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Test Brink (PC) : 7/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 13 Mai 2011 , PC , Plus de tests sur PS3 , Xbox 360

Les +

  • Qualit� du jeu en �quipe
  • Excellente conception des cartes
  • Objectifs secondaires importants
  • Personnalisation des armes / persos
  • Syst�me SMART de d�placement

Les -

  • R�alisation en demi-teinte
  • Seulement 8 cartes
  • IA des bots pas au niveau
  • Mode solo sans grand int�r�t
La note de jeuxvideo.fr
7.0
bon
La note des internautes
8.0

(709 votes)
Publi�e le 12/05/2011 � 10:05, par Nerces

Test de Brink : rien que pour le multijoueur ?

Sp�cialiste du jeu d'action comp�titif en �quipes, Splash Damage r�cidive, mais semble avoir du mal � trouver le rythme sur consoles.

Sans doute parmi les plus populaires des concepteurs de jeux d'action multijoueur, les Anglais de Splash Damage n'ont pourtant que deux titres � leur actif. Ainsi, ils se sont fait conna�tre en 2003 avec la sortie de Wolfenstein : Enemy Territory avant de r�cidiver - quatre ans plus tard - en commercialisant le tr�s bon Quake Wars. Ces deux jeux mettent l'accent sur ce que l'on appelle le teamplay (travail en �quipe) et il n'est donc pas surprenant que pour leur troisi�me production, les Anglais soient rest�s sur ce registre. Publi� par Bethesda, Brink sort sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360, mais doit tirer le meilleur de chaque support pour renouveler le FPS multijoueur...

Quand le FPS se met � casser des Brink ?Retour au sommaire
Brink
Une fois n'est pas coutume, le sc�nario de Brink fait dans l'originalit� et nous propose de constater les cons�quences d'une catastrophe environnementale. Les d�veloppeurs ont imagin� la mise au point d'une ville flottante - baptis�e l'Ark - afin d'anticiper l'in�luctable mont�e des eaux. Mais, pr�vue pour accueillir 5 000 personnes, la cit� a d� faire face � un afflux de plus de 50 000 d�sesp�r�s ! Cette vague d'arrivants n'a pas �t� sans poser des probl�mes - de violences notamment - entra�nant de multiples d�gradations dans la ville. Petit � petit, deux factions se sont alors cr��es avec d'un c�t�, la R�sistance qui se plaint des d�cisions prises par les leaders de l'Ark. Elle souhaite chercher de l'aide � l'ext�rieur alors que la ville est coup�e du monde depuis 20 ans. A contrario, la S�curit� veut sauver ce qui peut encore l'�tre et tient � d�fendre l'Ark.

Vous vous en doutez, le joueur a le choix de son all�geance, mais - plus surprenant - cette d�cision se prend juste apr�s une cin�matique destin�e � planter le d�cor, avant m�me l'apparition du menu principal... H�las, si le sc�nario est prometteur, on d�chante rapidement pour se rendre compte - qu'une fois encore - il ne sert que de pr�texte. Ainsi, rejoindre la R�sistance ou la S�curit� ne change pratiquement rien � une succession de missions qui reste tr�s �loign�e de ce que l'on appelle g�n�ralement une campagne solo. Il y a bien ici quelques s�quences pour faire office de briefing, mais ces vid�os doivent plut�t �tre per�ues comme des didacticiels pour mener � bien la mission, accomplir les diff�rents objectifs propos�s... Autant �tre clair d�s maintenant, dans Brink, le mode solo n'est qu'une mise en jambe pour se pr�parer au c�ur du jeu, le multijoueur.

Vid�o-Test de Brink sur Xbox 360


Un solo pas bien folichonRetour au sommaire
Brink
Si, compte tenu de l'historique de Splash Damage, ce solo rachitique n'est pas une surprise, il n'en reste pas moins regrettable. Dans Brink, il faut effectivement se contenter de 8 cartes reprenant le concept du deathmatch (opposition � ï¿½ mort ï¿½ de deux �quipes) et faire confiance � une intelligence artificielle (IA) pas toujours �vidente � cerner... et c'est un bel euph�misme que de dire �a. Qu'il s'agisse de nos co�quipiers ou de nos adversaires, ils ont une mani�re bien � eux de g�rer le principe des objectifs principaux / objectifs secondaires et ont g�n�ralement tendance � se � mettre sur la tronche ï¿½ avec un enthousiasme d�sarmant ! Malgr� la pr�sence de quelques vid�os explicatives, les premi�res heures de jeu ne ressemblent donc pas � grand-chose et on se demande vraiment ce que va devenir le disque du jeu !

