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Publiée le 28/03/2013 à 00:03, par HaruGlory

Présentation de Divinity : Original Sin

La série des Divinity n’a pas que Dragon Commander dans sa besace pour 2013. Les belges de Larian Studios comptent en effet aussi sortir Divinity : Original Sin, un RPG à la fois moderne dans la conception et résolument old-school dans son gameplay et sa narration. Une idée qui n’est pas pour nous déplaire.

Divins pécheurs…Retour au sommaire
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La courte demi-heure passée sur le jeu en compagnie de David Walgrave, producteur du titre, ne nous a pas vraiment permis d’appréhender les enjeux de l’aventure. Tout juste sait-on que le binôme formé par le héros et l’héroïne a la lourde tâche de délivrer le Conseil (à peu de choses près l’équivalent de l’ONU dans l’univers de Divinity) qui a été emprisonné dans la glace à coups de surpuissante magie source. Un prétexte évident pour vous envoyer parcourir en long, en large et en travers la contrée médiéval-fantastique du jeu. La présence de deux héros n’est pas anodine : l’une des particularités d’Original Sin est de permettre un passage instantané du solo vers le coop et vice-versa. En solo, le binôme nous suit à la trace et on le dirige comme on le désire au combat. Mais même lorsque l’on joue à deux, on n’en reste pas moins très libre. Nul besoin de suivre son partenaire à la trace puisqu’il est possible de partir explorer et batailler dans son coin, pourvu qu’on reste dans la même (vaste) zone que son ami. Une bonne idée pour encourager les joueurs à partager l’aventure en coopération sans leur forcer la main comme on le voit un peu trop souvent ces temps-ci.

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Assurément rétro, Original Sin tente de reproduire ce qui fait le charme des anciens RPG occidentaux, et y parvient plutôt efficacement. Les combats au tour par tour sont assez difficiles et on ne gagne qu’un point de compétence par montée de niveau. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui permettent de se spécialiser, on ne choisit pas de classes en début de partie. Le système de force et faiblesses repose sur les classiques oppositions eau/feu/glace/électricité et il faut tenir compte de l’environnement pour élaborer des stratégies avancées. La petite originalité du jeu vient de la possibilité d’invoquer des créatures élémentaires pour vous épauler lors des combats, de même que certains PNJ peuvent parfois lutter à vos côtés temporairement dans certaines situations. On demande à voir dans la durée mais de ce qu’on en a vu, le tout paraît très solide.

L’isométrique, c’est chicRetour au sommaire
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L’autre aspect marquant du jeu c’est sa volonté de proposer un monde ouvert avec des choix à assumer et des conséquences à subir. Réponses multiples lors des discussions, systèmes de mots clés à découvrir puis à utiliser pour interroger les PNJ, décisions à prendre… Il faudra d’ailleurs être curieux et parler à tout le monde pour découvrir des quêtes et des donjons. Les développeurs ont fait le choix de ne pas intégrer de pilotage automatique vers les objectifs ni de points d’exclamation disgracieux au-dessus des PNJ importants. De plus, il n’y aura pas de chemin tout tracé et l’on pourra s’éloigner dès qu’on le désire de la trame principale. Il faudra de plus prendre garde à ne pas finir en prison si l’on est tenté de cambrioler des villageois sans être suffisamment discret, ou être en tout cas prêt à décimer tout le bourg.

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Heureusement, il ne sera pas nécessaire d’en arriver à ce point, une grosse quantité de loot étant prévue pour nous sustenter. En pressant la touche Ctrl, on pourra même mettre en lumière tous les éléments interactifs, et voir afficher leur nom de loin une fois muni de la bonne compétence. Les développeurs semblent en tout cas bien décidés à faire plaisir au public auquel ils s’adressent. Un éditeur de niveaux sera d’ailleurs disponible dès le lancement pour améliorer et étendre le contenu du titre. Il s’agira du même logiciel que celui qu’utilise Larian pour tous ses jeux depuis dix ans, l’assurance d’accéder à un puissant outil de création donc. Un mot, d’ailleurs, sur la réalisation agréable du jeu, qui tourne sur le même moteur que Dragon Commander et promet de beaux effets spéciaux et des décors détaillés.

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Créé par des fans de RPG occidentaux pour des fans de RPG occidentaux, Divinity : Original Sin est une vraie bonne surprise et mérite assurément qu’on le surveille de près dans les mois à venir. Le Kickstarter lancé par les développeurs ne vise d’ailleurs pas tant à financer le jeu, assuré de sortir en fin d’année, qu’à permettre l’élaboration de contenu supplémentaire (donjons, quêtes, base d’éléments pour l’éditeur…). On leur souhaite en tout cas d’atteindre leur objectif et de nous livrer aussi vite que possible un jeu qui, on l’espère, tiendra toutes ses promesses délicieusement rétro.
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