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Test de Le temple du mal élémentaire
Pour bien comprendre l'angoisse du joueur à l'heure de lancer une première partie du Temple du Mal Elémentaire sur PC, il faut partager avec lui la connaissance d'un monde étrange, celui des premières parties sur table des règles avancées de Donjons et Dragons. A cette époque, le Temple du Mal Elémentaire était clairement destiné à terroriser les joueurs qui avaient pris la mauvaise habitude de gonfleur leurs personnages à la faveur de scénarios un rien trop faciles. Le module fit date dans l'histoire et les salles infestées de monstres, les trappes infernales et les lugubres cavernes du temple se souviennent encore de l'odeur de transpiration et des derniers cris d'agonie de nombreux personnages.
Réputé difficile, le Temple du Mal Elémentaire n'en est pas moins un gros donjon, plein de monstres, de portes et de trésors. Mais celui-ci est situé dans un certain contexte, qu'il faut donc bien aborder. Il y a fort longtemps, une déesse maléfique avait inspiré quelques fidèles afin d'explorer les confins de la magie élémentaire et ses usages néfastes sur le monde. Un vaste complexe fut donc aménagé dans une forteresse non loin de Hommlet, dans le monde de Greyhawk (l'un des univers de base d'AD&D, inventé par Gary Gigax lui-même). Les seigneurs des environs, ayant eu vent de ces méfaits, s'unirent et marchèrent sur le temple. La bataille fit rage mais fut finalement perdue par les forces de la déesse sournoise. Le temple sombra peu à peu dans l'oubli et la région se relève maintenant de ses cendres. Mais le mal ne meurt jamais vraiment. Aussi, de sombres événements se préparent qui vont, bien entendu, donner du fil à retordre à quelques héros de derrière les fagots.
Le Temple du Mal Elémentaire reprend le flambeau des jeux comme Baldur's Gate ou Icewind Dale. Il s'agit donc d'un jeu de rôle permettant de diriger une escouade d'aventuriers dans une perspective en tout point semblable aux hits de Bioware, utilisant le Infinity Engine. Comme pour un jeu de rôle classique, il vous est possible de créer vos personnages, jusqu'au nombre de cinq. Votre équipe pourra encore grandir en enrôlant des personnages non-joueurs en cours de jeu. Les règles utilisées sont celles de la troisième édition des règles du jeu de rôle papier. Ce que l'on remarque, c'est que vous devez veiller à créer un groupe philosophiquement homogène. Il ne sera pas possible d'unir des alignements opposés. Votre groupement doit avoir un sens et ses personnalités doivent être compatibles entre elles. Cela a son importance, car le scénario changera en fonction de ce choix. Si vous incarnez des brutes épaisses en quête de rapines, les PNJ ne réagiront pas de la même manière avec vous que si vous aviez opté pour de preux défenseurs de la veuve et de l'orphelin.
Après vous être fait la main sur le didacticiel, vous pouvez entamer, fébrilement, une partie. L'interface diffère quelque peu de celle que l'on avait l'habitude d'utiliser dans les Baldur's Gate. Elle se rapproche presque de celle de Neverwinter Nights, à savoir qu'en cliquant sur un personnage, vous affichez un cercle des choix possibles qui peut se décliner selon les possibilités de vos héros. Tout se règle à la souris mais, dans le feu de l'action, il vous faudra sans doute recourir à des raccourcis clavier pour vous faciliter la tâche. Les combats constituent un peu le point faible du jeu. Gérés au tour par tour, ils n'en restent pas moins confus et ils demanderont de la préparation lorsque vous affronterez plusieurs ennemis avec des personnages utilisant diverses tactiques (sorts, armes à projectiles, mêlées, attaques spéciales...). Le jeu n'étant pas simple, avec une quête principale délicate et quelques quêtes annexes, pas toujours très intelligentes, d'ailleurs, vous devrez vous accrocher pour en venir à bout.
