flechePublicité

Test Prince Of Persia : Les Deux Royaumes (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 08 Décembre 2005 , PC , Plus de tests sur GameCube , PS2 , Xbox

Les +

  • Peu de temps de chargement
  • Transformation en Dark Prince
  • Un retour aux sources
  • Une grande profondeur de champ

Les -

  • Animation en retrait (saccades)
  • Très linéaire
  • Phases de combats légèrement en deçà
  • Caméra capricieuse
  • Peu de passages en Dark Prince
jeux budget de Noël 2005. Toute l'équipe de JeuxVideoPC.com vous souhaite d'avance un Joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d'année !" /> La note de jeuxvideo.fr
-
La note des internautes
8.6

(72 votes)
Publiée le 21/12/2005 à 00:12, par Alix

Test de Prince of Persia : Les Deux Royaumes

Prince of Persia, c’est désormais un peu comme la série des Tomb Raider. Tous les ans, le Père Noël Ubisoft nous pond une nouvelle mouture censée émerveiller nos rétines. Deux ans après avoir relancé un des plus anciens succès du jeu vidéo, qu’en est-il du nouveau POP Les Deux Royaumes ?

Que c’est zoli !


Après avoir payé votre tribut, soit 45 € de votre poche et 1,5 Giga-octets sur le disque dur de votre ordinateur, vous avez désormais un accès illimité au bonheur. Dès les premières cinématiques, dès les premiers pas effectués par le Prince de Perse, un large sourire se dessine sur votre visage. Celui du joueur ravi et conquis. Car ce qui défile devant votre écran d’ordinateur est tout simplement somptueux, magnifique, avec un souci du détail assez prononcé. POP 3 ne requiert pas de configuration monstrueuse, mais une bonne carte graphique vous sera indispensable sous peine de ne pas pouvoir profiter de la même magie visuelle que les autres, sachez-le.


Un peu d’Histoire...


Les Deux Royaumes commencent là où l’épisode précédent (l’Ame du Guerrier) prend fin. Le Prince de Perse est de retour à Babylone avec pour seul et unique bagage l’Impératrice du Temps, la belle Kaileena. Ce qui aurait pu être le début d’un repos bien mérité pour notre héros tourne vite au cauchemar. La ville du Prince est méconnaissable, corrompue de l’intérieur et en proie aux flammes. Le bateau de nos deux héros est assiégé, l’Impératrice enlevée. Le Prince de Perse a beau courir à son secours, il est déjà trop tard. Le Vizir est derrière toute cette manigance et ne souhaitait qu’une chose, récupérer les pouvoirs de Kaileena. La mort de la jeune femme exauce les vœux du vilain. Quant au Prince, il ne sort pas indemne de cet événement. Ce dernier se retrouve désormais livré à ses démons intérieurs, matérialisés sous la forme d’un Prince de l’Ombre. Un double qui pourrait bien finir par le tuer peu à peu….


Pas de temps mort


Pour tous ceux qui n’ont jamais joué à un épisode de Prince of Persia, rappelons qu’il faut oublier tout de suite le jeu à la souris. Non pas que la tâche soit insurmontable, loin de là, mais POP 3 ne vous pardonnera pas la moindre hésitation et donc, encore moins le plus petit mauvais choix.

Dès les premières actions du jeu, on est tout de suite dans le rythme. Le Prince – qui mériterait d’avoir un prénom depuis tout ce temps – est à la recherche de l’Impératrice du Temps et chaque seconde compte. Vous courez, sautez, vous agrippez à tout ce que vous pouvez dans l’unique espoir d’arriver à temps pour sauver la belle. Le tout entre chaque didactitiel vous mettant au parfum des dernières innovations du soft. Rassurons vite tous ceux qui rechigneraient à mettre la main à la poche pour s’offrir les Deux Royaumes, il y en a un paquet.


Quand Prince de Perse rime avec Solid Snake


Contrairement aux autres épisodes de POP, l’infiltration joue ici un rôle primordial. Autant l’avouer, ne pas être repéré est indispensable si vous comptez mener à bien vos différentes tâches et sortir indemne des pièges les plus tortueux. Les hommes à la solde du Vizir sont dangereux et généralement bien armés. Ceux-ci attaquent rarement seuls, se déplaçant toujours en binôme. L’attaque frontale est donc clairement déconseillée. Tout d’abord, parce que les points de sauvegarde - matérialisés pour la forme d’une fontaine d’eau – sont nombreux certes mais inégalement répartis d’un niveau à l’autre. Ensuite parce qu’à seul contre tous, vos chances de l’emporter vont vite s’amenuiser. Il suffit d’ailleurs que l’un des hommes de main du Vizir soit muni d’un arc et de flèches pour que votre numéro de héros courageux tourne au bain de sang.

