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Test The Elder Scrolls Online : Tamriel Unlimited (PC, Mac) : 6/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 04 Avril 2014 , PC , Plus de tests sur Mac Sortie le 09 Juin 2015 , Xbox One , Sortie 2015 sur PS4

Les +

  • Univers des Elder Scrolls respecté
  • Liberté dans le choix des spécialisions
  • Quêtes à la narration agréable

Les -

  • Système de combat anarchique
  • Interface peu adaptée au format MMO
  • Contenu JcJ très basique
  • Ambiance froide et insipide
  • Globalement trop générique
  • Progression dictée par le faible nombre de quêtes
La note de jeuxvideo.fr
6.0
bon
La note des internautes
6.9

(224 votes)
Publiée le 04/04/2014 à 18:04, par Ioannis

Test de The Elder Scrolls Online : Trop générique ?

Sept ans après sa mise en chantier, The Elder Scrolls se laisse enfin approcher dans sa première version commerciale.

S'il y a bien un jeu qui a divisé les foules tout au long de son développement, c'est The Elder Scrolls Online. La simple annonce d'un épisode multijoueur de la saga avait de quoi hérisser les fans extrémistes de la série. D'autres en revanche estimaient qu'une licence aussi forte méritait au moins de s'essayer au jeu risqué d'une adaptation au format MMO. Disponible depuis quelques jours grâce à son accès anticipé, The Elder Scrolls Online a été passé au bistouri par nos soins.

De belles et grandes promessesRetour au sommaire
The Elder Scrolls Online
Direction Tamriel pour faire nos armes dans un univers prometteur sur le papier. Tout commence bien sûr par la création d'un personnage à son image en choisissant l'une des trois factions se mettant sur la tronche. Chacune propose trois des races emblématiques de la saga. Argonien, bréton, khajiit, nordique, elfe noir et autres, aucune ne figure aux abonnés absent, pas même l'impérial, disponible uniquement avec la version collector, et capable pour sa part de rejoindre n'importe laquelle des alliances. Bien entendu chaque race propose des avantages les destinant à endosser plus ou moins bien le rôle d'une des quatre classes à choisir. Chevalier-dragon, sorcier, lame noire et templier se chargent de représenter les quatre archétypes archi-convenus du jeu de rôle, à savoir respectivement le guerrier, le mage, le voleur et le prêtre. Enfin, l'outil de création laisse assez de liberté pour faire parler ses goûts et donner naissance à un avatar à l'apparence unique.

The Elder Scrolls Online
Les premiers pas en jeu s'effectuent en plein royaume démoniaque, chez ce bon vieux Molag Bal, un prince daedrique qui ferait passer Francis Heaulme pour un enfant de cœur et qui se pose comme le principal antagoniste sur le plan scénaristique. Ces quelques premières minutes sur fond de tutoriel constituent au passage un excellent moyen de s'initier aux bases du jeu, de la navigation dans l'inventaire au système de combat, en passant par l'attribution de points statistiques et de compétences. Au terme de l'initiation, le joueur se voit propulsé dans la zone de préparation propre à sa faction pour commencer réellement son aventure.

Explorer Tamriel aux côtés de ses amis, faire évoluer son personnage afin d'en faire une extension virtuelle de sa propre volonté, et s'émerveiller devant les charmes et les secrets qu'ont à offrir un monde gigantesque, voilà ce que promettait The Elder Scrolls Online pour sa sortie. Dans les faits, cette vision idyllique vient rapidement se faire tacler par une réalité un peu plus crue. MMO oblige, The Elder Scrolls Online ne peut se permettre d'offrir une liberté à la hauteur d'un opus solo.

The Elder Scrolls Online
Il préfère aiguiller le joueur vers de multiples quêtes, qui, une fois accomplies, lui permettront d'accéder à une nouvelle série de quêtes, en vue d'améliorer son niveau et ses équipements. Comprenez par là qu'il n'est pas question de vadrouiller à l'autre bout du monde sans risquer de finir embroché par un groupe de fanatiques, ou dans l'estomac d'un ours de dix niveaux de plus que son personnage.

