Test de Pillars of Eternity : le triomphe du jeu de r�le oldschool ?
SOMMAIRE
C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes : un adage que fait sien Obsidian afin de concevoir l'un des jeux de r�le les plus aboutis.
Divinity Original Sin en mai dernier, Wasterland 2 en septembre et aujourd'hui Pillars of Eternity... Difficile de faire p�riode plus faste pour les amateurs de jeux de r�le un peu oldschool ! � chaque fois, les projets ont �t� soutenus par des campagnes Kickstarter largement r�ussies, et le r�sultat aura toujours �t� � la hauteur des esp�rances. Dans le cas de Pillars of Eternity, on retrouve des pointures comme Chris Avellone (Planescape : Torment), Tim Cain (Fallout), Josh Sawyer (Icewind Dale) ou Adam Brennecke (Neverwinter Nights 2). Alors, l'h�ritier des Baldur's Gate et autres Icewind Dale est-il lui aussi au niveau ?
Inutile de tourner autour du pot : vous avez d�j� vu la note attribu�e � Pillars of Eternity et vous savez donc que ce jeu est une � tuerie �. Maintenant, � quel point ? Pour vous donner une petite id�e, apr�s cinq ou six heures de jeu, je n'avais toujours pas d�cid� quel personnage je voulais incarner. Est-ce que je souhaitais rester classique avec un magicien humain ? Allais-je plut�t verser dans la roublardise en optant pour un Orlan r�deur ? Ou me tourner vers le surnaturel et un Divin de la mort ou du feu ?
Autant de questions auxquelles il avait d�j� �t� d�licat de r�pondre dans Divinity Original Sin ou dans Wasteland 2. Autant de questions, surtout, qui sont le signe d'un jeu de qualit� o� chaque d�cision et chaque action impliquent celui qui les prend. Mais d�butons s'il vous plait par le commencement et cette fameuse phase de cr�ation du personnage. Les habitu�s des jeux Infinity Engine ne seront pas d�pays�s, les anciens de Donjons & Dragons non plus. Six races pour quinze variantes ethniques et onze classes s'offrent � nous.
Obsidian a bien s�r reconduit les in�vitables Humains, Elfes et Nains, mais s'est aussi amus� � innover quelque peu avec le petit peuple des Orlans, les aquatiques Aumauas et les mystiques Divins. Il nous est ensuite demand� de choisir une culture et des ant�c�dents. Ces �l�ments ne sont pas seulement l� pour mettre le joueur en � condition �, ils ont un r�el impact sur l'aventure que l'on va ensuite mener. De nombreux personnages non-joueurs (PNJ) - amis ou ennemis - vont r�agir � notre profil : ils se montreront plus conciliants ou refuseront de rejoindre notre groupe.
Il n'est effectivement pas question de se la jouer solo et � la mani�re d'un Baldur's Gate, Pillars of Eternity nous invite � contr�ler un groupe de h�ros. Des personnages qui se joindront � nous le temps de mener � bien leur propre qu�te ou qui resteront beaucoup plus longuement si notre compagnie leur sied. Bien s�r, toutes les actions que nous allons accomplir, toutes les d�cisions que nous allons prendre auront un impact non seulement sur notre r�putation, mais �galement sur la bienveillance des diff�rents PNJ que l'on va croiser.
Nos premiers compagnons de route ne nous suivront pas bien longtemps. Le prologue se termine alors que notre groupe est victime d'une � biawac �, une sorte de temp�te magique de laquelle on ne r�chappe normalement pas... Bien s�r, notre h�ros survit, mais pas ses camarades ! De nouveau seul, le joueur va donc chercher � en savoir plus et, ainsi, se lancer dans une longue et passionnante qu�te. Une qu�te qui devrait occuper les � compl�tistes � plus de cent heures et monopoliser au minimum trente heures pour les plus exp�ditifs des aventuriers.
La question de la dur�e de vie d'un jeu d�pend bien s�r du niveau du joueur et de la difficult� choisie au lancement de la partie. Pillars of Eternity fait dans l'exhaustivit� en proposant r�glages (facile, moyen, difficile et � voie des damn�s �) auxquels s'ajoutent deux options : le mode expert limite les aides de jeu disponibles en cours de partie alors que l'�preuve de fer n'autorise qu'une seule sauvegarde... supprim�e automatiquement si le groupe du joueur est d�cim� ! Mais qu'on se le dise, Pillars of Eternity est, de mani�re g�n�rale, un jeu difficile.
Une difficult� qui passe �videmment par les combats. En bon jeu de r�le, Pillars of Eternity propose sa juste part d'affrontements : de la petite escarmouche contre une ou deux cr�atures de vase � l'embuscade tendue par un groupe de brigands jusqu'� l'�norme bataille contre... chut ! Aussi immense soit-elle, je ne vais pas prendre le risque de vous spoiler plus que les 20 premi�res minutes de jeu. Revenons-en donc aux combats et au fameux principe de pause-active qui a fait le succ�s des r�f�rences cit�es par Obsidian.
La pause-active est ce syst�me qui permet d'appuyer sur la touche espace pour stopper l'�coulement du temps. Le joueur peut alors tranquillement organiser ses forces, demander � son magicien de pr�parer un sort, indiquer � son r�deur o� se placer et mettre en opposition frontale son � tank �, avant d'appuyer de nouveau sur espace pour que le jeu reprenne sa vitesse normale. Bien s�r, il est possible de stopper � volont� la partie et c'est m�me tout indiqu� afin de suivre les �volutions du combat et adapter son groupe � la nouvelle situation.