Heureusement, les choses se d�cantent assez rapidement et m�me le mode solo - quoique toujours tr�s limit� - commence � prendre quelques couleurs. On commence alors � mieux comprendre le syst�me de double objectif : alors que le principal est bien s�r destin� � faire avancer la mission, les secondaires (plusieurs � la fois) sont l� pour donner de l'int�r�t aux diff�rentes classes de personnages et pour faciliter la r�solution de la cible primordiale. Il peut ainsi �tre utile de prendre le temps de faire sauter une porte de s�curit� (secondaire) plut�t que de rester focalis� sur la progression de notre engin blind� (principal) : une fois d�truite, la porte en question r�v�le effectivement un raccourci pour prendre les d�fenseurs � revers et s'offrir un bel avantage tactique !

Brink
Brink
Brink

8 cartes d'une grande richesseRetour au sommaire
Brink
Des exemples de ce type, les cartes de Brink en regorgent et apr�s plusieurs heures de jeu, il nous reste encore pas mal de recoins � d�couvrir afin de parfaire nos techniques d'approche. Nous l'avons dit, nous regrettons l'absence d'un mode solo digne de ce nom, mais en proposant une sorte de pr�lude au multijoueur, Splash Damage permet �galement de r�fl�chir aux diff�rentes cartes avant de se � jeter dans le grand bain ï¿½ ! Une bonne pr�paration qui ne peut cependant pas faire oublier une autre lacune de taille : le manque de contenu. Qu'il s'agisse du solo ou du multi, Brink se limite effectivement � 8 cartes. Aussi r�ussies soient-elles - et elles le sont ! - ces cartes pourraient lasser les joueurs et on se prend � leur r�ver une dur�e de vie aussi longue que des monuments tels que de_dust ou de_aztec... Seul l'avenir nous le dira...

En solo comme en multijoueur, l'int�r�t de ces cartes est aussi de permettre une utilisation astucieuse des sp�cificit�s de chacune des classes de personnage. Nous l'avons dit, au premier lancement de Brink, il faut choisir entre R�sistance et S�curit� : il n'est en revanche pas question d'opter directement pour une classe : celle-ci peut m�me �tre chang�e durant une mission, en se connectant � l'une des consoles pr�sentes dans les cartes. Ces consoles permettent donc d'ajuster notre tactique � la situation et de choisir entre espion (capable de se d�guiser), ing�nieur (roi des mines et des tourelles), m�decin (monsieur piq�re de soin) et soldat (fournisseur de munitions) celui qui nous semble le plus indiqu� � l'instant T : s'il faut pirater un syst�me informatique, ce sera plut�t l'espion alors que pour tenir une position, l'ing�nieur est plus indiqu� bien s�r !

Brink
Brink
Brink

Des classes pour �quilibrer les assautsRetour au sommaire
Brink
Pour comprendre ce changement - libre - de la classe d'un personnage, il est important de bien avoir en t�te le d�roulement d'une partie. De mani�re assez sch�matique, chaque carte s'organise autour du concept d'attaque / d�fense : sur certaines, c'est la R�sistance qui attaque alors que dans d'autres, ce r�le �choit � la S�curit�. Pour la faction offensive, le but est alors d'encha�ner une succession d'objectifs principaux jusqu'� la victoire finale sur la carte : une victoire finale qui peut se traduire par la destruction d'un r�acteur ou la fuite d'un otage par exemple. L'autre camp se voit bien s�r attribu� des objectifs en contradiction avec l'�quipe offensive alors que tout un tas de cibles secondaires permettent de se faciliter les choses ou simplement de d�tourner l'attention de l'adversaire.

Brink
Il se peut alors qu'un espion - indispensable pour pirater la porte de s�curit� du r�acteur - ne soit plus d'aucune utilis� pour le faire sauter ! Le joueur peut alors d�cider de troquer son petit gars pour les seringues d'un m�decin... Si ce changement de classe ne vous convainc, cela ne change rien au fait que le ma�tre-mot d'une partie de Brink reste l'adaptation. Adaptation aux objectifs propos�s par la carte bien s�r, mais aussi et surtout adaptation � la composition et aux techniques de jeu de son adversaire : inutile par exemple de s'encombrer de soldats s'il n'y a personne pour les soigner ! Cet �quilibre des forces - qu'il faudra v�rifier dans les jours et les semaines � venir - semble particuli�rement bien r�gl� dans Brink et la r�putation de Splash Damage dans ce domaine n'est d'ailleurs plus vraiment � faire.

Progression et personnalisationRetour au sommaire
Brink
De fil en aiguille, le joueur est amen� � boucler de nombreuses fois les m�mes cartes et � se constituer un petit capital de points d'exp�rience. Ces derniers sont utilis�s sur l'aspect personnalisation / progression du jeu. Dans un premier temps, il faut effectivement savoir que des aptitudes peuvent �tre d�bloqu�es afin de booster un peu son personnage. Splash Damage s'est arrang� pour que les choses ne soient pas trop d�s�quilibr�es, mais les aptitudes en question permettent tout de m�me de jolies �volutions tactiques avec un m�decin qui se change par exemple en v�ritable h�risson bard� de seringues pour soigner ses potes � un rythme de dingue ! L'ing�nieur peut de son c�t� compter sur des tourelles de plus en plus efficaces alors que le mod�le de base est d�j� un redoutable opposant s'il est plac� � un endroit strat�gique.