Le Vidéo-Test



Je pars pour une aventure !Retour au sommaire
The Elder Scrolls Online
Ainsi débute réellement l'aventure de tout joueur ayant décidé de découvrir Tamriel en ligne, volontairement guidé vers les donneurs de quêtes adéquats. Ces derniers jouissent d'ailleurs d'un doublage en français fort convaincant, nous faisant oublier les nombreuses coquilles qui infestent la traduction des textes écrits. Les quêtes en elles-mêmes sont soumises à une narration correcte mais qui n'arrive jamais à s'épanouir. La faute à des objectifs simplistes et à des intitulés génériques. On note toutefois que les quêtes les plus importantes, celles qui font avancer réellement le scénario et se posent comme le fil rouge de notre progression, sont sujettes à un soin tout particulier.

Quelques quêtes et niveaux plus tard, notre personnage a accès à de nouvelles compétences dans lesquelles il convient d'attribuer judicieusement ses points. On vous disait plus tôt que les archétypes des classes proposées étaient basiques au possible. C'est toujours vrai une fois en jeu, mais ZeniMax a pensé à intégrer de quoi adapter ses capacités à son style de jeu. Si un chevalier-dragon semble la classe la plus adaptée au tanking, rien n'empêche un templier (un soigneur) d'aller chercher des compétences défensives dans les branches de talent adéquates pour se blinder et endosser le rôle du preneur de baffes.

The Elder Scrolls Online
Pour faire simple, ZeniMax a fait le choix d'une progression basée sur l'utilisation de certains équipements, comme dans les Elder Scrolls solo en somme. Un templier équipé d'une masse et d'un bouclier peut donc faire monter la compétence liée à ce type d'arme (une main et bouclier), afin de débloquer l'accès aux talents et d’y dépenser ses points. Dans la même idée, un sorcier peut tout à fait s'équiper d'armures lourdes pour mieux encaisser les dégâts, mais en sacrifiant les précieux bonus de régénération de magie des armures légères.

Et il fallait bien de telles possibilités pour rattraper des classes totalement transparentes. Malgré leurs trois branches de « spécialisation », les classes, à elles seules, n'auraient jamais su proposer assez de matière pour créer des builds viables et plaisants à jouer.

The Elder Scrolls Online
Mais ici encore, la liberté a un prix. Si les points de compétence peuvent être distribués dans les talents de classe, d'arme, ou d'armure, ils peuvent également être dépensés dans des talents d'artisanat. Concrètement, si l'on souhaite faire de son protégé un artisan capable de créer de belles pièces d'armures ou des armes à l'acier rutilant, il faut au passage sacrifier des points de compétence, ceux-là même qui permettent d'améliorer ses capacités combatives. Il ne devrait donc pas être rare de croiser à l'avenir des personnages entièrement dévoués à la création de glyphes d'enchantement, de boucliers ou d'armures de cuir de haut niveau.

Jamais loin des sentiers battusRetour au sommaire
The Elder Scrolls Online
Une vingtaine d'heures de jeu et une dizaine de niveaux plus tard, nos impressions se font de plus en plus concrètes. Pour résumer, nous avons été obligés d'accomplir toutes les quêtes sur notre chemin, peu importe leur teneur, de visiter toutes les grottes, afin de trouver des quêtes supplémentaires, et d'explorer l’intégralité de la zone de départ pour dénicher encore plus de quêtes.

Et tout ça pour pouvoir maintenir notre niveau assez haut, et continuer l'aventure sans se ramasser les dents sur du contenu devenu inaccessible. On aurait grandement apprécié une bonne couche de quêtes supplémentaires, et par-dessus tout, le choix entre plusieurs zones de leveling pour une même faction.

The Elder Scrolls Online
Pour les réfractaires de l'exploration et du combat contre l'intelligence artificielle, ZeniMax n'a pas oublié d'intégrer un large pan JcJ (Joueurs contre Joueurs) à son MMO. Il revêt la forme très populaire du RvRvR (Royaume vs Royaume vs Royaume), une bataille triangulaire persistante et de grande ampleur. Sur le papier, on nous promet de grandes campagnes et des sièges dantesques sur des forts ardemment disputés. Sur le terrain, comme on pouvait s'en douter, on a le droit à quelque chose d'un peu moins sexy.

De fait, The Elder Scrolls Online se contente d'aligner le minimum syndical. Seulement trois types d'armes de siège à la prise en main et à l'accès faciles, des fortins proprement placés de façon à respecter la symétrie entre chaque camp, et entre tout ça, des kilomètres de no man's land avec quelques ressources à grappiller. ZeniMax nous sert donc du très basique, écartant d'un soufflet irrévérencieux la moindre prise de risque.