Donc, plus que dans l’Ame du Guerrier, l’homme sans nom devra faire preuve de discrétion. Pour venir à bout de vos ennemis, une seule solution, l’élimination éclair. Celle-ci n’est déclenchable qu’à une distance respectable de l’ennemi visé. N’ayez crainte, c’est sans mal que vous pourrez approcher les gardes. Ceux-ci peuvent vous voir mais en aucun cas vous entendre, même si vous courez juste derrière eux. En mode furtif – le Prince de Perse bascule dans ce mode dès qu’un ennemi est à portée – c’est-à-dire votre coutelas dans la main droite, et le corps accroupi, vous avez toute latitude de surprendre votre adversaire.

Si l’élimination éclair peut se déclencher à n’importe quel endroit – en hauteur, au sol, de côté… - elle n’est pas toujours si simple à placer. Une bonne idée de la part des développeurs, qui sans cela auraient tué une bonne partie de la durée de vie du soft. A chaque fois qu’une élimination éclair est possible, l’écran prend la couleur du sable, les contours autour de la scène du crime deviennent flous : c’est alors à vous de jouer. Le Prince de Perse surprend alors son adversaire, lève sa dague qui va se mettre à briller d’un perçant éclat bleuté et se prépare à administrer le coup de grâce. La durée de la lueur bleue de son arme garantit la réussite de la manœuvre. Frapper alors que celle-ci a disparu vous assure une riposte immédiate de la part de l’agressé. Si dans les premiers tableaux, placer ce coup se révèle très facile, il n’en est rien au fur et à mesure de l’aventure. Les ennemis sont mieux armés et plus résistants. A leur force de combat s’ajoute une meilleure vivacité. Dans ce cas de figure, vous devrez faire vite et ne pas hésiter à prévoir un plan B en cas de grosse désillusion.

Petite précision afin de rassurer les plus sceptique, le Prince dispose d’une variété d’éliminations éclairs très variées. Celles-ci évoluent avec le personnage et la trame de l’histoire. Elles dépendent beaucoup en partie de la position géographique dans laquelle se trouve le héros et sa victime.

Dernière information concernant le système de combat : pour éviter une certaine monotonie dans les enchaînements dague au poing du héros, le joueur sera ravi de voir sa palette de combos s’enrichir au fur et à mesure que le Prince se bat. Les combats sont d’une férocité et d’une violence impressionnante. L’ennemi ne vous fera aucun cadeau, sachez-le. Soyez également sans pitié et usez des propres armes ennemies contre leurs propriétaires. Une barre en haut à gauche de votre écran vous indiquera l’usure de votre deuxième arme de poing.


Digne des Yamakazi


Autant ne pas vous le cacher, POP 3 est un profond retour aux sources. Les Deux Royaumes est plus orienté plate-forme qu’aventure, et vous passerez plus de temps à sauter de corniches en corniches qu’à taper sur le casque des méchants.

Chaque tableau ou presque de POP 3 est un véritable casse-tête à résoudre, et votre patience sera mise à contribution. Vous devrez prendre le maximum d’informations avant de vous lancer dans une série de sauts. D’ailleurs, celle-ci demandera de votre part une précision quasi-chirurgicale. La moindre erreur d’appréciation se paiera cash. C’est rebutant, parfois rageant au début, mais quelle jouissance lorsque l’homme sans nom se met à enchaîner parfaitement les pirouettes demandées au nez et à la barbe de gardes impuissants !

N’ayez pas le vertige, car la majeure partie des tableaux se joue en hauteur. Heureusement, la marche à suivre est toujours affichée à l’écran – sauf lorsque vous maîtrisez déjà tel ou tel mouvement du Prince - ce qui est loin d’être inutile pour un joueur débutant.

Un Prince of Persia ne serait pas digne de ce nom si un nombre important de pièges ne vous étaient pas tendus. Fléchettes, pics au sol, scies circulaires, rien n’est trop coupant pour s’assurer la tête du héros, et de votre dextérité gamepad en main dépendra la survie de l’intéressé.

Qui dit nouvelle mouture dit forcément innovations. Le Prince de Perse est un cousin éloigné d’Aladin – ça, tout le monde le savait – mais au vu des tâches gigantesques qui l’attendent, ce dernier voit sa palette de mouvements sensiblement enrichie. Avant, nos yeux étaient emplis de larmes devant la gestuelle du héros, capable de courir le long des murs et s’agripper de colonnes en colonnes. Désormais, le Prince peut user de sa dague comme d’un mousqueton afin d’atteindre d’autres sommets. Il pourra également se maintenir à la manière d’un Sam Fischer entre deux murs, soit pour s’élancer en hauteur, soit au contraire pour plonger dans les profondeurs de Babylone.