Dans Pillars of Eternity, les combats sont exigeants. Il arrive que des ennemis impr�vus se joignent � un affrontement en cours. Des choses ne se passent pas comme imagin�es et en bon descendant de Donjons & Dragons, le jeu repose sur des jets de d�s - invisibles - pour d�terminer le succ�s de telle ou telle action, l'interruption de tel ou tel sort. De fait, le joueur a besoin de cette pause active, mais il peut aussi appr�cier le d�fi du temps r�el. C'est pourquoi, Obsidian a imagin� une � vitesse lente � : elle permet de ralentir le jeu � 50% de se vitesse initiale.
� contrario, lors de la partie aventure / exploration du jeu, on doit parfois revenir dans des lieux que l'on a d�j� visit�. Les d�veloppeurs ont donc pr�vu une option pour doubler la vitesse de d�placement : on �vite donc de pester contre ces aller-retours contraints et forc�s. Pourquoi des aller-retours ? Simplement parce que le script de Pillars of Eternity est absolument prodigieux. Le fil principal du sc�nario est d�j� particuli�rement dense, mais chaque lieu regorge de rencontres susceptibles de d�boucher sur une nouvelle qu�te.
Attention, nous ne parlons pas de qu�tes FedEx o� d'�liminations massives de la faune locale. Non, l� encore Obsidian fait dans la qualit� en proposant de v�ritables histoires dans l'histoire. Certaines qu�tes poussent � l'exploration, d'autres demandent de discuter avec divers PNJ, mais toutes ont en commun cette qualit� d'�criture qui vaut le sc�nario principal de nombreux autres jeux. L'�criture, justement, c'est un peu la marque de fabrique d'Obsidian. Peu de joueurs y avaient go�t� sur Alpha Protocol, trop bugg�, mais Fallout : New Vegas est consid�r� sup�rieur � Fallout 3 du fait de cette qualit� d'�criture.
Une qualit� qui - ce ne sera pas au go�t de tous - passe souvent par des planches de textes. Il y a bien s�r du doublage et de nombreux dialogues sont parl�s (en anglais), mais compte tenu de la masse d'�l�ments, il aurait �t� impossible de doubler l'int�gralit� sans un budget gigantesque. De plus, cette absence de voix laisse le joueur lire � son rythme et s'int�gre finalement assez bien au style de l'aventure. Pour ne rien g�cher, la traduction fran�aise de ces nombreux textes est de facture tr�s correcte, et ce, m�me si la version anglaise reste pr�f�rable.
Bien s�r, le joueur press� peut zapper les dialogues et ne rien lire, mais nous d�conseillons ce comportement. Tout d'abord, ce n'est pas dans l'esprit d'un jeu de r�le comme Pillars of Eternity. Ensuite, ce serait se priver de quelques jolies tournures. Enfin et surtout, il est important d'avoir toutes les cartes en main avant de prendre une d�cision. Impossible de donner des exemples pr�cis sans d�voiler certaines intrigues, mais le joueur est amen� � choisir son camp � plusieurs reprises et ces choix ont des r�percussions � court, moyen et long terme.
Il est possible de parler durant des heures de Pillars of Eternity. On peut revenir sur la mont�e en puissance - tr�s progressive - des personnages : un niveau, �a se m�rite ! On peut d�tailler l'artisanat ou revenir sur la proc�dure d'enchantement des objets. �voquons simplement la forteresse. Il s'agit ici d'un jeu dans le jeu qui nous offre une place-forte que l'on peut am�liorer pour obtenir r�guli�rement des bonus et se voir confier diff�rentes missions. Une place-forte qui si�ge au-dessus du plus important donjon du jeu : les Chemins Infinis et leurs treize niveaux de profondeur !
Difficile de trouver le moindre d�faut � Pillars of Eternity, mais il existe tout de m�me quelques (l�gers) probl�mes qui le prive du titre de � jeu de r�le parfait �. Citons notamment l'abondance d'objets inutiles : pourquoi encombrer l'inventaire du joueur avec des dizaines de boucliers bidons ou de lance moisies ? Regrettons �galement que la carte ne soit pas plus riche en informations : quand une vingtaine de qu�tes sont en cours, il n'est pas �vident de resituer avec pr�cision tous les objectifs et personnages importants.
Enfin, certains joueurs regretteront �videmment cette orientation volontairement oldschool. Compar� � Divinity Original Sin par exemple, l'aspect graphique du jeu peut para�tre vieillot, mais c'est aussi ce qui fait son charme. Pillars of Eternity peut manquer un peu de relief, mais tous les environnements sont remarquablement travaill�s avec un souci du d�tail stup�fiant. En r�alit�, l'aspect technique des choses ne nous d��oit que sur trois points : les musiques sont dans l'ensemble un peu en retrait, le moteur du jeu est peut-�tre un rien gourmand et les chargements fr�quents.
Test PC r�alis� sur une machine � base de Core i7 4 GHz, 16 Go de m�moire vive et GeForce GTX 780 Ti. Le jeu semble � son aise � partir d'un processeur double-c�ur 3 GHz, �paul� par 6 Go de m�moire vive et une GeForce GTX 660.



L'�ternit� c'est long... surtout vers la fin !Retour au sommaire

Autant de questions auxquelles il avait d�j� �t� d�licat de r�pondre dans Divinity Original Sin ou dans Wasteland 2. Autant de questions, surtout, qui sont le signe d'un jeu de qualit� o� chaque d�cision et chaque action impliquent celui qui les prend. Mais d�butons s'il vous plait par le commencement et cette fameuse phase de cr�ation du personnage. Les habitu�s des jeux Infinity Engine ne seront pas d�pays�s, les anciens de Donjons & Dragons non plus. Six races pour quinze variantes ethniques et onze classes s'offrent � nous.

Il n'est effectivement pas question de se la jouer solo et � la mani�re d'un Baldur's Gate, Pillars of Eternity nous invite � contr�ler un groupe de h�ros. Des personnages qui se joindront � nous le temps de mener � bien leur propre qu�te ou qui resteront beaucoup plus longuement si notre compagnie leur sied. Bien s�r, toutes les actions que nous allons accomplir, toutes les d�cisions que nous allons prendre auront un impact non seulement sur notre r�putation, mais �galement sur la bienveillance des diff�rents PNJ que l'on va croiser.
Partons pour le monde d'Eora
Des heures et des heures de jeuRetour au sommaire

La question de la dur�e de vie d'un jeu d�pend bien s�r du niveau du joueur et de la difficult� choisie au lancement de la partie. Pillars of Eternity fait dans l'exhaustivit� en proposant r�glages (facile, moyen, difficile et � voie des damn�s �) auxquels s'ajoutent deux options : le mode expert limite les aides de jeu disponibles en cours de partie alors que l'�preuve de fer n'autorise qu'une seule sauvegarde... supprim�e automatiquement si le groupe du joueur est d�cim� ! Mais qu'on se le dise, Pillars of Eternity est, de mani�re g�n�rale, un jeu difficile.

