et fresques sonores, m�canismes sophistiqu�s dans les temples maya conduisent presque naturellement � la civilisation robotis�e des Atlantes.

Les jeux - Beyond timeRetour au sommaire
Fiche signal�tique

Ann�e : 1997
Obelisk (1995)
Jones Square Multimedia
Dreamcatcher Interactive
Genre : Aventure 3D � la premi�re personne en point-and-click


Images






Les destinations

Des objets appartenant au patrimoine de l�humanit� se sont myst�rieusement �vanouis dans la nature : la Piet� de Michel-Ange au Vatican, la statuette de Seti I au mus�e du Caire, la Joconde au Louvre � L�enqu�te conduit le h�ros � visiter le temple d�Osiris dans les ruines d'Abydos (nom grec de l��gyptien Abdou, ville de Haute Egypte), la cit� maya de Tikal, un palais tib�tain � Lhassa et les ruines sous-marines d�Atlantis (ainsi que dans une station spatiale).


Les r�f�rences

Num�ration et mythologie �gyptiennes sont une fois de plus mises � contribution (Isis, Osiris, Anubis, Horus aux c�t�s d�une Grande Pr�tresse) ainsi que mandala et Bouddha chez les moines tib�tains. La symbolique �sot�rique des quatre �l�ments (air, feu, eau, terre) c�toie des glyphes pour les quatre directions (nord, est, sud et ouest).
Reviennent aussi quelques grands th�mes de la litt�rature occulte : Le livre des Morts, Akhenaton, Sakkarah, l�Oeil d�Horus etc...
Enfin on acc�de � Atlantis au moyen d�un ascenseur et d�une soucoupe sous-marins.


Le synopsis

Des amateurs d�art venus du futur vous conduisent � fr�quenter des civilisations du pass� � la recherche des cristaux qui donnent les coordonn�es permettant d�emprunter des portails temporels command�s par des consoles.


Les th�ses

Comme dans Timelapse, l�un des principes des jeux vid�o de ce type est de situer l�action dans un site antique en introduisant de la technologie contemporaine (ici des projections vid�o rendues possibles par l�insertion de cristaux). En outre ce jeu ne se d�marque r�ellement ni de Timelapse, ni de Jewels of the Oracle hormis par le fait qu�il est de moindre qualit�.

Les jeux - The Journeyman Project 3 : L'h�ritage du temps (Legacy of Time)Retour au sommaire
Fiche du jeu


Fiche signal�tique

Ann�e : 1998
Editeur: Red Orb Entertainment/ Sanctuary Woods
D�veloppeur: Presto Studio
Support: pc-mac-dvd
Point-n-Click
Genre : Aventure � la premi�re personne avec une vision � 360�
Science fiction, Fantastique Grande aventure, Enqu�te


Images









Les destinations

Legacy of Time va transporter Gage Blackwood, un voyageur dans le temps qui r�pare des dysfonctionnements temporels, sur trois sites charg�s d�histoire : en M�diterran�e (Atlantis), dans la Cordill�re des Andes (Eldorado) et dans l�Himalaya (temple bouddhiste de Shangri-La).


Les r�f�rences

D�embl�e dans cette aventure futuriste, le personnage se trouve confront� aux extraterrestres dont il n�a donc plus � faire la preuve de l�existence contrairement � la majorit� des autres jeux mettant en sc�ne l�Atlantide.


Le synopsis

The Journeyman Project 3 est � part car il ne s�agit pas d�une recherche de l�Atlantide � proprement parler puisque l�Atlantide fait partie des destinations normales de Gage Blackwood. Dans Legacy of Time, Gage devra capturer le saboteur, collecter des artefacts abandonn�s par une ancienne civilisation alienne et prot�ger la Terre d�une invasion d�extraterrestres belliqueux.


Les th�ses

Outre le fait qu�on ne puisse p�n�trer dans le temple atlante qu�en �tant soi-m�me Atlante et possesseur d�un sceau, il faut constater que les cl�s de la connaissance sont ici d�tenues par un shaman andin et par un lama tib�tain entre autres. L�allusion � l�absence de maladie donc long�vit� extr�me (fontaine de Jouvence, vie �ternelle ?) qui est toujours sous entendue dans le mythe de l�Atlantide appara�t dans l�eau de gu�rison destin�e cependant � l'arbre � v�ux.

