Test de The Elder Scrolls 2 : Daggerfall
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Deuxi�me volet de la s�rie des Elder Scrolls, Daggerfall perd en superficie ce qu'il gagne en profondeur. Un jeu de r�le complet, intense, richissime mais souffrant aussi de quelques bogues farceurs...
Pour une fois que vous n'�tes pas aux fers !Retour au sommaire
Le deuxi�me volet de la saga des Elder Scrolls a pour nom Daggerfall, en honneur au pays dominant la Baie d�Iliaque (ou Iliac, selon les versions linguistiques). Apr�s le succ�s rencontr� par Arena, les d�veloppeurs de Bethesda se devaient de frapper encore plus fort mais aussi encore plus juste. Si le premier �pisode a fait r�ver des milliers de joueurs, il en a aussi frustr� plus d�un en raison d�une programmation laborieuse qui entra�nait de nombreux bogues. Daggerfall allait-il na�tre en bonne sant� et bien form� ? Malgr� le fait que ce soit un beau b�b� promis � une longue vie, il faut bien reconna�tre que les bogues font toujours partie de sa nature profonde�L�histoire, pour une fois dans la s�rie, ne vous met pas dans la peau d�un prisonnier (c�est le cas dans Arena, dans Morrowind et dans Oblivion�) mais bien dans celle d�un ami d�Uriel Septim VII, l�empereur. Deux qu�tes vous sont propos�es d�entr�e de jeu : une lettre tr�s importante a �t� perdue et doit �tre retrouv�e et le fant�me du vieux roi Lysandus doit enfin trouver le repos. Cela para�t simple, comme �a, mais �a ne l�est pas. L�intrigue, ou plut�t les intrigues s�entrem�lent et ont des connexions dans les plus hautes sph�res du monde de Tamriel. Une fois de plus, le monde est en danger et il faudra un h�ros pour r�ussir � y mettre bon ordre. Bien entendu, dans l�esprit de la s�rie, la trame principale peut n��tre qu�un pr�texte � votre vie d�aventurier.


SI on veut, on peut...Retour au sommaire
Si Arena se d�roulait sur l�ensemble du continent de Tamriel, Daggerfall se cantonne dans la Baie d�Iliaque. Toutefois, on n�y perd pas vraiment au change lorsque l�on sait que le territoire visitable s��tend sur plus de 45.000 kilom�tres carr�s, qu�il comprend des milliers de villes, villages et donjons ainsi que des ext�rieurs vallonn�s (une diff�rence par rapport � Arena) � perte de vue. Daggerfall est moins �tendu, mais nettement plus fouill� que ne l��tait le premier �pisode. Ainsi, les possibilit�s offertes sont multiples. Votre marge de progression est immense et aucune partie ne se ressemblera, � moins de vraiment le vouloir. Et encore, puisque donjons, qu�tes et autres sont souvent al�atoires. Dans Daggerfall, si vous le voulez et si vous le pouvez, vous deviendrez ma�tre d�un temple, paladin dirigeant un ordre chevalier, espion pour le compte de la guilde des voleurs, vous serez le bras droit du Seigneur des Vers ou le patriarche d�une famille de vampires, buvant le sang de ses victimes et souffrant � la lumi�re du jour� Ou vous serez contraint d�arpenter les terres sous la forme bestiale d�un garou, incapable de lever une arme mais imbattable au corps � corps� Vous pourrez acheter votre petite maison (ou grande,d�ailleurs) n�importe o� pour y entreposer votre butin, vous improviser capitaine de navire en acqu�rant votre bateau ou parcourir le monde � dos de cheval, en tirant votre charrette, comme un marchant itin�rant revendant le fruit de ses rapines au plus offrant�


Bethesda et les bogues...Retour au sommaire
Daggerfall c�est tout cela, mais c�est aussi tout le reste. Un moteur graphique nettement plus �volu� que celui d�Arena, m�me s�il fait doucement piti� aujourd�hui, des donjons labyrinthiques et jamais ressemblants, des millions de possibilit�s de personnalisation de votre personnage, aussi bien dans ses attributs que dans son �quipement� Il y en aura pour tous les go�ts, que vous aimiez jouer � la poup�e et vous v�tir en fonction des circonstances, poss�der la meilleure arme ou enchanter vous-m�mes vos propres objets magiques� Et en plus, la fin sera libre, car vous serez � m�me de choisir � qui vous confierez votre ultime troph�e, d�cidant ainsi du sort du monde� Mais comme on l�a �crit plus haut, Daggerfall n�est pas exempt de bogues, parfois assez compromettants. Certaines qu�tes sont tout bonnement impossibles � r�ussir et une fois de plus, ne l�sinez pas sur les sauvegardes� Vous resterez parfois coinc� � l�angle d�un mur � cause d�un probl�me de clipping ou vous canarderez des ennemis rendus soudain immobiles pour on ne sait quelle sombre raison. Certains adversaires se feront exploser eux-m�mes en lan�ant des sorts qui vous �taient destin�s� Du danger de la magie ? Quelques patches r�glent la plupart des probl�mes et offrent donc une version finale assez stable au jeu, mais celui-ci plaira toujours aux amateurs de jeux de r�le par sa richesse et sa diversit�

