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Test ParaWorld (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 15 Septembre 2006 , PC
Publi�e le 14/09/2006 � 00:09, par Zick

Test de Paraworld

Avec ses tonnes de screenshots all�chants l�ch�s par grappe de 50 et son background sortant des sentiers de l�heroic-fantasy ou de la science-fiction emprunt�s bien trop souvent par la concurrence, il est ind�niable que Paraworld soit attendu au tournant par de nombreux amateurs de STR blas�s. Le jeu des allemands de SEK poss�de en effet tous les atouts pour sortir des joueurs lass�s du lot de STR plut�t moyens sortis cette ann�e. H�las, triple h�las, il semble bien qu�� l�instar de Rise of Legends, Paraworld n�est qu�un STR de plus dans le monde impitoyable et peu novateur des jeux de strat�gie. Explication, silex en main�

Denvers n'�tait pas le dernierRetour au sommaire
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Stina Homlund, biologiste � la poitrine fort d�velopp�e, Anthony Cole, docteur en g�ologie aux mains baladeuse et B�la Andras Benedek, physicien de g�nie sont des scientifiques �m�rites ayant chacun d�couverts de leurs c�t�s des indices laissant penser qu�il existe des passerelles menant vers un monde parall�le. Mais chacune de leurs publications sur ces fantastiques d�couvertes sont interdites de publication, � leurs grands d�sarrois. Derri�re cette censure immonde se cache la SEAS (Society for Exact Alternative Sciences) qui a d�couverte elle aussi l�existence de ce monde parall�le, Paraworld, bien avant nos h�ros, depuis le 19�me si�cle. Les r�centes trouvailles de nos h�ros mettant en p�ril le secret de ces passerelles vers Paraworld, la SEAS d�cide de se d�barrasser de ces encombrant en les exp�diant ad vitam aeternam dans Paraworld. Nous voil� � la t�te de ces trois h�ros au look digne des pires s�ries germaniques pour trouver un moyen de retourner dans le vrai monde, celui o� un diplodocus ne risque de vous marcher sur le pied au coin de la rue.

Paraworld est donc univers parall�le pr�historique o� se c�toient hommes et dinosaures. Trois tribus se partagent le territoire de Paraworld : les hommes du Nord, costauds et couverts de peaux de b�tes, sont des s�dentaires affirm�s ax�s sur la d�fense et les grosses unit�s de corps � corps qui t�chent. Les bourrins quoi. Les cavaliers de la poussi�re, � l�inverse, sont un peuple nomade, vivant dans des b�timents constructibles rapidement mais fragiles, et vivant en parfaite harmonie avec son environnement. Ils sont donc naturellement orient�s vers l�attaque. Enfin, le Clan du Dragon se concentre sur la vitesse, la furtivit� et la fourberie pour venir � bout de leur l�ennemi. Ces trois camps jouables qui diff�rent autant par leur look que par leur fa�on de jouer vont croiser chacun leur tour nos h�ros en qu�te d�une porte de sortie de ce monde hostile.

ParAge of EmpiresRetour au sommaire
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Stina, Anthony et Bela vont ainsi voyager dans le monde de Paraworld � travers la campagne du jeu et d�couvrir au fur et � mesure les intentions pas tr�s humanistes de la SEAS. De toute �vidence, on ne peut pas dire que la campagne soit un monument d�originalit�. Bien loin de la campagne �pique d�un Warcraft 3, la campagne de Paraworld n�est qu�une suite de missions tr�s classiques (attaque/d�fense de base, escorte, recherche d�items�) � l�encha�nement sc�naristique douteux. On passe d�une mission � l�autre sans vraiment comprendre pourquoi les h�ros se trouvent ici ou l�, et les objectifs de missions (r�partis en qu�tes obligatoires et secondaires) ne sont que de vagues pr�textes pour faire avancer le sc�nario ou d�bloquer de nouvelles unit�s. On va donc lib�rer des mammouths de terribles braconniers pour gagner la confiance d�un shaman, d�livrer le fr�re de tel personnage pour avoir un tuyau sur le chemin � prendre, ou aider tel camp � se lib�rer d�un envahisseur belliqueux. On se sent assez peu concern� par le tragique de l�histoire et l�on s�ennuie tr�s vite. Petite nouveaut� tout de m�me : plus l�on effectue de qu�tes dans une mission, plus on engrange de point qui pourront ensuite �tre d�pens�s en unit�s dont on disposera d�s le d�but de la mission suivante. On appr�ciera �galement les cin�matiques r�currentes entre chaque mission, de moindre qualit� que celles de Blizzard, mais toujours agr�ables � regarder. Elles n'emp�chent malheureusement pas l'ennui de s'installer et ne font finalement que souligner un peu plus la pauvret� du sc�nario. L�intrigue avance lentement, et � moins d�adorer les s�ries allemandes, le charisme des h�ros est pratiquement nul. Pourtant on a envie d�aimer Paraworld. Son univers original et l�ch� para�t imm�diatement sympathique au joueur, mais la campagne trop molle plombe l�ambiance. Dommage, mille fois dommage�.