Les jeux - Atlantis : Secrets d�un monde oubli�Retour au sommaire
Fiche du jeu


Fiche signal�tique

Ann�e : 1997
Atlantis: The Lost Tales
Editeur: Cryo Interactive
Support: PC-Mac-dvd
Genre : Aventure en Point-and-Click
Version fran�aise


Images

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La cite atlante


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Muria



Les destinations

L��le d�Atlantis n�est pas � proprement parler une destination puisque c�est d�elle que part l�aventure. Elle se situe au beau milieu de l�Atlantique et s�orne d�un volcan en sommeil. Seth devra �galement se rendre � Carbonek, haut lieu de la l�gende arthurienne, dans le Spitzberg et dans les �les de Para Nua [N�ayant trouv� nulle part trace de cette destination, j�en d�duis qu�elle rel�ve de l�imagination des auteurs ?], les moai (statues g�nates)que le h�ros y trouve, �voquant cependant la Polyn�sie et l��le de P�ques] et de Muria (mer d�Oman).


Les r�f�rences

L��le d�Atlantis ne conna�t pas son pass� et les sc�naristes situent le jeu � une �poque o� les hommes du continent sortent � peine de la Pr�histoire, oscillant entre nomadisme et s�dentarisation pr�caire alors que les Atlantes semblent toujours avoir �t� l� avec leurs lois et leurs traditions, menant une vie paisible.
Les Atlantes pr�servent leur isolement, mais leur technologie a progress�e gr�ce aux cristaux : nulle part il n�est question de gisements d�orichalque. Tout �tranger int�grant cette communaut� n�a plus la possibilit� de la quitter.
Gr�ce � leurs machines volantes dot�es d�un cristal de l�vitation, les Atlantes peuvent observer le reste du monde en �vitant cependant d�intervenir.
La cit� est prosp�re mais la pr�sence du volcan inqui�te, d�autant que la technologie des Atlantes est capable de provoquer son �ruption.
Le synopsis : Seth doit d�livrer la reine Rh�a face � une situation putschiste tentant de s�emparer du �savoir cach�.


Les th�ses

Atlantis, premier du nom, m�le all�grement toutes sortes de r�f�rences � des cultures disjointes : cultes de la Lune et du Soleil, sorcellerie en pays celte, idol�trie des esquimaux (Spitzberg), d�it�s moai, astrologie, labyrinthe du Minotaure � et s�efforce d�int�grer des th�mes appartenant � la Qu�te du Graal, un joyeux embrouillaminis.
Le Savoir Cach� l�est � proximit� d�un alignement de pierres qui n�est pas sans rappeler Stonehenge.

Les jeux - Atlantis 2Retour au sommaire
Fiche du jeu


Fiche signal�tique

Ann�e : 1999
R��dit� par Dreamcatcher sous le titre Beyond Atlantis en Am�rique du Nord
�diteur: Cryo Interactive
Support: pc-mac-dvd
Version fran�aise
Point-n-Click, Fantastique, 3D, rotation 360�, Aventure 3D
Premi�re personne
Grande Aventure


Images



Oaxaca (Yucatan)



Destinations et synopsis

Ten, descendant de Seth, devra successivement se rendre au Tibet, sur la presqu��le du Yucatan, en Irlande, en Chine pour r�unir les morceaux de la moiti� claire du Cube don d�une puissance extraterrestre � la civilisation atlante qui a permis � celle-ci de se d�velopper et au Shambala o� se trouve sa moiti� obscure.


Les r�f�rences

Spitzberg, Tibet et Shambala : c�est sur l��le du Spitzberg que les Atlantes ont scind� le cube.
Le Shambala est une r�gion mythique et paradisiaque du Tibet, la �vall�e heureuse� qui trouve son origine dans la litt�rature �sot�rique du 19�me si�cle.
Ten visite une cit� maya du Yucatan fort inspir�e du site arch�ologique de Oaxaca.
Les r�f�rences � l��le aux moines irlandaise ou au monast�re chinois sont intemporelles.
Les mythologies (maya, chinoise, celte) sont mises � contribution ainsi que la num�ration maya, les mandalas tib�tains ou les runes irlandaises. Les mondes des morts (maya, enfer chinois, puzzle du cr�ne en Irlande �) �galement.


