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Test Giants : Citizen Kabuto (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 26 Janvier 2001 , PC Sortie le 12 Avril 2002 , Plus de tests sur PS2
Publiée le 26/05/2006 à 00:05, par Kévin Lepain

Test de Giants Citizen Kabuto

Après la sortie de MDK en 1997, Planet Moon revient pour nous offrir un jeu unique : Giants Citizen Kabuto. Le concept est simple : une île, trois races, un affrontement inévitable. Ces trois ingrédients sont la base d’un jeu qui risque de faire recette. Le titre n’est disponible actuellement que sur PC, mais pas de panique pour les passionnés de la manette : Giants sortira sur PS2 dès avril 2002. Il suffit donc juste d'un peu de patience ! Pour une fois que les joueurs PC sont servis en premier...

Mais tout d’abord, resituons un peu le jeu dans son contexte. L’action se déroule sur une planète perdue au fin fond de la galaxie. Des Meccaryns, sorte d’humanoïdes possédant une technologie avancée, décident d’explorer cette planète avant de partir en vacances. A leur arrivée sur un archipel d’îles magnifiques à la jungle luxuriante, ils découvrent une colonie peuplée de créatures ridicules et insignifiantes, également appelées Smarties. Ces pacifiques gnomes sont sous le joug de l’infâme Reine Sappho. Celle-ci fait partie de la race des Marines, croisement entre des humains et des poissons dotés de pouvoirs magiques, et cherche à dominer l’île entière, ce qui ne plaît pas à sa fille Delphi, qui décide alors de mener la rébellion avec l’aide des Meccaryns contre son propre peuple pour délivrer ces pauvres Smarties. Toute une belle pagaille en perspective, sans oublier l’existence du monstre géant nommé Kabuto, qui est originaire de l’île et compte bien en reprendre la domination par la force et par la faim.

En dépit de ce scénario qui semble complexe et sérieux, le jeu n'en manque pas moins d’humour. Les scènes cinématiques sont vraiment hilarantes et les personnages farfelus et décalés, ce qui rend le titre de Planet Moon unique. En mode solo, vous aurez à réaliser trois campagnes réparties sur 25 îles différentes avec les trois races (les Meccaryns, les Marines et le géant Kabuto) de façon successive. Quel que soit le personnage incarné, la prise en main se fait rapidement et avec un nombre de touches limitées. Ainsi, ce jeu est ouvert à tous, du moment que vous aimez avoir une main sur le clavier et une autre sur la souris en permanence.

Autre point fort du titre, qui renforce son caractère unique : vous n’aurez pas simplement pour mission d’exploser des forteresses, de sauver des Smarties en détresse avec les Meccaryns ou encore de les manger par poignées avec Kabuto (comme dans un jeu classique d’aventures/plates-formes à la troisième personne) : vous devrez également devoir être un bon stratège pour constituer et défendre votre base mais aussi diriger d’autres unités sous vos ordres. Il vous faudra de même être un bon pilote lors de courses effrénées sur des Sea Reappers, sortes de jet ski du futur…
Dans la partie stratégique du jeu, vous aurez pour mission de construire une base avec des Smarties qui, en contrepartie de nourriture abondante, vous aideront à construire et fortifier votre base, le but étant de détruire la base ennemie tout en protégeant la votre. Ces missions sont très intéressantes, mais parfois un peu lassantes. Pour les courses de Sea Reapper, le but est simple : terminer en première place. Bien sûr vos concurrents ne se laisseront pas faire, et l’aide de quelques missiles et de packs turbo sera parfois la bienvenue.

La maniabilité des personnages est très agréable. Cependant, la maîtrise du jet pack des Meccaryns ou du turbo de Delphi, la Marine, demandera un peu d’entraînement. Les personnages vous accompagnant lors de certaines missions vous suivent dans tous vos déplacements de manière fluide et sans bugs. C’est avec les Meccaryns ou encore avec Kabuto que vous aurez la possibilité d’ordonner d’attaquer des unités, ou encore de défendre des endroits que vous aurez déterminés. Ces fonctions sont assez plaisantes, surtout en cas d’attaques massives de l’ennemi.

Les graphismes de Giants sont tout simplement magnifiques. Que se soit au niveau des cinématiques ou du jeu en lui-même, le rendu est toujours soigné, et ne souffre d’aucun ralentissement. Les décors d’îles paradisiaques sont exquis, et les détails sont poussés jusqu’au bout. Par exemple, le reflet du soleil pourra vous empêcher de viser convenablement à des endroits stratégiques. La conception des plans d’eau a bien été pensée, et s'avère très réaliste. Seules les textures du sol peuvent parfois sembler un peu pauvres. Les bandes-son sont également bien réalisées, et les bruitages de jungle ou d’explosions par exemple plongent avec succès le joueur dans l’ambiance du jeu, sans pour autant devenir abrutissantes et monopoliser l’ambiance sonore. Le travail des voix des différents personnages est excellent : l’accent campagnard des Smarties comme l’accent allemand des Gardes Marines renforcent le côté humoristique du soft.

Malgré l’absence de différents niveaux de difficultés, la durée de vie de Giants reste correcte. Le mode multi joueurs via LAN ou Internet vient en outre la rallonger. Le jeu sur Internet consiste à anéantir ses ennemis en solo ou en équipes. Pour cela, il existe trois modes. Le premier consiste à se battre sur un champ de bataille avec les armes respectives de chaque race, le second à détruire la base de son adversaire, et le troisième à procéder à un règlement de compte à la régulière, roquettes et booster compris, lors d’une course de Sea Reapper.

En dépit de toutes ses qualités, ce titre possède tout de même plusieurs zones d’ombres. Tout d’abord, l’Intelligence Artificielle à parfois des réactions bizarres. Il arrive parfois qu’un ennemi prenne beaucoup de temps avant de venir vous agresser, ou bien à l'inverse qu'il arrive à vous deviner derrière cinq à six collines ! Le boss final peut aussi avoir la faculté de vous anéantir d’un simple geste, alors que vous êtes bien protégé conte ses attaques…
La barre de vie n’est pas assez précise. Elle est simplement schématisée par un cœur sous forme de jauge, qui diminue au fur et à mesure que vous subissez des dégâts. Une barre de vie chiffrée avec un rappel sous forme d’alerte lorsque le joueur est à la limite de la mort aurait été préférable…
Enfin, le fonctionnement des différentes armes acquises par vos personnages ne vous sera pas expliqué, surtout pour Delphi, la Marine, dont vous aurez à découvrir vous-même les pouvoirs.


En conclusion, que ce soit par son humour, ses différents modes de jeu ou encore sa magnifique prestation graphique, Giants Citizen Kabuto est vraiment un titre unique qui mérite assurément d’avoir sa place au sein de votre vidéothèque.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 7.8
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : 3nky
Très bon
Très beau jeu pour l'époque, avec une très belle 3D, une ambiance vraiment ennivrante, un gameplay réussi et un concept vraiment sympas. Malheureusement un jeu qui se termine beaucoup trop vite ^^
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Très bon
giants citizen kabuto il est chere bien domage kil ne pas sur wii
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