Les Français accros aux MMO. Et vous ?

Vous le savez sans doute, le jeu massivement multijoueurs peut représenter un modèle extrêmement lucratif pour les éditeurs. Adoré des joueurs, les MMO continuent de vous intéresser et le marché ne cesse de grossir. Conduite par TNS et Gamesindustry, une nouvelle étude révèle que les joueurs français ont dépensé 160 millions d'euros dans les MMO au cours de l'année 2009. Un chiffre impressionnant qui reste quand même derrière les Allemands et les Anglais, avec respectivement 180 millions et 215 millions d'euros. La première place revient bien évidemment aux États-Unis : les Américains ont injecté 2,8 milliards d'euros dans les MMO !

Pour en revenir à la France, on apprend que 5 millions de consommateurs dépensent en moyenne 8,75 euros par mois pour des abonnements, tandis que 36% des utilisateurs ne consomment rien dans les jeux en ligne. 70 millions d'euros sont ainsi dépensés pour les abonnements et 10 millions d'euros dans l'acquisition des jeux (support physique ou téléchargement). Plus étonnant, les micros transactions ainsi que la vente d'objets en ligne s'élèvent à un montant de 80 millions d'euros.

Le plus populaire de tous reste bien entendu le célèbre World Of WarCraft. Selon l'étude, plus de 1,4 million de Français ont déjà tenté l'expérience. Et avec l'arrivée de la prochaine extension, le succès du jeu de Blizzard n'est pas prêt de s'arrêter. L'éditeur s'intéresse d'ailleurs de très près au marché des consoles. Dofus, souvent apprécié des plus jeunes, arrive en seconde position en termes de notoriété.

« Les business models en ligne et les plateformes de jeu conduisent aujourd’hui à une croissance et une diversification de l’industrie vidéoludique. La seule façon de comprendre ces nouveaux champs est de questionner les consommateurs. Les trois principaux moteurs de cette approche sont: Le suivi de ventes au détail couvre seulement une partie réduite des revenus. Les analyses doivent se faire aussi sur la convergence des plate-formes. La longue file de sociétés et de jeux concernés ne permettent plus l’extrapolation des revenus pour un nombre limité d’éditeurs.” a déclaré Peter Warman, fondateur de Newzoo, la société consultante derrière les études de Today’s Gamers.