Les th�ses

L� encore comme dans Atlantis 1, les auteurs ont laiss� libre cours � leur imagination et du mythe de l�Atlantide tel qu�il est d�fini au d�but de ce dossier, il ne subsiste quasiment rien. Une diversification des lieux de l�exploration ne signifie pas manque d�unit� et une semblable confusion, m�me si nous restons dans le domaine du jeu et surtout pour un jeu qui se r�clame d�Atlantis.

Les jeux - Atlantis 3 : Le Nouveau MondeRetour au sommaire
Fiche du jeu


Fiche signal�tique

Ann�e : 2001
Beyond Atlantis II: The New World ; Atlantis III: Die neue Welt
�diteur : Wanadoo
D�veloppeur : Cryo Interactive
Dreamcatcher Games
Support: pc-mac-dvd
Version fran�aise
Genre : Aventure Omni 3D � la premi�re personne en Point-and-Click
=> Science fiction/Fantastique, vision 360� horizontale et 180� verticale


Images







Les destinations

L�h�ro�ne d�bute son p�riple par un camp surveill� dans le Hoggar, puis se trouve transplant�e dans une chambre fun�raire �gyptienne qui lui servira de point de d�part pour s�int�resser aux principaux lieux touristiques de la r�gion avant de ressusciter un Pharaon ; puis de l�, par le biais d�un objet t�tra�drique, elle va explorer un archipel pal�olithique et incarner � Bagdad, un personnage tout droit sorti des contes des Mille et Une Nuits.


Le synopsis

Une jeune �gyptologue apprend l�existence d�une sorte de Cr�ne de la connaissance (en cristal) qui daterait de la mort du roi Salomon et que les Atlantes auraient dissimul� en attendant que quelqu�un leur prouve que l�Humanit� est pr�te � �voluer gr�ce � lui.


Les r�f�rences

Du point de vue de l�Atlantide, ce troisi�me volet est tout aussi d�routant que ses pr�d�cesseurs. Bien s�r, il met en sc�ne la haute technologie attribu�e aux Atlantes et cette connaissance que l�Humanit� ne m�rite pas : mais cela ne fait partie que de la l�gende greff�e sur le mythe.
L�intrusion des contes persans de Sh�h�razade est un autre greffon.
Quant au don du propulseur � un chasseur pr�historique, s�il aide � l��volution de l�humanit�, ce dont je doute, il a au moins le m�rite d�avoir �t� fait par une femme.


Les th�ses

A partir du livre des Morts �gyptien, la jeune femme va accomplir un voyage initiatique qui la conduira dans une Egypte imaginaire, dans une grotte pr�historique et dans les jardins de Soliman le Magnifique.
Licorne et dauphin, oiseau en bois (envol) et griffon, singe m�canique et loups ne sont que quelques �l�ments du bestiaire prodigieux auquel ce jeu fait appel.
Atlantis 3 met en sc�ne un monde imaginaire et fabuleux totalement �tranger au mythe de l�Atlantide.

Les jeux - Atlantis EvolutionRetour au sommaire
Fiche du jeu


Fiche signal�tique

Ann�e : 2004
Atlantis Interactive Entertainment
Editeur: The Adventure Company
Distributeur: DreamCatcher
Myst-Like, premi�re personne


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Les destinations
Comme dans The Journeyman Project 3, dans Atlantis Evolution l�Atlantide n�est plus une destination ou la destination ultime, mais une r�alit� et pratiquement l�espace entier du jeu scind� en deux : la Nouvelle Atlantide et l�Ancienne Atlantide � laquelle le h�ros peut acc�der � la fin du jeu par le biais d�un logiciel de simulation.


Le synopsis

En 1904, Curtis Hewitt alors qu�il rentre sur New-York est victime d�un naufrage entre la Patagonie et New York qui le conduit � Atlantis. Son objectif va consister � lib�rer les Atlantes de l�oppression exerc�e par des pseudos dieux impitoyables.