La pause-active est ce syst�me qui permet d'appuyer sur la touche espace pour stopper l'�coulement du temps. Le joueur peut alors tranquillement organiser ses forces, demander � son magicien de pr�parer un sort, indiquer � son r�deur o� se placer et mettre en opposition frontale son � tank �, avant d'appuyer de nouveau sur espace pour que le jeu reprenne sa vitesse normale. Bien s�r, il est possible de stopper � volont� la partie et c'est m�me tout indiqu� afin de suivre les �volutions du combat et adapter son groupe � la nouvelle situation.
Finesse tactiqueRetour au sommaire

� contrario, lors de la partie aventure / exploration du jeu, on doit parfois revenir dans des lieux que l'on a d�j� visit�. Les d�veloppeurs ont donc pr�vu une option pour doubler la vitesse de d�placement : on �vite donc de pester contre ces aller-retours contraints et forc�s. Pourquoi des aller-retours ? Simplement parce que le script de Pillars of Eternity est absolument prodigieux. Le fil principal du sc�nario est d�j� particuli�rement dense, mais chaque lieu regorge de rencontres susceptibles de d�boucher sur une nouvelle qu�te.

Une qualit� qui - ce ne sera pas au go�t de tous - passe souvent par des planches de textes. Il y a bien s�r du doublage et de nombreux dialogues sont parl�s (en anglais), mais compte tenu de la masse d'�l�ments, il aurait �t� impossible de doubler l'int�gralit� sans un budget gigantesque. De plus, cette absence de voix laisse le joueur lire � son rythme et s'int�gre finalement assez bien au style de l'aventure. Pour ne rien g�cher, la traduction fran�aise de ces nombreux textes est de facture tr�s correcte, et ce, m�me si la version anglaise reste pr�f�rable.
Lancement du jeu
Un jeu de r�le parfait ?Retour au sommaire

Il est possible de parler durant des heures de Pillars of Eternity. On peut revenir sur la mont�e en puissance - tr�s progressive - des personnages : un niveau, �a se m�rite ! On peut d�tailler l'artisanat ou revenir sur la proc�dure d'enchantement des objets. �voquons simplement la forteresse. Il s'agit ici d'un jeu dans le jeu qui nous offre une place-forte que l'on peut am�liorer pour obtenir r�guli�rement des bonus et se voir confier diff�rentes missions. Une place-forte qui si�ge au-dessus du plus important donjon du jeu : les Chemins Infinis et leurs treize niveaux de profondeur !

Enfin, certains joueurs regretteront �videmment cette orientation volontairement oldschool. Compar� � Divinity Original Sin par exemple, l'aspect graphique du jeu peut para�tre vieillot, mais c'est aussi ce qui fait son charme. Pillars of Eternity peut manquer un peu de relief, mais tous les environnements sont remarquablement travaill�s avec un souci du d�tail stup�fiant. En r�alit�, l'aspect technique des choses ne nous d��oit que sur trois points : les musiques sont dans l'ensemble un peu en retrait, le moteur du jeu est peut-�tre un rien gourmand et les chargements fr�quents.
ConclusionRetour au sommaire
Pillars of Eternity est incontestablement LE jeu de ce d�but d'ann�e 2015 et pas seulement pour les amateurs de RPG. Il s'agit d'une vraie p�pite que tout le monde se doit au moins d'essayer pour d�couvrir ce qu'est un jeu de r�le � l'occidentale. Obsidian a fourni un travail titanesque pour doter son titre d'un univers aussi riche que passionnant. Les sc�naristes s'en sont donn� � c�ur joie et la qualit� de l'�criture n'a d'�gal que le nombre de qu�tes disponibles et leur ouverture. Pillars of Eternity ne souffre d'aucun d�faut majeur, m�me s'il faut reconna�tre que sa richesse peut �craser le n�ophyte... mais quel pied de se laisser happer dans le monde d'Eora !Test PC r�alis� sur une machine � base de Core i7 4 GHz, 16 Go de m�moire vive et GeForce GTX 780 Ti. Le jeu semble � son aise � partir d'un processeur double-c�ur 3 GHz, �paul� par 6 Go de m�moire vive et une GeForce GTX 660.



kyuubi34800�The Leatherface�Nicklas91�CoT_Banshee Merci pour la confirmation.
Minikael�Lejiwan ah oui, j'avais ouvert la carte mais je n'avais pas vu qu'on pouvait cliquer.. pfiuu.. de repos j'ai grand besoin h�h� merci
kyuubi34800�Tazxman�Minikael�Nerces Les seuls jeux que j'ai touch� sur playstation, c'est les FF, les Tomb Raider, les crashbandicoot et les KH x)
Minikael�Tazxman�The Leatherface I'll give it a shot then :)
Lejiwan tu reload la derni�re sauvegarde.� si cela ne marche pas tu recommence une partie car franchement l� o� tu cales....y'en a pour 10 minutes...