Le mode Mann vs Machine de Team Fortress 2

Qu’est-ce que Mann vs Machine ? Il s’agit donc d’un mode coopératif dans laquelle six joueurs font équipe pour affronter une armée de bots. Et par bots on englobe tous les sens du terme puisque ces adversaires gérés par l’IA sont effectivement des robots créés par l’affreux Gray Mann, le frère caché de Blutarch et Redmond Mann qui sont respectivement les grands gourous de des équipes BLU et RED dans Team Fortress 2. Parce que oui, dans TF2 il y a aussi une histoire, et pour la suivre de plus près nous vous conseillons de vous rendre sur le site officiel du jeu. Les deux équipes de chair et d’os (et principalement l’équipe RED) s’unissent donc pour détruire ces gros tas de ferrailles ambulants qui arrivent par vagues successives. Leur but : détruire Mann Co, et ce, avec une bombe qu’ils tenteront de transporter au bout de la carte pour la faire exploser. C’est donc à nous, joueurs, de les en empêcher. Six à huit vagues sont à repousser sur les trois cartes disponibles. Le nombre de manches fluctue selon la difficulté choisie, normale ou avancée. Chaque robot tué rapporte de l’argent à l’équipe, pour peu que l’on aille ramasser les billets qui trainent par terre. Cet argent permet ensuite d’acheter diverses améliorations d’armes entre chaque flux de robots et même débloquer des compétences spéciales appelées Canteens, qui une fois activées durent quelques secondes. On peut par exemple s’auto lancer une übercharge dans les moments difficiles, déclencher un boost de critiques, retourner à la base ou avoir temporairement des munitions à l’infini.

Pour accomplir avec succès sa mission et endiguer l’invasion des machines, il faut avant tout apprendre à connaître ses ennemis. Et ça ne va pas être trop difficile puisque ce copieur de Gray se contente de faire déferler des répliques spéciales des classes de TF2. Spéciales parce que les robots ne peuvent pas changer d’armes à loisir comme les humains. On peut donc retrouver deux fois la réplique d’une même classe de personnage, mais avec des caractéristiques différentes. C’est le cas par exemple du Heavy qui se décline en deux genres, le Steel Gauntlet qui est très résistant mais qui n’utilise que ses poings et le Heavyweight Champ qui possède des gants de boxe et est capable de frapper un groupe de joueurs s’ils sont trop proches. Le Sniper a aussi deux répliques différentes, le Bowman qui n’utilise que l’arc et le Sydney Sniper qui a la fâcheuse manie de tirer des projectiles enduits de jaraté. Même chose également pour le Medic qui possède deux imitations, le Quick Fix Medic qui soigne très rapidement mais qui ne peut lancer d’übercharge, et son antipode le Über Medic qui lui enchaine les übers de manière très dangereuse. Après on se calme légèrement avec un Demoman mécanique seulement armé d’une épée. Mais sa charge lui permet de couvrir des longues distances. Le Scout possède quant à lui un double robotique brandissant une batte de base-ball pour étourdir ses adversaires. Au-delà de ces caractéristiques l’armée de robot dispose aussi de toutes les autres classes comme le Pyro, le Spy ou le Soldier avec leur arme par défaut. La fameuse bombe en question que les ennemis transportent leur octroie des bonus. Plus ils la gardent longtemps en main plus les bonus sont avantageux. Le premier bonus est une amélioration défensive qui s’étend aux robots qui se situent autour de la bombe. Le second palier leur confère un bonus de régénération de santé, et enfin le troisième leur donne des tirs critiques. Oui, ça fait peur.

Et si vous pensiez que c’était tout, vous aviez tort. En plus de cette armée de machines de guerre sans âme, il existe également des répliques géantes de certaines classes. Et elles font très mal. On aura affaire entre autre avec le Rapid Fire Soldier, un Soldier géant dont les rafales de roquettes sont très rapides, le Deflector Heavy qui explose les roquettes et les grenades tous les matins au petit-déjeuner, ou encore le Super Scout qui comme son nom l’indique court beaucoup plus vite que ses congénères. Mieux vaut éviter qu’il soit en possession de la bombe. D’autres classes comme le Pyro ou le Demoman ont aussi leur version Megazord. En somme vous n’avez pas fini de mourir. Et attention, ce n’est toujours pas terminé. Gray Mann a encore des cartes en main, et là il s’agit de la Sentry Buster et du tank. La première repère les mitrailleuses des ingénieurs se pose juste devant et leur explose gentiment sur le coin de la tronche. Il y a toujours la possibilité de bouger très rapidement sa sentry pendant les courtes secondes où la bombe à pattes s’amorce, mais il faut attraper le coup de main. Le second quant à lui est un véhicule blindé qui porte lui aussi une bombe, l’idéal et de se ruer sur lui et lui asséner des coups d’armes de poing quand ils font plus de dégâts que les armes principales.



Qui dit nouveau mode dit forcément nouveaux succès. Parce qu’il faut bien dire qu’on est toujours content de remporter encore plus de récompenses, Valve en a prévu 35 pour accompagner cette nouvelle campagne coopérative. Comme d’habitude ils sont tous suffisamment variés pour que tout le monde y trouve son compte et invite les joueurs à expérimenter d’autres classes que celles auxquelles ils sont habitués. Pour ceux qui se poseraient la question, oui, le mode Mann vs Machine est gratuit. Cependant comme dans tous free-to-play qui se respecte, si l’on veut pousser l’expérience plus loin il faut toujours débourser un peu d’argent. C’est le cas avec les serveurs officiels Mann Co. Ces derniers offrent la possibilité de remporter des objets rares ainsi que des nouveaux taunts pour railler les adversaires. Pour les rejoindre il faut être muni d’un ticket Tour of Duty disponible en boutique pour 0,74€. Il peut toujours vous être offert par un ami ou un autre joueur mais bon, si vous n’avez pas la patience il faudra mettre la main au porte-monnaie. Il existe également un ticket nommé Ticket Squad Surplus Voucher dont le joueur a le choix de donner ou pas avant d’entrer sur un serveur Mann Co. Ce ticket lui permet à lui et son équipe de recevoir un objet supplémentaire quand ils complètent une mission. Sachez que pour rejoindre les serveurs MvM standards il existe un temps d’attente qui peut être plus ou moins long selon l’affluence de joueurs. Mais il est également possible de passer par la recherche de serveurs classique et de taper « mvm » dans la barre de recherche pour regarder vous-mêmes les serveurs disponibles.



Vous savez maintenant à peu près tout du mode Mann vs Machine et êtes désormais paré pour affronter l’armée robotique de Gray Mann. Ce mode donne beaucoup de fil à retordre, il faut le savoir, mais les mécaniques du jeu sont dans l’ensemble simples à assimiler. Au point même d’en devenir rapidement répétitif pour les moins patients. Il est clair que ce coop ne change pas radicalement toute l’expérience Team Fortress 2 dans son ensemble. Mais il apporte un vent nouveau qui nous fait franchement du bien et offre une nouvelle expérience qui pourrait faire revenir ceux qui avaient délaissé un temps le free-to-play phare de Valve. Au moins pour essayer. Et l’adopter à nouveau.