Les r�f�rences

Le naufrage de Curtis entre Patagonie et Etats-Unis positionne l�Atlantide au c�ur de l�Atlantique.
Les auteurs ont pris soin d�appeler le point de chute de Curtis, la Nouvelle Atlantide se d�marquant d�embl�e du mythe tout en en conservant quelques points forts m�lant une haute technologie et une civilisation archa�que qui l�honore et la redoute. L�immortalit� (th�se souvent associ�e au mythe) n�est pas une des pr�rogatives des Atlantes, mais de leurs dieux (en fait des Atlantes qui se sont empar�s de la relique leur permettant de se dupliquer (clonage : solution de l�immortalit� ?)) que le h�ros peut c�toyer.
De la m�me fa�on le descriptif de ce domaine des dieux pourrait se r�sumer � d�immenses jardins et de superbes palais.
Le voyage de 8000 ans en arri�re par contre ne se fonde pas sur la r�alit� du texte puisque Platon donne la date de - 9000 ans comme �tant celle de "la plus grande des destructions op�r�es par les eaux", date que certains de ces analystes r�duisent � - 900 ans.


Les th�ses

Si l�approche historico-l�gendaire est loin d��tre le moteur principal de la cr�ation du jeu, l�impr�gnation mystique des cr�ateurs qui existait d�j� dans les pr�c�dents jeux de la s�rie (je pense par exemple aux moines irlandais implant�s dans un lieu o� subsistent encore � � leur �poque comme � la n�tre � une forte r�sistance au christianisme) se retrouve dans Atlantis Evolution o� Curtis n�a finalement qu�une t�che fondamentale : lib�rer le peuple de l�oppression des mauvais dieux. Curtis devenu �Dieu de la Vie� remplit une t�che messianique.

Les jeux - Riddle of the Sphinx : An Egyptian AdventureRetour au sommaire
Fiche du jeu


Fiche signal�tique

Ann�e : 2000
Omni Creative Group International
Dreamcatcher Interactive
Point-n-Click, Historique
Premi�re personne


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Les destinations
Elles sont passablement r�duites puisque l�essentiel de l�action se d�roule sur le site de Gizeh (Sphinx et Grande Pyramide), les Bermudes, Stonehenge, l�Ile de P�ques, les Maya et l�Atlantide n�intervenant que de fa�on allusive.


Le synopsis

La v�rit� sur le Sphinx s�accompagne d�une mal�diction qui ne pourra �tre lev�e que lorsque les six sceptres d�or symbolisant chacun l�une des civilisations disparues auront �t� dispos�s correctement � l�int�rieur du monument.


Les r�f�rences

Elles portent essentiellement sur la civilisation �gyptienne. Une r�f�rence est faite aux versets des Nombres de la Bible.

Les jeux - The Omega StoneRetour au sommaire
Fiche du jeu


Fiche signal�tique

Ann�e : 2003
Suite de Riddle of the Sphinx
Omni Creative
The Adventure Company
Support: pc-mac
Version fran�aise
Point-n-Click, Puzzle, Historique
Premi�re personne


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Les destinations

Contrairement au pr�c�dent, les destinations pour les sites li�s aux anciennes civilisations sont effectivement explor�es : pierres lev�es de Stonehenge, archipel des Bermudes, Sphinx sur le plateau de Gizeh, temple pyramide maya de Chichen Itza, moai de l��le de P�ques, l'�le de Santorin et la cit� de l�Atlantide sans parler de l�Angleterre.


Le synopsis

Sir Gil Blythe Geoffreys, votre ami arch�ologue a d�couvert un parchemin proph�tique l'Arche de Covenant r�v�lant que la Terre est sous la menace d�une com�te qui risque de la pulv�riser si la Pierre Om�ga n�est pas retrouv�e. Les six disques d�or qui la rendent accessible se trouvent sur les hauts lieux des civilisations disparues.


Les r�f�rences

Finalement peu nombreuses dans cet espace ludique : la num�ration maya, une allusion � l�an mil qui n�a pas de r�pondant dans le r�el � travers la date de l'arche : 995, les cr�nes sacr�s recherch�s dans le temple de Chichen Itza et les pi�ces celtes � Stonehenge.