Pourtant Paraworld tente une synth�se assez r�ussie du gameplay des grandes s�ries du STR de ces derni�res ann�es. On retrouve ainsi le concept des decks d�unit�s et de la r�colte des ressources (au nombre de trois) propre � Age of Empires 3, et la micro-gestion et le levelling des h�ros de Warcraft 3. Et de fait, l�utilisateur familier des STR ne sera en aucun instant d�contenanc� par le gameplay vu et revu de Paraworld. Deux nouveaut�s font malgr� tout leur apparition : l�Army controler dont les d�veloppeurs n�ont cess� de nous vanter les m�rites durant les mois de conception, et le syst�me d�exp�rience des unit�s assez particulier. L�Army Controler est parti d�une bonne id�e : r�duire et rendre plus pratique l�interface de s�lection des unit�s. Plut�t que d�avoir une interface prenant un quart ou un tiers de l��cran comme dans les STR habituels, celle-ci vient se greffer en transparence sur le c�t� de gauche de l��cran, et affiche toutes les unit�s produites dont on dispose. Hi�rarchis�e en 5 �tages correspondant aux 5 niveaux d�exp�riences que peuvent atteindre les unit�s, elle permet en th�orie de savoir en un instant o� se trouve telle unit� ou de s�lectionner tr�s pr�cis�ment les unit�s que l�on d�sire. Dans les faits, elle n�est pas aussi pratique qu�ont bien voulu le penser les d�veloppeurs et se r�v�le bien vite encombrante, malgr� la possibilit� de la cacher (mais on se retrouve alors sans interface). Le syst�me est assez bancal donc, et dans les moments de stress, lors de rush ou de combats � g�rer � la micro-seconde pr�s, l�Army controler se r�v�le bien trop impr�cis dans la s�lection des unit�s. La faute � des carr�s de s�lection trop petits. L�autre nouveaut�, mieux exploit�es cette fois-ci, est le syst�me d�exp�rience. Contrairement � un Warcraft ou seul le h�ros engrange de l�exp�rience en creepant, dans Paraworld l�exp�rience s�accumule comme une ressource et peut �tre distribu�e � n�importe quelle unit�.Classiquement, plus l�unit� monte en niveau plus elle fait de d�g�ts. Il est naturellement toujours conseill� de monter en priorit� ses h�ros pour d�bloquer des comp�tences surpuissantes. Mais cette bonne id�e devient int�ressante lors des passages au niveau sup�rieur. Quand on promeut une unit� au niveau sup�rieur (il est possible de la faire quand on veut du moment que l�on dispose de l�exp�rience n�cessaire), celle-ci recouvre enti�rement sa sant�. Cons�quence directe, dans les combats, rien n�est jamais perdu tant que la jauge d�exp�rience est bien remplie, il suffit de faire monter en niveau les unit�s bless�es. Une technique cruelle qui donne lieu � des retournements de situation tragique lors des parties multijoueurs.

Malgr� ces deux nouveaut�s, on regrette que les d�veloppeurs aient pris si peu de risque au niveau du gameplay.Celui-ci a fid�lement copi� les bonnes id�es des concurrents. Finalement, si l�on met de c�t� son univers original, rien ne le diff�rencie tellement de ses rivaux directs. Il manque l��tincelle pour enflammer le gameplay et faire de Paraworld une exp�rience de jeu in�dite, comme, par exemple, Dawn of War avait r�ussi � le procurer lors de sa sortie. C�est dommage, vraiment, surtout quand on voit le travail de titan accompli sur la r�alisation.


