GC 10 : Présentation de Guild Wars 2

Commençons par le commencement, à savoir, comme dans tout MMO qui se respecte, la création du personnage. Nous avons ici le choix entre cinq races : les sylvaris, les norns, les asuras, les charrs et les humains. Nous entamons la présentation en compagnie de gentils membres d’ArenaNet qui se lancent dans la création d’une belle élémentaliste humaine. Tout le panel d’options ne nous a pas été montré, mais on nous promet suffisamment de paramètres et de contenu pour rendre son avatar totalement unique. C’est là que les membres du staff nous révèlent une nouvelle classe de personnage : le nécromancier. Nous n’en savons pas plus pour le moment si ce n’est que le bougre se trimballe un pet bien pratique sur le terrain et, s’il est besoin de le préciser, il utilise les pouvoirs de la mort et autres cadavres pour se battre. Nous devrions en savoir plus sur son compte prochainement. Mais revenons à notre donzelle magicienne. Avant la fin de son élaboration, il faut encore opter pour un élément prépondérant, comme le feu ou l’air, tout en sachant qu’elle pourra utiliser divers pouvoirs de toute façon. Le feu remporte la palme et il faut maintenant choisir le début de son histoire personnelle. C’est l’une des grosses nouveautés de ce Guild Wars 2.

Cette histoire n’est autre que le passé de votre avatar avec, pour point de départ, la classe sociale dont elle est issue et donc son niveau d’éducation, son lieu de résidence etc. Ici, la demoiselle est une simple roturière élevée à la ferme. Elle débute donc son périple dans un cadre champêtre verdoyant. Mais le commencement du jeu n’est pas le seul point affecté par ce choix. Il décide aussi de la continuité de l’histoire personnelle de votre héros. Il s’agit en fait de la quête principale, du fil rouge, qui vous guidera lors de vos pérégrinations sur les serveurs. Parallèlement à ces objectifs primordiaux, on trouve bien entendu une foultitude de quêtes secondaires. Elles consistent en de petits travaux et autres services rendus à la population. Là encore, ArenaNet fait dans l’originalité en permettant plusieurs approches menant à la réussite. Par exemple, un habitant vous informe que les sources d’eau potables sont empoisonnées. Il faut alors remplir une jauge pour compléter la quête. Mais comment ? Vous avez le choix ! Vous pouvez réduire à néant les vers immondes qui polluent la flotte ou chercher si quelqu’un est derrière tout ça pour mettre fin à ses agissements et que sais-je encore. Voilà qui nous change du carcan habituel nous envoyant éradiquer 27 sangliers pour construire un terrain de jeu aux enfants du village. Notez d’ailleurs que vos agissements influeront sur l’environnement et sur le comportement des PNJ alentour. Une excellente idée, très bien intégrée et fonctionnelle, qui risque de faire du bruit et des émules.

Vient maintenant le temps de tester un autre personnage, beaucoup plus puissant (niveau 47) pour voir ce que ça donne à haut niveau. Dans Guild Wars 2, des dragons gigantesques se sont attaqués aux populations. Il faut donc tout faire pour mettre un terme définitif à leurs tueries aveugles. Nous optons pour un charr, sorte de tauren beaucoup plus bestial qui se déplace à quatre pattes quand il sprint, de profession guerrier. Il use de haches (une dans chaque main) mais aussi d’un arc. Comme dans le premier opus, le joueur ne peut sélectionner que huit compétences dans sa barre de sort (son build). Mais chaque arme dispose de ses techniques de combat propre. Les développeurs ont donc imaginé un système permettant de changer de build à la volée en même que d’arme. Encore une excellente idée qui dynamise les combats, tout comme les esquives en roulade qui permettent de reculer et d’éviter les coups. Et il va falloir s’en servir de cette galipette salvatrice ! Surtout lorsque vous affronter un dragon gigantesque et ses sbires qu’il ne cesse d’appeler à la rescousse. Heureusement, les zones de Guild Wars 2 ne sont plus instanciées systématiquement et on peut donc compter sur le concours d’autres joueurs passant par là pour nous venir en aide. D’ailleurs, il n’est pas nécessaire de grouper avec tout ce qui bouge pour participer à un combat et en tirer profit (XP et loots). Voilà qui rend le jeu encore plus violent et, dans le cas, présent, le combat beaucoup plus intéressant.

Non seulement les joueurs attaquent la même cible mais, toujours sans être groupés, ils peuvent se venir en aide de plusieurs manières. Un allié tombe au combat ? Tout le monde a la capacité de se pencher sur son cas agonisant pour le remettre d‘aplomb. Vous avez une bannière en poche ? Utilisez-la et tout le monde en profitera dans sa zone d’effet ! Vous pouvez même vous trimballer ces bannières, toujours fonctionnelles pendant vos déplacements, pour la planter ailleurs, dans un endroit plus propice à un maximum d’efficacité. Enfin, vous pouvez vous diriger à l’arrière de la ligne de front pour profiter des armes de siège qui n’attendent que de déverser leur feu destructeur sur la cible voulue. Une fois le combat remporté, les développeurs nous montrent que des sets d’armures existent avec divers bonus en fonction du nombre de pièces portées. Classique mais ce qu’il l’est moins c’est que vous pouvez modifier les couleurs de votre armure à volonté pour vous payer le standing de vos rêves. Pour conclure, on salera la finesse du moteur graphique qui, tant au niveau de la modélisation, du niveau de détails ou de la finesse des textures, est tout simplement splendide. Guild Wars 2 se fait désirer (il n’est pas prévu avant un vague 2011) mais il y a fort à parier que cette longue attente sera récompensée, pour les fans et les petits nouveaux.