Les th�ses

L�Atlantide est situ�e � proximit� de l��le de Santorin.

Jeu en marge - Drowned God Conspiracy of the AgesRetour au sommaire
Fiche signal�tique

Ann�e : 1997
Inscape
EMG
Point-n-Click, Science fiction


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Pr�sentation

Ne connaissant pas ce jeu, je ne peux vous en livrer que ce qui suit :
Un agent secret arrive dans un myst�rieux endroit o� on lui remet � un artefact baptis� �Bequest Globe. � Cet objet va le conduire � Stonehenge, lui permettre de rencontrer la f�e Morgane et un Templier ivre (qui a la garde du Saint Graal), et votre personnage sera confront� � pratiquement toutes les th�ories du complot de l�Histoire, des Templiers aux Illuminati, d�Edgar Cayce (voir plus haut 2. Bimini, les Bahamas et les Bermudes) au secteur 51 de l�exp�rience de Philadelphie. �

Jeux autres que d�aventureRetour au sommaire
Atlantide : L'Empire Perdu

Pour Game Boy Advance (jeu de plates-formes) (2001)
[Editeur : THQ ; D�veloppeur : 3d6 / Eurocom]

Dans ce jeu, on suit l'histoire de Milo, un jeune homme r�vant de d�couvrir le continent perdu de l'Atlantide. Par le plus grand des hasards, Milo parvient � mettre la main sur un ancien texte �crit dans un langage �trange qu'il parvient, on ne sait trop comment, � d�chiffrer. A sa grande surprise, ce manuscrit donne des indications pour retrouver la l�gendaire cit� de l'Atlantide. Sans perdre de temps, une exp�dition est alors mont�e dans le but de localiser et d'explorer la cit� engloutie sous les flots.


Atlantide : L'Empire Perdu, L'Epreuve du Feu

FPS (2001)
Mindscape (2005)

Vous devez trouver le Manuscrit du Berger pour atteindre et sauver l�Atlantide, vous r�soudrez des myst�res anciens et vous engagerez des combats a�riens, souterrains et sous-marins !


Dark Age of Camelot: Trials of Atlantis

Fiche du jeu

Ann�e : 2004
D�veloppeur : Mythic Entertainment
Editeur : Wanadoo Interactive
Genre : Jeu de R�le

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Sans cesse � la recherche de nouveaux alli�s dans le combat qu'il m�ne, chaque royaume d�couvre l'h�ritage des Atlantes avec espoir et crainte. Car Atlantis bien que d�truite et engloutie, rec�le des tr�sors d'une puissance fabuleuse et des �preuves pour les m�riter.

Le jeu est ax� sur la d�couverte du peuple de l'Atlantide et plus pr�cis�ment de ses connaissances. En effet, les Atlantes �taient une civilisation tr�s en avance sur leur temps et d�siraient partager leur immense savoir avec le reste du monde. Mais dans leur grande sagesse, ils ont pens� que seules les personnes qui en seraient dignes pourraient en profiter. Ils ont donc cr�� des �preuves pour tester le m�rite des pr�tendants � la connaissance.

Ce r�sum� n�est pas sans rappeler Atlantis 3 : la connaissance existe mais l�Humanit� la m�rite-t-elle ?


Age of Mythology : The Titans

Fiche du jeu

Ann�e : 2002
Genre : Strat�gie temps r�el
Th�me : Antiquit�
D�veloppeur : Ensemble Studios
Editeur : Microsoft Games
Sc�nes de violence et sang

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O� en sommes-nous avec l�Atlantide ?

Que l�Atlantide ait ou non exist�, on conna�t en 2005 la puissance de destruction que peut avoir un tsunami et nul ne met plus en doute les cons�quences du d�placement des plaques tectoniques et leur relation avec les volcans.

Les d�luges an�antissant des contr�es enti�res ont de tout temps �t� �voqu�s dans de nombreuses cultures et mythologies. Les mythes des villes englouties foisonnent.
On peut encore admettre qu�� la suite de catastrophes naturelles, des peuples entiers aient �t� contraints d�aller s��tablir dans des r�gions � moindre risque, emportant avec eux leurs savoirs, leurs savoir-faire et leurs connaissances des arts.










