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Publiée le 23/06/2006 à 00:06, par Ty

Les grands noms du jeu PC : John Carmack

Portrait d’un codeur de génie qui a posé les bases du FPS moderne...

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Wolfenstein 3D, l'avènement du FPS
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Doom et son mythique fusil à pompe
John Carmack est né en 1970 dans la petite ville de Shawnee Mission, au Kansas (Etats-Unis). Enfant, il joue à Donjons et Dragons, s’intéresse au monde des fusées et à tout ce qui touche à la science fiction. Avec l’apparition des premiers ordinateurs personnels dans les années 80, il découvre l’informatique et se passionne pour le codage. Lycéen brillant, Carmack entre sans effort à l’Université du Missouri. Il s’y ennuie ferme et n’ira finalement que deux semestres, préférant passer ses journées à coder chez lui. En 1989, il parvient à se faire engager chez Softdisk, un développeur pour Apple II basé en Louisiane. Au cours des deux années où il travaillera là-bas, John Carmack fera la connaissance de John Romero et Adrian Carmack (aucun lien de parenté), deux programmeurs avec qui il finira par fonder sa propre société, nommée ID Software. Nous sommes en 1990.

A la fin de l’année, nos trois compères sortent leur premier titre, un jeu de plate-formes nommé Commander Keen. Il aura droit à six suites, plus ou moins réussies. En 1991, sort un ovni que personne n’attend, fausse suite d’un vieux jeu Apple II. Ce sera Wolfenstein 3D, devenu depuis un véritable mythe. Premier « vrai » jeu d’action à la première personne, Wolf 3D fait un carton et marque le début du succès de Carmack, programmeur du jeu, mais également d’Id Software. Si le jeu est un succès en termes de ventes, il soulève un vent de protestations de la part des associations américaines conservatrices, qui lui reprochent sa violence. Qu’importe, John et Id décident de poursuivre leur voie. Codeur de génie, Carmack trouve les jeux trop restrictifs pour les joueurs et veut leur donner plus. En 1993, après dix-huit mois de développement, un autre titre voit le jour, simplement intitulé Doom. Techniquement bluffant, le jeu devient le symbole de la patte Id. Mais John Carmack ne se satisfait toujours pas du degré de liberté de ses jeux. Pionnier des moteurs de jeux, il décide de concevoir le premier FPS entièrement en 3D, une hérésie à l’époque. Il y consacrera une année entière. Entre temps, son camarade John Romero décide d’aller explorer de nouveaux horizons chez Ion Storm, avec en tête un certain Daïkatana. Sorti en 1996, Quake est là encore une réussite, et pose les bases de tous les FPS à venir. Ce n'est pas un hasard si, pendant des années, le mot "quake-like" faisait partie des termes les plus usités par les gamers...

Depuis, John Carmack a continué chez ID et a participé au développement des différents volets de Quake et de Doom. S'il travaille toujours sur PC, Carmack consacre beaucoup de temps à des titres pour consoles Next-Gen et surtout pour téléphones portables, un domaine qui représente d’après lui l’avenir du jeu vidéo. Idée qui peut faire sourire, mais bien moins que celle de sortir un jeu en 3D en 1991.

Titres phareRetour au sommaire
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Quake, la révolution de la 3D
1990 : Commander Keen et ses suites

1991 : Wolfenstein 3D
Souvent considéré comme le pionnier du FPS. Utilisant un mélange de 3D et de 2D, le jeu parvint à créer une ambiance unique qui captiva des millions de joueurs de par le monde.

1993 : Doom
Bien avant Alone in the Dark, le tout premier jeu à avoir fait peur aux joueurs. Baignant dans un univers gore futuriste, Doom donna la fièvre du frag à des bien des ados et fut adapté sur de nombreux supports. S’il a aujourd’hui pris un sacré coup de vieux, Doom reste la référence absolue en matière d’action pure.

1995 : Doom 2
Une suite fidèle qui, bien que techniquement légèrement dépassée, rencontra un vif succès. C’est également le jeu qui imposa le multijoueurs dans les FPS.

1995 : Heretic : Shadow of the Serpent Riders

1995 : Ultimate Doom

1996 : Quake
Techniquement irréprochable, ce hit incontournable fût un des premiers jeux à réellement profiter de l’accélération 3D. Il fut malheureusement quelque peu éclipsé à l’époque par un certain Duke Nukem 3D.

1997 : Quake 2
Inintéressant en solo, Quake 2 resta longtemps la star des salles de jeu en réseau avant d’être mis de côté au profit de son petit frère, Quake 3.

1999 : Quake 3 Arena

2003 : Doom 3
La résurrection de Doom a déçu. Utilisant un moteur exceptionnel, Doom 3 se veut magnifique, mais malheureusement le fun semble avoir disparu au passage. Une semi-déception.

2006 : Ennemy Territory Quake Wars
Le renouveau de la série ?

Le style CarmackRetour au sommaire
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E.T. Quake Wars, le futur du FPS?
John Carmack peut se résumer en deux mots : codeur d’exception. Bien qu’ayant délégué une grande partie de la programmation depuis des années, Carmack continue à être fortement impliqué dans le travail de fond de création des jeux. Il aime passer du temps sur chaque ligne de code pour optimiser le rendu final. Visionnaire, il a été le premier à réellement vouloir concevoir des jeux entièrement en 3D. Un idée qui, si elle semble un lieu commun de nos jours, relevait à l’époque de Wolfenstein 3D de l’utopie. John Carmack, ou la magie de rendre le rêve réalité.
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