En bref, et à la différence de la série de la Porte de Baldur, le Temple du Mal Elémentaire n'est pas destiné aux débutants et seuls les vrais amateurs du genre en accepteront les contraintes. Le jeu dispose toutefois d'atouts comme une certaine profondeur dans le monde décrit, des décors magnifiques et animés et l'intérêt que suscite toujours la progression en niveaux de ses petits chouchous. Mais il reste aussi qu'un jeu qui se montre exigeant avec ses joueurs se doit d'être presque infaillible dans son déroulement. Las, s'il est difficile, le jeu est aussi assez court et pas toujours très habile. On pouvait donc s'attendre à un peu mieux de la part des créateurs de Fallout et d'Arcanum.
Réputé difficile, le Temple du Mal Elémentaire n'en est pas moins un gros donjon, plein de monstres, de portes et de trésors. Mais celui-ci est situé dans un certain contexte, qu'il faut donc bien aborder. Il y a fort longtemps, une déesse maléfique avait inspiré quelques fidèles afin d'explorer les confins de la magie élémentaire et ses usages néfastes sur le monde. Un vaste complexe fut donc aménagé dans une forteresse non loin de Hommlet, dans le monde de Greyhawk (l'un des univers de base d'AD&D, inventé par Gary Gigax lui-même). Les seigneurs des environs, ayant eu vent de ces méfaits, s'unirent et marchèrent sur le temple. La bataille fit rage mais fut finalement perdue par les forces de la déesse sournoise. Le temple sombra peu à peu dans l'oubli et la région se relève maintenant de ses cendres. Mais le mal ne meurt jamais vraiment. Aussi, de sombres événements se préparent qui vont, bien entendu, donner du fil à retordre à quelques héros de derrière les fagots.
Le Temple du Mal Elémentaire reprend le flambeau des jeux comme Baldur's Gate ou Icewind Dale. Il s'agit donc d'un jeu de rôle permettant de diriger une escouade d'aventuriers dans une perspective en tout point semblable aux hits de Bioware, utilisant le Infinity Engine. Comme pour un jeu de rôle classique, il vous est possible de créer vos personnages, jusqu'au nombre de cinq. Votre équipe pourra encore grandir en enrôlant des personnages non-joueurs en cours de jeu. Les règles utilisées sont celles de la troisième édition des règles du jeu de rôle papier. Ce que l'on remarque, c'est que vous devez veiller à créer un groupe philosophiquement homogène. Il ne sera pas possible d'unir des alignements opposés. Votre groupement doit avoir un sens et ses personnalités doivent être compatibles entre elles. Cela a son importance, car le scénario changera en fonction de ce choix. Si vous incarnez des brutes épaisses en quête de rapines, les PNJ ne réagiront pas de la même manière avec vous que si vous aviez opté pour de preux défenseurs de la veuve et de l'orphelin.
Après vous être fait la main sur le didacticiel, vous pouvez entamer, fébrilement, une partie. L'interface diffère quelque peu de celle que l'on avait l'habitude d'utiliser dans les Baldur's Gate. Elle se rapproche presque de celle de Neverwinter Nights, à savoir qu'en cliquant sur un personnage, vous affichez un cercle des choix possibles qui peut se décliner selon les possibilités de vos héros. Tout se règle à la souris mais, dans le feu de l'action, il vous faudra sans doute recourir à des raccourcis clavier pour vous faciliter la tâche. Les combats constituent un peu le point faible du jeu. Gérés au tour par tour, ils n'en restent pas moins confus et ils demanderont de la préparation lorsque vous affronterez plusieurs ennemis avec des personnages utilisant diverses tactiques (sorts, armes à projectiles, mêlées, attaques spéciales...). Le jeu n'étant pas simple, avec une quête principale délicate et quelques quêtes annexes, pas toujours très intelligentes, d'ailleurs, vous devrez vous accrocher pour en venir à bout.
En bref, et à la différence de la série de la Porte de Baldur, le Temple du Mal Elémentaire n'est pas destiné aux débutants et seuls les vrais amateurs du genre en accepteront les contraintes. Le jeu dispose toutefois d'atouts comme une certaine profondeur dans le monde décrit, des décors magnifiques et animés et l'intérêt que suscite toujours la progression en niveaux de ses petits chouchous. Mais il reste aussi qu'un jeu qui se montre exigeant avec ses joueurs se doit d'être presque infaillible dans son déroulement. Las, s'il est difficile, le jeu est aussi assez court et pas toujours très habile. On pouvait donc s'attendre à un peu mieux de la part des créateurs de Fallout et d'Arcanum.