Une r�alisation d'orf�vreRetour au sommaire
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Car Paraworld est une r�ussite technique incontestable. Autant on peut reprocher aux h�ros d�avoir un charisme d�hu�tre, autant le look des unit�s de chaque camp est coh�rent et r�ussi. Le design des b�timents, la mod�lisation fid�le des dinosaures est incroyablement soign�e, au point que n�importe quel amateur de saurien reconna�tra du premier coup d��il la moindre esp�ce. Les unit�s sont � l��chelle, et il faudra au minimum une troupe bien arm�e de 10 hommes pour esp�rer venir � bout d�un tyrannosaure. Chaque unit� poss�de une d�marche qui lui est propre, on sent que les d�veloppeurs ont bien �tudi� l�histoire de la Pang�e pour nous exhiber un monde Jurassique criant de v�rit�. Le brouillard de guerre par exemple n�est pas un simple voile gris recouvrant la totalit� de la carte, mais un v�ritable brouillard nuageux et blanc qui couvre les mouvements de l�ennemi mais permet n�anmoins d�apercevoir les points o� se regroupent des dinosaures. Car les cartes de Paraworld sont vivantes : les dinosaures s��brouent librement sur la carte et se diff�rencient en fonction de leur comportement alimentaire. Attaquer un paisible herbivore ne comporte aucun risque mais n�engrange presque pas d�exp�rience. Il est possible de vadrouiller � leurs c�t�s sans risque de se faire charger. En revanche mieux vaut se tenir �loign� des Allosaures, juteux en exp�rience mais co�teux en hommes. Indiscutablement, Paraworld poss�de une r�alisation technique parfaite, un v�ritable d�lice pour les yeux.

Comble du bonheur, le jeu se paie �galement le luxe de tourner parfaitement sur une machine moyenne et de ne souffrir d�aucun bug graphique. Les camps en pr�sence nous ont sembl� dans l�ensemble bien �quilibr�s, chacun poss�dant ses points forts et ses points faibles, m�me si le Clan du Dragon est un peu d�licat � prendre en main. L�IA est correcte sans �tre impressionnante, elle remplie bien son r�le avant de passer s�rieusement au mode multijoueurs. Finalement le seul gros d�faut technique que l�on note sont les combats impliquant un grand nombre d�unit�s. Ils deviennent brouillons et l�on ne retrouve plus ses propres unit�s dans la tas, la faute � des unit�s-dinosaures impressionnantes mais qui prennent bien trop de place � l��cran. Dans les batailles qui demandent une micro-gestion pointue on s��nerve vite de ne plus retrouver son groupe d�archer perdu au milieu de la baston et l�on passe un temps infiniment long � les retrouver via l�Army controler. Aga�ant, surtout pour un jeu qui a de grandes pr�tentions en multijoueurs. Ne doutons pas qu�un patch fera bient�t son apparition pour corriger ce d�faut.


Paraworld n�est pas un mauvais STR, bien au contraire. B�n�ficiant d�une r�alisation technique parfaite, d�un background original et d�un gameplay solide, synth�se des poids lourds du genre, il plaira sans conteste aux habitu�s de Age of Empires 3 ou de Warcraft 3 en manque. Mais contrairement � ces deux pointures, Paraworld manque cruellement d�originalit� sur le fond. On joue � Paraworld comme on joue � n�importe quel STR, puis on l�oublie. Il manque la petite touche de gameplay en plus qui aurait fait de ce titre un incontournable, et c�est bien dommage�

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.5
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Gardien57
Tr�s bon
splendide je tien a aller a lencontre de se que dit SnTenshi car on ne juge pas un jeu aussi severement par sa demo. Paraworld est totalement splendide et fun par son originaliter , son gamplay , ses graphismes .... et j en passe A ACHETER D URGENCE
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : Earth_quake
Bof
Bof, Bof que dire de plus appart que on dirait une version plus �volu� de Primitive Wars
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