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Test The Elder Scrolls : Arena (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie Février 1994 sur PC
Publiée le 27/03/2006 à 00:03, par Genseric

Test de The Elder Scrolls : Arena

Le premier volet d'une saga devenue mythique aujourd'hui, The Elder Scrolls : Arena, lançait déjà les bases d'un succès phénoménal...

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Lorsque l’on se laisse emporter par la richesse et la beauté de titres comme Oblivion et Morrowind, on doit garder à l’esprit que ces jeux n’auraient peut-être pas vu le jour sans le succès rencontré par le premier volet de la série des Elder Scrolls : Arena. Bien entendu, ce titre poussiéreux, désormais devenu un abandonware et donc disponible un petit peu partout en téléchargement légal et gratuit sur le net, ne comblerait plus les attentes des joueurs modernes. Pixellisé au possible, extrêmement bogué si l’on s’y risque sans de nombreux patches, incompatible avec la plupart des systèmes d’exploitation actuels, Arena ne peut plus être testé et coté dans le même esprit que des jeux de rôle modernes. Et pourtant…

L’histoire commence comme souvent dans la série des Elder Scrolls : vous êtes retenu prisonnier sans trop savoir pourquoi et vous croupissez dans un donjon, quelque part dans la cité impériale. Là, une apparition diaphane se dresse bientôt devant vous. Une femme. Elle se dit votre amie. Elle a pris connaissance d’un immense danger pour le monde de Tamriel mais, ne pouvant agir par elle-même, elle a besoin d’un héros pour sauver ce qui peut encore l’être. L’empereur a été fait prisonnier par son propre mage impérial, Jagar Tharn. Celui-ci a pris son apparence et gouverne depuis d’une façon nettement plus tranchante. Le véritable empereur est retenu en Oblivion, l’enfer, mais peut encore être sauvé… La tâche semble immense. Et les apparences ne trompent pas. La sorcière vous libère et vous voilà livré à vous-même dans le premier donjon d’une longue série.
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Les donjons secondaires sont générés aléatoirement.
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Les villes fourmillent d'activité, mais tirez votre épée et la populace disparaît.


Entrez dans l'arène.Retour au sommaire
Au préalable, vous aurez dû créer votre personnage. Le choix d’une race parmi de très nombreuses possibilités, d’une classe… Notez que vous pouvez aussi bien répondre à un test de personnalité qui vous indiquera quelle classe semble le mieux correspondre à votre profil. Une fois cela fait, en plus du choix de l’apparence de votre héros, l’histoire commence. Contrairement à ce qui fut fait par la suite, Arena offre la possibilité d’arpenter le vaste continent de Tamriel dans son ensemble. Chaque province, chacune des quatre cent cités, chacun des innombrables donjons, peut être visité à votre guise. La variété des décors et des lieux est donc de mise, même si certains, comme les extérieurs et les donjons, par exemple, sont générés aléatoirement à partir de « pièces » forcément en quantité limitée. De ce fait, aucune partie ne se ressemble vraiment tout en sachant qu’elles auront toutes un air de famille prononcé.

Le jeu se joue en vue subjective (pas de troisième personne possible), comme un FPS. Le moteur de jeu, bien entendu, n’est pas de première fraîcheur et il faut jongler un petit peu avec des émulateurs DOS pour ne pas devoir jouer en mode « Formule 1 » - lisez en accéléré – sur nos machines actuelles. La plupart des éléments qui font la richesse des titres de la saga s’y trouvent déjà : quêtes aléatoires parallèles à la quête principale, totale liberté d’action et de mouvement, aucune barrière morale dont il faut se soucier : on joue son propre rôle. L’histoire vous tiendra en haleine relativement longtemps, notamment la récolte des morceaux du bâton magique qui vous permettra d’affronter votre destin, mais vous pouvez tout aussi bien vendre votre lame aux plus offrants ou vous choisir de petites missions tout en augmentant votre expérience.
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Les extérieurs sont vastes et variés, mais le relief n'existe pas...
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L'entrée d'un lugubre donjon...


Malgré quelques bugs...Retour au sommaire
Arena a constitué une étape certaine dans l’évolution du jeu de rôle sur PC et reste, par la superficie accessible, l’un des plus grands jeux de tous les temps. Bien entendu, sa réalisation, même à l’époque, causait quelques problèmes aux joueurs : crashes, blocages, erreurs diverses et frustrantes faisaient qu’une sauvegarde toutes les cinq minutes n’était pas un luxe. Certaines quêtes secondaires étaient même totalement plombées par un développement un peu brouillon. Cette image mettra longtemps à quitter Bethesda Softworks…
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La création des personnages reste un exemple du genre.
malgre-quelques-bugs
Il neige sur Tamriel...
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