On peut �videmment constater que des similitudes ou peut-�tre plut�t des analogies existent entre des constructions, des b�timents, des statuaires, des mythes et des l�gendes, des concepts religieux, des pratiques traditionnelles.

Ainsi entre les civilisations mayas (Mexique, Guatemala) ou inca (P�rou) et �gyptienne, l��dification de pyramides, l�utilisation du bronze ou de l�or, la momification dans les rites fun�raires, l�utilisation d�une �criture hi�roglyphique qui parfois se recoupe ; ainsi entre les anciens celtes de Stonehenge et les probables polyn�siens de l��le de P�ques ou les Tolt�ques de Tula sans parler des ob�lisques �gyptiens, le redressement de gigantesques m�galithes sculpt�s ou non ; ainsi l��vocation par les �gyptiens d�une invasion des peuples de la mer (13�me � 12�me) par l�ouest alors que le plus souvent ils situent leurs batailles mythiques � l�est tandis que les anciennes civilisations d�Am�rique du sud �voquent pour leurs origines des �tres venus de l�est, tout ceci pourrait laisser � penser qu�une civilisation unique n�e sur un continent disparu, est � la source de ces peuplements.

Pourtant cette th�orie se heurte � un probl�me de taille : celui de la datation.




La r�f�rence aux textes de Platon � les seuls cons�quents et fondateurs du mythe � pose �galement d�autres questions :
1. Solon tient ce r�cit d�un pr�tre �gyptien or jusqu�alors aucun des documents d�couverts en Egypte ne fait �tat de l�Atlantide.
2. Platon exprime tr�s clairement que les Atlantes furent an�antis alors qu�ils avaient engag� une guerre de conqu�te contre la Gr�ce et en particulier contre l�Ath�nes protohistorique dont nulle part on ne parle lorsqu�on �voque le mythe.
3. La tradition orale sans aucun support de l��crit est incapable de transmettre durant des si�cles des �v�nements pr�cis sans les modifier.


A propos des lieux �voqu�s

Priorit�s est faite aux destinations les plus souvent entrevues dans les jeux d�aventure. Une premi�re remarque porte sur des destinations sans rapport avec le mythe et sur lesquelles je fais l�impasse : Lhassa (Tibet), Muria (mer d�Oman), Bagdad.

Voici donc une liste des sites qui ont le plus fait l�objet d'�tudes :
A�ores, Cara�bes, archipel des Bermudes
Alg�rie et Sahara alg�rien ; Hoggar (Maghreb)
Anasazis : peuple am�rindien
Carbonek
Cr�te (Th�ra et archipel du Santorin)
Egypte : Grande Pyramide et Sphinx du plateau de Gizeh, temple d�Osiris dans les ruines d'Abydos (Abdou)
Iceland (hypoth�se nordique) : Spitzberg
�le de P�ques
Shambala
Stonehenge
Sites Mayas
Tikal (Guatemala) ; Chich�n Itz� (Yucat�n) ; Nazca (P�rou)

Notre connaissance des civilisations disparues est encore lacunaire et bien des myst�res restent � r�soudre. Peut-�tre est-ce l�, � travers les hypoth�ses et les controverses, qu�il faut chercher la fascination que le mythe de l�Atlantide et des Anciennes Civilisations exerce sur les sc�naristes.

Le jeu vid�o a trouv� dans le mythe de l�Atlantide et plus particuli�rement dans la th�orie ufologique une source presque in�puisable de d�veloppement de l�imaginaire. La fid�lit� � l�histoire des origines du mythe n�est pas dans ses priorit�s. Son objectif est dans le divertissement et dans les interpr�tations. Une civilisation tr�s ancienne, savante et technologiquement tr�s d�velopp�e, provenant probablement de quelque part dans l�espace a l�gu�e aux humains des indices favorisant leur d�veloppement. Ces derniers n��tant pas pr�ts � recevoir le Savoir, ces indices ont �t� diss�min�s partout sur le globe et ont permis � certaines civilisations de se d�velopper plus rapidement que d�autres. Tel est le sc�nario type qui associe le jeu vid�o d�aventure au mythe de l�Atlantide.
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