Test de Star Wars : Knights Of The Old Republic
Au sud-ouest du Mont�n�gro, adoss�e � un pic rocheux et sertie d�une muraille d�fensive particuli�rement impressionnante, se trouve la ville de Kotor. Une cit� qui ne semble rien avoir en commun avec le c�l�bre RPG de Bioware, si ce n�est un titre �ponyme. Eh bien, comment dire ? C�est tout � fait exact, rien ne rapproche ce patrimoine historique estampill� Unesco de ce gros Sims qu�est Knight Of The Old Republic. Un gros Sims n�anmoins dot� de qualit�s certaines, notamment un c�t� trashouille bien sympathique, un joli floril�ge de gadgets et pouvoirs, ainsi qu�un syst�me de combat bien pens�, quoique un peu r�p�titif. Pour les d�tails, suivez le guide, c�est par ici�

C�est dans ce cadre idyllique que votre personnage fait son apparition. Amn�sique (on n�en finit d�cid�ment pas de copier Xenogears), celui-ci va rapidement susciter l�int�r�t d�un seigneur sith � gueule de l�zard. Pourquoi diable, alors que celui-ci est � peine en mesure de mettre des piles dans son sabre ? Une question bien �pineuse, � laquelle il est aujourd�hui encore difficile de trouver une r�ponse.




Toute cette sympathique m�nagerie r�pond � vos ordres, et sous peu que vous soyez un minimum gagn� par le vice, il ne vous faudra pas longtemps pour d�couvrir comment asservir certains d�entre eux ou les impliquer dans vos actes crapuleux. Jamais le c�t� obscur n�avait �t� exploit� de mani�re aussi jouissive. Exemple : torturer de pauvres prisonniers sans d�fense, rencontr�s au cours d�une balade champ�tre. Votre personnage changera d�ailleurs d�aspect au fur et � mesure de son engagement croissant dans l�Obscur, avec pour ultime r�compense de jolies t�ches de moisi sur le visage. A l�inverse, les na�fs auront le plaisir de savoir qu�une belle conformit� aux normes morales vous vaudra un teint resplendissant de sant�.

Un manich�isme assum� et vraiment efficace, o� les conduites les plus radicales s�av�rent souvent difficiles � tenir, que ce soit pour jouer la carte de l�altruisme pur et dur ou celle de la m�chancet� gratuite. Dans les deux cas, avoir un comportement tranch� n�est en effet pas toujours le plus rentable. Une belle mani�re de d�fendre la possibilit� d�un roleplay engag�, m�me si question dialogues, les choses restent assez limit�es.


Assez d�taill� dans ses fonctionnalit�s, le syst�me de combat permet de mani�re assez avantageuse de pr�figurer une s�rie d�actions � encha�ner par chaque personnage, de l�emploi d�un objet � une attaque sp�ciale en passant par l�utilisation d�un pouvoir psy. Les comp�tences ma�tris�es par les personnages sont en effet assez d�velopp�es, chacun ayant � sa disposition, selon sa classe, diff�rentes aptitudes en combat m�l�e, attaque � distance, discr�tion, crochetage de serrure, piratage et pouvoirs jedis. Le syst�me de r�gles est d�ailleurs celui de DD3, une pr�cision utile quand on sait combien ce nouveau syst�me de r�gles a mis l�accent sur la sp�cialisation des personnages. La r�ussite dans l�emploi d�une comp�tence se r�soud d�ailleurs de la m�me mani�re que dans le jeu de r�le papier, avec un syst�me de probabilit� bas� sur le d� 20 (ici calcul� par l�ordinateur).
Les combats sont tr�s vivants et dynamiques, de v�ritables retournements de situation pouvant avoir lieu en quelques instants. Mieux vaut donc avoir le doigt sur la touche espace, pour reconfigurer � tout instant les ordres d�finis. Assez facile, surtout dans les deux premiers tiers du jeu, Kotor finit cependant par s�av�rer assez r�p�titif sur le plan des combats, en particulier lors des derniers levels, o� l�on passe les 3/4 de son temps � tuer du sith � la cha�ne.