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Publiée le 01/12/2005 à 00:12, par Baptiste (Team)

Zone 05 : Final Fantasy 7 Advent Children

Il n'est pas question de relater ici le film, mais seulement de vous donner envie de le voir soit en tant qu'objet d'art, suite de jeu, incursion dans un nouveau monde. La salle est vite comble, la moyenne d'âge varie entre 15 et 30 ans, donc la cible est bien plus large que prévue. Comme quoi la saga Final Fantasy n'a décidement pas de limite.

Final Fantasy, plus qu'une saga.Retour au sommaire
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FF7
19h30, la queue s'étire. Le premier étages de Beaubourg accueille ce soir l'avant première française de Final Fantasy 7 Advent Children issu du jeu éponyme.

Final Fantasy 7 est le septième [sic!] opus de la série de chez Square-Enix (ex-Squaresoft), grand spécialiste des RPG. FF7 c'est 4,5 millions de dollars d'investissement pour 9 millions de copies vendus. Sortie dans un premier temps sur Playstation, le bougre a bien tardé a venir titiller les joueurs PC. Même les plus endurcis n'ont pu résister à la profondeur de son background, à sa graphie si particulière et à son gamepaly bien définit.

Ensuite, il y eu les premiers pas de Square au cinéma avec Final Fantasy : The Spirits Within. Aujourd'hui et à tout jamais, malgré un flop commercial énorme, ce film d'animation représente la première grosse production issue d'un univers de jeu vidéo au cinéma. D'un design et d'une animation hors du commun, il n'avait pourtant pas convaincu. En effet si les thèmes principaux sont sauf, les personnages et l'univers dépeint le sont biens moins. En outre, l'américanisation du scénario et de la réalisation (le héros, sorte de Ben Affleck, est un hymne à lui tout seul). C'est ainsi que Square Pictures, créé pour l'occasion, disparaît prématurément dans l'indifférence générale..

Pour tous, amateurs comme aficionados, l'expérience d'une projection en petit comité, qui plus est en présence du scénariste du film et des derniers volets de la saga, est et demeure un plaisir unique.

Regard sur une séance qui ne sera probablement pas la dernière.

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FF7 AC prend place à la fin du jeu du même nom. Gaïa est sauvé et certains humains sont atteints de géostygmates, une maladie tuant à petit feu. On retrouve donc en toile de fond le jeu et ses personnages là où on les avait laissés. L'action se concentre massivement sur Cloud, un zest pour Tifa et une pincée pour toute la bande de joyeux lurons.

Le premier constat, c'est qu'un nouveau standard de l'animation est né. D'une qualité encore plus irréprochable que son prédecesseur, FF7 AC comblera tous les fans d'animation numérique, l'action est fluide, les mouvements sont dynamiques, il sera dur de faire mieux. Pour infos : en matière d'animation les deux derniers en date sont Ghost In The Shell 2 : Innocence (GITS 2) et Apple Seed (AS). Deux oeuvres majeures de Masamune Shirow, grand mangaka spécialisé dans la Science-Fiction. Et sont tous les deux des références, La réalisation en cell-shading d'AS est bluffante et le scénario tortueux de GITS 2 est prenant. Comme d'habitude, les productions nipponnes bénéficient du concours d'artistes musicaux de renom : en l'occurence Kenji Kawaï, le Hans Zimmer japonais.

Justement, pour ce qui est de la musique, La sage FF nous avait habitué à mieux. Les symphonies ne sont que très peu présentes et malgré quelques sursauts musicaux, la catalogue FF a été sous-exploité. Mais la qualité et pour une fois l'histoire, bien moins absconse qu'auparavant, immerge d'autant plus le spectateur. Il est vrai que le scénario n'a rien de superbement novateur et qu'il est avant tout destiné à la communauté de joueur mais il se laisse aborder sans aucun soucis. Donc que vous ayez jouez depuis l'époque de la NES jusqu'à votre PS2 ou que vous ne connaissiez même pas l'existence d'une telle saga, vous pourrez le regarder avec beaucoup d'intérêt dans les deux cas.

Après une standing ovation à faire pâlir nombre d'acteurs et réalisateurs, Kazushige Nojima a répondu à quelques questions. Le public s'interrogeait concernant quelque points de détails du film mais aussi du jeu. Nous avons entre autre appris qui est véritablement le père de Sephiroth, ça commence par un « H » et ça finit par « ojo »...

Interrogé sur sa vocation, il relate l'histoire d'un jeu de golf et du discours d'un caddy. Et qu'après tout n'a été qu'enchaînement. Pour rentrer chez Square, il a simplement demandé à un copain s'il y avait de la place. Il s'est trouvé que oui, alors il a signé. Quant au pourquoi de FF7, il reste évasif mais évoque un désagrément parental.

C'est donc avec impatience que l'on attend une sortie nationale en salle et/ou un DVD maxi-collector pour notre belle contrée sous peu. Que vous soyez ou non joueur, Final Fantasy 7 Advent Children est une expérience unique. Le film est à la limite entre le monde vidéoludique et celui du cinéma. Il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit là de la première exportation réussie d'une licence de jeu vidéo au cinéma.
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