Test de Duke Nukem 3D
La Terre, quelques ann�es dans le futur. Alors que les Etats-Unis dominent le monde et que tout va donc pour le mieux, de vilains extra-terrestres d�cident de s�en prendre � la supr�matie de la banni�re �toil�e. C�est alors qu�un h�ros se l�ve. Cent kilos de muscles, des cheveux blonds d�color�s � faire p�lir d�envie un GI, des lunettes de soleil et tout un arsenal de gros flingues, de munitions, de gadgets et de vannes � deux balles. Le h�ros des h�ros est n�. J�ai nomme : Duke Nukem. Pour les arch�ologues, ce n�est pas un inconnu, puisque ce personnage �tait d�j� pr�sent dans les deux premiers volets de la s�rie, des jeux de plates-formes somme toute assez classiques. Groovy !
Le but du jeu est, vous l�aurez compris, de massacrer un maximum de monstres, de traverser des niveaux immenses et complexes, et de sauver le monde en fin de compte. Comment expliquer qu�avec si peu d�arguments, ce jeu soit devenu une l�gende, digne qu�on lui consacre la suite la plus attendue et retard�e du monde (Duke Nukem Forever), qu�on �crive des chansons � son sujet (Megadeth, ce n�est tout de m�me pas le petit groupe du coin), qu�on en parle partout et que l�on parle d�un prochain mariage entre le personnage principal et mademoiselle Croft, une voisine ? Le g�nie. Tout simplement. Il faut se remettre dans le contexte de l��poque. On sortait du r�gne de Doom et les parts de march� valaient de l�or. D�un c�t�, ID Software pr�parait Quake. De l�autre, 3D Realms sortait Duke. Let�s Rock !
Le moteur de jeu fut l�un des premiers � offrir une telle libert� de mouvement : courses, accroupis, sauts, natation, vols� Tout y �tait. Et pas laid du tout pour l��poque. Mais le sommet fut atteint lorsque l�on constata que l�univers du jeu, sous des dehors remarquablement stupides, �tait baign� de cet humour adulte dont ne raffolent que les ados. Duke est un raciste profond qui n�aime pas ce qui ne vient pas de sa bonne vieille Terre (et encore), son physique peut ais�ment �tre qualifi� d�aryen, il est violent, grossier et phallocrate. Mais le second degr� omnipr�sent fait admirablement passer la pilule et on se surprend � en redemander. Shake it baby !
Le jeu allait rapidement devenir la r�f�rence absolue aussi bien en solo qu�en r�seau, aliment� par une communaut� qui produisait ses propres niveaux gr�ce � l�outil de cr�ation incorpor� (Build). Bien entendu, tout cela a vieilli. Mais avant que ne sorte Half-Life sur nos petits �crans, on en a pris du plaisir � assassiner de l�alien ! L�un des arguments majeurs du jeu �tait les armes tr�s int�ressantes d�un point de vue tactique. Les mines � faisceau, par exemple, permettaient de tendre des pi�ges � ses ennemis. Le freezer, qui g�le sa cible afin de l�exploser d�un coup de godillot pointure 47 quelques m�tres plus loin� Tout �tait pr�vu pour que le joueur y trouve son compte. Come get some !
Le but du jeu est, vous l�aurez compris, de massacrer un maximum de monstres, de traverser des niveaux immenses et complexes, et de sauver le monde en fin de compte. Comment expliquer qu�avec si peu d�arguments, ce jeu soit devenu une l�gende, digne qu�on lui consacre la suite la plus attendue et retard�e du monde (Duke Nukem Forever), qu�on �crive des chansons � son sujet (Megadeth, ce n�est tout de m�me pas le petit groupe du coin), qu�on en parle partout et que l�on parle d�un prochain mariage entre le personnage principal et mademoiselle Croft, une voisine ? Le g�nie. Tout simplement. Il faut se remettre dans le contexte de l��poque. On sortait du r�gne de Doom et les parts de march� valaient de l�or. D�un c�t�, ID Software pr�parait Quake. De l�autre, 3D Realms sortait Duke. Let�s Rock !
Le moteur de jeu fut l�un des premiers � offrir une telle libert� de mouvement : courses, accroupis, sauts, natation, vols� Tout y �tait. Et pas laid du tout pour l��poque. Mais le sommet fut atteint lorsque l�on constata que l�univers du jeu, sous des dehors remarquablement stupides, �tait baign� de cet humour adulte dont ne raffolent que les ados. Duke est un raciste profond qui n�aime pas ce qui ne vient pas de sa bonne vieille Terre (et encore), son physique peut ais�ment �tre qualifi� d�aryen, il est violent, grossier et phallocrate. Mais le second degr� omnipr�sent fait admirablement passer la pilule et on se surprend � en redemander. Shake it baby !
Le jeu allait rapidement devenir la r�f�rence absolue aussi bien en solo qu�en r�seau, aliment� par une communaut� qui produisait ses propres niveaux gr�ce � l�outil de cr�ation incorpor� (Build). Bien entendu, tout cela a vieilli. Mais avant que ne sorte Half-Life sur nos petits �crans, on en a pris du plaisir � assassiner de l�alien ! L�un des arguments majeurs du jeu �tait les armes tr�s int�ressantes d�un point de vue tactique. Les mines � faisceau, par exemple, permettaient de tendre des pi�ges � ses ennemis. Le freezer, qui g�le sa cible afin de l�exploser d�un coup de godillot pointure 47 quelques m�tres plus loin� Tout �tait pr�vu pour que le joueur y trouve son compte. Come get some !