The Elder Scrolls Online
Mais que ce soit en JcE ou en JcJ, un aspect commun aux deux écoles vient de nouveau entacher le tableau. Il s'agit bien évidemment du système de combat. Car si Bethesda a jugé bon de porter l'argument majeur à la sauce MMO, à savoir l'univers des Elder Scrolls, il fait également le choix de l'accompagner de son système de combat anarchique, pourtant abhorré par de nombreux fans. Pour le coup, on aurait espéré que pour l'opus massivement multijoueur, le système serait légèrement refondu pour coller aux besoins des joueurs. Il n'en est rien, malheureusement. Au corps à corps, le joueur n'a aucune notion de la hitbox des monstres, et doit mouliner avec ses armes jusqu'à trouver un point d'impact correct sur sa cible. A distance, une flèche qui ne semble pas avoir atteint sa cible sur le plan visuel peut être considérée comme ayant fait mouche.

The Elder Scrolls Online
Quant à savoir le montant de dégâts infligés ou de soins effectués, nous n'avons le droit qu'à nos propres spéculations puisque aucune donnée chiffrée ne s'affiche à l'écran, que ce soit sous forme de texte de combat flottant ou dans un journal de combat. Les points noirs de l'interface ne s'arrêtent pas là : elle n'affiche ni les améliorations, ni les affaiblissements subits par notre personnage, et encore moins ceux des membres de notre groupe.

A peine peut-on se fier à l'aspect visuel des sorts en question pour dire, si oui ou non, tel ou tel effet est actif. Bien évidemment, cela empêche purement et simplement le jeu à la première personne. De toute façon, cette option aurait vite été écartée pour des raisons de confort (difficile de voir les ennemis dans son dos).

Un univers pour seul argumentRetour au sommaire
The Elder Scrolls Online
Pourtant tout n'est pas à jeter dans ce TESO. Son univers, par exemple, se montre cohérent et respectueux des mythes de la saga. Des décors changeants de Morrowind aux marécages de la Glénumbrie en passant par les étendues verdoyantes de Cyrodiil, la patte artistique du MMO a le respect de ses modèles d'origine. S'il n'est pas sublimé par des textures en haut résolution, ce Tamriel virtuel arrive à afficher un rendu correct avec les options poussées à fond, le tout sans ralentissements majeurs et avec une profondeur de champ généreuse (consultez notre configuration pour vous faire une idée plus concrète). On y retrouve par ailleurs de nombreux bouquins nous apprenant moult nouveautés sur la seconde ère de Tamriel, puisque d'un point de vue chronologique, TESO prend place avant tous les événements des opus solo.

Destruction du Dolmen d'Hume-Terre



En évitant à tout prix le moindre risque, ZeniMax refuse toute identité à son titre. Trop générique pour être considéré comme un bon MMO, pas assez profond pour revendiquer son appartenance à l'illustre saga, The Elder Scrolls Online fait, comme beaucoup, l'erreur de miser sur un nom sans chercher à se démarquer de la concurrence. Si l'univers est effectivement respecté sur le plan artistique et scénaristique, le contenu du jeu quant à lui manque d'imagination et accumule les points noirs. En l'état, il serait difficile de conseiller The Elder Scrolls Online à un fan de MMO ou à un amateur de Elder Scrolls. Sans abonnement, pourquoi pas, mais pour treize euros par mois, mieux vaut se rabattre sur des valeurs sûres.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 6.9
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : o-super
Très bon
Un MMO à l'ancienne ! A première vue The Elder Scrolls Online pourrait faire peur et c'est en gratant un peut (un tout petit peut je vous le promet) que l'on se rend compte à quel point ce jeu est une réussite ! Bien que les animations soient raident le jeu possède un contenue gargentuesque qui vous donnera le vertige et surtout du fil à retordre si vous souhaitez faire le tour des featur suite ...
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : Anonyme
A éviter
Un mmo sans intérêt, surtout avec abonnement L'univers graphique du jeu n'a rien de mémorable, les quêtes sont classiques, et le système de quêtes est incohérent : on vous demande d'explorer le monde pour trouver ces quêtes, mais une fois que vous les avez commencées, vous êtes guidés, l'objectif est marqué sur votre carte, vous savez quoi faire à quel endroit sans avoir à chercher ... De plus les zones semi ins suite ...
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