Soul Reaver ?


Mais la principale nouveauté du soft vient de la transformation physique du Prince. Celui-ci, à la mort de Kaileena, obtient en échange un pouvoir immense et utile pour parvenir à ses fins – se venger du Vizir – mais un pouvoir qui le ronge à tel point qu’il finit par dominer le Prince. POP 3 se mue alors en une sorte de course poursuite effrénée derrière le temps, ce temps qui file à grand pas et qui vous rapproche un peu plus du mal incarné. Le Dark Prince est le concentré de vos pires défauts. Le joueur se retrouve complètement immergé dans l’esprit tortueux du héros qui se bat contre ses propres démons, démons qui l’ont finalement bien rattrapé depuis le dernier épisode, et qui tentent d’annihiler le peu de bien qui reste chez lui. Vous ne devrez pas vous étonner, dès la première transformation du Prince en Dark, d’assister à un concert de propos de la part de ce dernier, complètement déboussolé en mode normal et terriblement froid et calculateur en mode démon.

Comme un symbole, le Prince, lui, se bat avec une dague tout ce qu’il y a de plus classique tandis que le Dark Prince se défend avec une chaîne capable de faire office de grappin ou de tire levier. Une arme dévastatrice qui ne laisse aucune chance à ses opposants et garantit une victoire somme toute assez facile.

Même en Dark Prince, vous n’aurez pas le temps de souffler. En mode démon, la vie du Prince s’effiloche au fur et à mesure que le temps passe jusqu’à la prochaine transformation. Afin d’éviter au Prince de mourir sous cette forme démoniaque qui n’est pas sans rappeler un certain Raziel dans Soul Reaver, vous devrez récupérer des sables du temps.


Retour vers le passé


Un mot justement à propos de ces sables du temps. Comme dans les versions précédentes, ceux-ci vous permettront d’échapper à une mort certaine, ou d’éviter une terrible bévue : un saut mal négocié, un mauvais itinéraire, une élimination rapide manquée... Ceux-ci sont loin d’être éternels, et vous devrez en user avec parcimonie : six sabliers maximum sont à votre disposition. Dans les Deux Royaumes plus que dans l’Ame du Guerrier, les sables du temps ont une importance capitale dans l’évolution de votre partie. Nombreuses seront les fois où vous buterez sur une énigme à résoudre, et le pouvoir de changer le passé est votre meilleur outil afin d’apprécier votre marge d’erreur.


Un véritable bijou


Que dire de plus concernant POP 3 ? Si beaucoup avaient reproché au dernier volet de la série son côté noir et obscur, ils ne pourront qu’apprécier la clarté de cet épisode. Babylone, bien qu’en proie aux flammes, n’en demeure pas moins magnifique, les expressions des visages des personnages – aussi bien lors des cinématiques que dans la partie – sont criantes de vérité.
La bande-son est à la hauteur, légère, entraînante, un brin alerte mais en parfaite harmonie avec le cours des évènements. Le doublage des personnages est la hauteur du soft. Bref, on est sous le charme et l’incontestable saute alors à nos yeux ébahis : les Deux Royaumes est – et de loin – le meilleur opus de la trilogie. Le scénario est prenant et haletant, de manière à ne pas laisser poindre la moindre baisse d’intérêt chez le joueur. On reprochera tout de même la présence de quelques tableaux sans saveur, sans gardes à tuer ni pièges à éviter. Au vu du rythme d’enfer imposé par le script du jeu, est-ce véritablement un mal ?


D’une durée de vie assez courte – ça reste de la plate-forme - et finalement assez facile – au prix de plusieurs continus – POP 3 est une petite pépite d’or dont le Père Noël ne peut en aucun cas se permettre de ne pas vous faire profiter…

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.6
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : Anonyme
A éviter
-_- jaime i jouer mais le modit boss gros patate au début fait chier en criss fait toute la journné asseile dau moin il creuver les yeux imposible ....
flechePublicité

LES OFFRES

Playlist Prince Of Persia : Les Deux Royaumes

Partenaires Jeuxvideo.fr

Idées cadeaux JV

Tests

Grand Theft Auto 5

Grand Theft Auto 5

Joueurs confirmés | Xbox 360 , PS3 , PS4 , Xbox One
flechePublicité
flechePublicité