Test de Duke Nukem Forever : Le Docteur qui m'a cl�n�
Six mois apr�s sa sortie, Duke Nukem Forever se dote d'un contenu additionnel solo sans surprise mais pas totalement d�nu� d'int�r�t.
Trip r�gressif par excellence, Duke Nukem Forever n'a clairement pas fait l'unanimit� lors de sa sortie en juin dernier. Il faut dire qu'apr�s dix ans d'un d�veloppement plus que chaotique, le titre de 3D Realms Gearbox Software avait cristallis� de nombreuses attentes. Il n'aura pas fallu attendre si longtemps pour que son premier DLC solo, le Docteur qui m'a clon�, arrive sur le march�. Mais en avait-on vraiment besoin ?
Vendu huit euros, le Docteur qui m'a clon� n'est pas ce que l'on pourrait appeler un DLC mastoc. Pass�es les trois heures de solo (en difficile), on ne squattera pas les quatre nouvelles cartes multijoueur bien longtemps tant les serveurs sont d�serts : ceux qui esp�raient en avoir pour leur argent peuvent d�j� passer leur chemin. Les autres, ceux pour qui chaque one liner de Duke m�riterait de figurer dans le dictionnaire des citations, peuvent continuer � lire cet article. Ce contenu additionnel a quand m�me quelques (r�)jouissances dans sa besace.
L'ersatz de sc�nario n'est qu'un pr�texte pour vous faire visiter la zone 51, pas forc�ment tr�s int�ressante dans sa partie immerg�e avec un complexe scientifico-militaire tout d'abord mais un peu mieux ensuite lors d'une courte vir�e dans le d�sert et son rade � h�tesses peu farouches. La construction des niveaux n'a malheureusement pas gagn� en inventivit� et on se cantonnera tristement � arpenter des couloirs d�finitivement trop �troits pour les muscles saillants de Duke.
Les m�mes id�es de gameplay sont d'ailleurs recycl�es ici : plateforme avec un Duke parfois rapetiss�, course en v�hicule (trois dans le DLC) et surtout �tripage de monstres en veux-tu en voil�. Cette partie est heureusement toujours aussi r�ussie, la vari�t� de l'arsenal et la nervosit� de la jouabilit� faisant oublier le laxisme de l'intelligence artificielle (y en a-t-il vraiment une, et en a-t-on vraiment besoin ?) ou encore les nombreuses errances de la r�alisation.



Action, plateforme, course, un cocktail connu mais efficace
Le Docteur qui m'a clon� n'est au final pas une arnaque compl�te : la rencontre hilarante avec les clones de Duke, les boss d�biles au possible, les quelques interactions avec le d�cor pour augmenter la barre d'Ego et les remarques bien senties du macho de service (en VO, �videmment...) lui offrant, comme c'est le cas avec l'original, un charme presque irr�sistible. L'amour rend aveugle, mais pas riche : l'achat de ce DLC devra donc se faire en toute conscience.












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Gameplay #1 : action et aventure

Duke Nukem Forever, en trois heures de tempsRetour au sommaire





ConclusionRetour au sommaire
Pas tr�s ambitieux, Le Docteur qui m'a clon� n'offre ni plus ni moins qu'un condens� du jeu original en DLC. Les amateurs de Duke Forever appr�cieront forc�ment, quand les autres crieront � raison au scandale. Court, assez moche et toujours aussi mal fagot�, cette nouvelle aventure distille quand m�me suffisamment de bons moments pour donner quelques arguments � ses d�fenseurs sur les forums, mais gu�re plus. Si Triptych Games et Gearbox Software ne se sont pas foul�s avec ce DLC, ils prouvent une nouvelle fois que la licence a, encore aujourd'hui, un potentiel certain. On attend maintenant un vrai jeu Duke Nukem.











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