Autre aspect personnalisable et li� � la progression du joueur : la silhouette de notre h�ros fait la part belle au style graphique pour le moins singulier du jeu. Vous pouvez en juger par vous-m�mes sur les diff�rentes captures, il est possible d'aboutir � un personnage qui a vraiment � de la gueule ï¿½ ! M�me tonalit� du c�t� des armes avec des changements esth�tiques pas piqu�s des vers, mais avec aussi de vraies modifications techniques : histoire que nos p�toires co�ncident mieux avec notre style de jeu, on peut ainsi ajouter un viseur, un silencieux ou un stabilisateur, modifier le chargeur ou la crosse et am�liorer la port�e. Ces petites options ajout�es � la tr�s grande quantit� de flingues disponibles (pistolets, fusils � pompe, lance-grenades, mitrailleuses) devraient suffire � bien enrichir les affrontements.

Brink
Brink
Brink
Brink

Brink
Des affrontements qui souffrent cependant d'un probl�me plus ou moins important selon votre plateforme. Malgr� un style graphique tr�s original, Brink souffre effectivement de gros probl�mes d'optimisations. Difficile de dire si le moteur id Tech 4 est en cause, mais le fait est que sur Xbox 360 en particulier, le r�sultat est � peine passable : il faut m�me faire avec de v�ritables s�quences de bouillies de pixels d�s lors que les assauts sont intenses. Sur PlayStation 3, le probl�me est un peu moins perceptible et la plus jolie des versions - mais encore loin des standards du moment - est la mouture PC. Des probl�mes techniques qui se retrouvent �galement sur les animations des personnages (�trangement raides), mais qui - fort heureusement - ne vient pour ainsi dire jamais v�ritablement ralentir l'action.

Une action rendue tr�pidante par le respawn tr�s rapide des joueurs descendus et par la relative exigu�t� des cartes. Il faut en outre signaler la pr�sence du fameux syst�me SMART qui doit permettre de simplifier les contr�les afin de donner au jeu un petit c�t� Mirror's Edge : Splash Damage voulait que les joueurs puissent franchir les obstacles (portes, caisses, murs, pipeline...) sans que l'action ne soit exag�r�ment ralentie. Dans les faits, le SMART sert principalement sur consoles et s'il n'est pas question d'atteindre le niveau de fluidit� du jeu de DICE, le r�sultat est assez probant. C�t� PC, l'utilisation des sauts et la pr�cision de la souris rendent cet artifice beaucoup plus dispensable m�me si sa pr�sence ne devrait g�ner aucun joueur.

Gameplay #8 - Mode multi sur la version finale


En digne successeur des Wolfenstein : Enemy Territory et autres Quake Wars, Brink ne fait pas injure � la r�putation de Splash Damage, mais il ne faut cependant pas y voir la r�volution du FPS comp�titif que certains attendaient. Il faut tout d'abord avoir � l'esprit que depuis la sortie Team Fortress 2, Splash Damage n'est plus seul sur le cr�neau. Le titre de Valve a convaincu de nombreux joueurs qu'il sera difficile de faire changer de cr�merie. Interviennent alors les diff�rentes lacunes de Brink : un mode solo largement dispensable, seulement 8 cartes disponibles et une r�alisation en dents de scie. Autant d'�l�ments qui sont particuli�rement sensibles sur PlayStation 3 et plus encore sur Xbox 360, mais qui ne devraient pas trop g�ner des joueurs PC, bien mieux lotis. Au final, on peut donc dire que Brink est un titre qui souffle le chaud et le froid, mais dont l'int�r�t va grandissant � mesure qu'on lui donne sa chance : les strat�gies multijoueur sont int�ressantes, elles semblent devoir bien se renouveler et gageons que Splash Damage assurera un suivi digne de ce nom !

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Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.0
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Tr�s bon
Je joue sur pc avec la derni�re carte graphique nvidia (gtx580) et un �cran 27" donc je pense �tre capable de dire ce qu'il en ressort graphiquement du jeu (sur pc) et je le trouve honn�tement plut�t pas mal. Je ne dis pas qu'il est � la pointe de ce qu'on peut avoir aujourd'hui mais �a reste tr�s raisonnable. Pour le game play, je l'ai trouv� plut�t innovant. On a la suite ...
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Bof
Bien mais ... Trop peu de carte, objectif trop r�p�titif. Heureusement que le jeu est tr�s nerveux, peut etre meme un peu trop pour les habituer du plombage de crane a la lunette. Seul les bourrins qui aime foncer dans le tas ... mais en �quipe ! L'un des seuls point fort celon mon avis, foncer dans le tas seul reviens a attaquer un char avec un pistolet. Mais au vu des partie mult suite ...
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