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Test HomeWorld (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 31 Août 1999 , PC
Publiée le 26/09/2006 à 00:09, par Alex C.

Test de Homeworld

Si Star Wars a révolutionné en son temps le genre de la science-fiction au cinéma, Homeworld semble en passe de réaliser la même entreprise dans le domaine des STR sur PC. Et la comparaison ne s’arrête pas là, ce sont les mêmes innovations, les mêmes ingrédients qui ont permis à la trilogie de Lucas de devenir mythique qui vont permettre à Homeworld de passer à une dimension supérieure. Littéralement.

Space-opéraRetour au sommaire
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Les points communs entre Homeworld et Star Wars ne s’arrêtent donc pas à leur cadre essentiellement spatial… Tout comme Les Guerres de l’Etoile, le jeu revendique son caractère racé et profond. Derrière Homeworld se cache avant tout une histoire, un scénario d’excellente facture. Une grande découverte archéologique sous les sables infinis de votre planète Kharak confirme les soupçons que votre peuple avait depuis des siècles : vous descendez d’une antique race extra-terrestre qui s’est installée sur votre planète il y a bien longtemps. Dans le but de retrouver votre planète d’origine (« homeworld »), la construction d’un énorme vaisseau spatial débute : le vaisseau mère. Mais au moment de son inauguration, Kharak subit une attaque impromptue d’aliens inconnus, le vaisseau mère échappe au massacre et devient l’héritage vivant de tout un peuple. Dans la quête de leur passé, les habitants du vaisseau mère vont également devoir affronter leur mystérieux ennemis et peut-être venger la destruction de leur terre d’accueil…

Un scénario élaboré, une quête substantielle qui donne lieu à d’innombrables petites cinématiques parfaitement mises en scène et réalisées. Le jeu nous plonge dans une histoire profonde, au background riche (comme l’atteste les 40 pages du manuel décrivant l’univers) qui ne peut laisser émotionnellement insensible. On se sent impliqué, pris à parti et l’on joue avec d’autant plus de conviction et de volonté. Surtout que le scénario n’est pas l’unique outils permettant d’enrichir l’ambiance du jeu. Les deux aspects esthétiques que sont les graphismes et les musiques viennent compléter parfaitement le tableau magistral qui se dresse devant le joueur, inévitablement bouche bée.

Difficile de représenter avec charme et attrait le vide intersidéral, et pourtant Relic réussit le prodige de rendre le cadre spatial du jeu plus qu’envoûtant. En dehors des vaisseaux et de quelques astéroïdes, les cartes n’affichent aucun autres objets. Pourtant, par l’utilisation de couleurs douces et harmonieuses pour représenter les voûtes célestes, constellations et autres nuages gazeux, Homeworld se dote du plus bel univers spatial jamais réalisé. Ajoutez-y la multitude de vaisseaux qui composent les flottes, avec leur traînées lumineuses en guise de guirlande du 14 juillet, le tout en mouvement perpétuel et saupoudré de musiques orchestrales véritablement magnifiques, et vous obtenez un véritable spectacle son et lumière. Grandiose.


Révolution en 3DRetour au sommaire
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Histoire et forme n’auraient pas suffit à Homeworld pour révolutionner les STR, il fallait qu’il s’impose par son gameplay et ses innovations. Et ce n’est pas dans ce domaine que l’on réussira à prendre en défaut le bébé de Relic. Le jeu commence par déboussoler l’habitué du genre en lui rajoutant un plan de jeu. Du fait de son cadre spatial, Homeworld oblige à s’orienter dans les trois dimensions (x, y, z). Conséquence directe, la prise en main demande un peu de pratique. Heureusement un tutorial fort bien fait vient régler le problème. Et si cela ne suffit pas, le manuel, tout à fait exhaustif, viendra répondre à chacune de vos questions. Au niveau de l’interface donc, après un petit temps d’adaptation, le joueur devrait s’y retrouver à merveille. Elle excelle par son ergonomie au demeurant, on ne peut vraiment rien lui reprocher.

D’un point de vue tactique, l’ajout d’un axe de mouvement pour les unités impliquent d’avoir une attention toute particulière au radar (dont la performance dépendra du développement de vos recherches). Il est facile de se faire surprendre par des ennemis qui arrivent à la verticale, angle que l’on a pas l’habitude de surveiller. Et selon le positionnement de la caméra, totalement libre évidemment, on ne remarque pas forcément les offensives adverses. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les combats ne sont pas aussi confus que cela. La sélection des unités doit impérativement se faire par les raccourcis d’équipe ou de types de vaisseaux, faute de quoi le rôle de stratège est relégué à celui de simple commanditaire bourrin. Par ailleurs, une manipulation très pratique permet de choisir plusieurs cibles à détruire. Tout a été mis en œuvre pour rendre accessible la foultitude d’options tactiques disponibles.


Joutes arduesRetour au sommaire
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Le nombre d’unités n’est pas extraordinaire (une trentaine). Toutes sont produites par le vaisseau mère, véritable pièce maîtresse de votre armada. D’un point de vue offensif en revanche elle ne vaut rien, alors qu’elle demeure l’élément essentiel de la flotte. Le perdre correspond à un échec de la mission. Il faudra donc la défendre tout en atteignant les objectifs fixés, et évidemment, le plus souvent, détruire tous les ennemis présents sur la carte. La difficulté, remarquablement bien dosée et progressive, vient du timing et de l’ordre des actions à effectuées. Récolter des ressources (astéroïdes), protéger la récolte, construire sa flotte, se défendre, explorer, attaquer. Très souvent, des évènements imprévus changent les plans de missions initiaux, il faut alors s’adapter rapidement.

Le point essentiel à garder en tête est qu’il y a une continuité dans le déroulement de la campagne : d’une mission à l’autre, le joueur garde son armée tel qu’il la laissée à la fin de la mission précédente. Si elle était bien étoffée, il gagne un temps précieux pour la suivante ; et inversement, des rangs clairsemés pourraient condamner l’issue de la bataille qui va venir avant même de la commencer… C’est là, un autre des traits de caractère de Homeworld. Il n’y a pas beaucoup de missions (16), mais il est souvent nécessaire de les recommencer pour arriver à la finir. Un jeu difficile donc, qui demande de la patience et un sens tactique et stratégique réellement minutieux.


Un challenge passionnantRetour au sommaire
Homeworld déstabilise au début. Il ajoute une double dimension au STR traditionnel. Une dimension littérale avec son cadre spatial parfaitement exploité et mis en valeur. Une dimension métaphorique, avec cette incroyable ambiance dont il fait preuve dès la première minute. Musiques et images illustrent brillamment une histoire intense et profonde, faisant d’Homeworld un véritable space-opéra vidéoludique. Une œuvre mirifique, sublime dans sa forme, attendrissante dans son propos et particulièrement agréable dans sa dégustation. Une véritable petite révolution dans le genre du RTS, un must incontournable pour tous les fans.

Homeworld est un précurseur en matière de STR dans l'espace. Et quel précurseur ! Parfaitement réalisé et doté d'un background très recherché, le jeu passionne sous tous ses aspects. A ne pas manquer. Une référence au charme évident.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 7.2
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : rudra.matroja
Très bon
magnifique tout simplement magnifique
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