flechePublicité

Test Diablo 2 (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 30 Juin 2000 , PC
Publiée le 27/07/2006 à 00:07, par Zick

Test de Diablo 2

Diablo…. Une des meilleures surprise de l’année 1997. Une ambiance glauque prenante, des cinématiques de folie, un gameplay novateur : le hack and slash et les premières parties (gratuites !) sur internet. Un succès critique et commercial, on ne demandait alors qu’une seule chose : une suite ! Et comme à son habitude, Blizzard a pris son temps : 3 ans de développement et on ne compte plus les nombreux retards pris sur le planning. Mais l’attente n’aura pas été vaine, et Diablo 2 est bien le digne successeur de son aîné.

Retour en enferRetour au sommaire
retour-enfer
image 1
Dans le premier épisode de Diablo, votre héros s’enfonçait lentement dans les entrailles du monastère de Tristram ou Diablo, un des trois princes de l’enfer, avait trouvé un corps pour préparer sa résurrection. A la fin du jeu, énorme surprise, notre héros tuait Diablo, mais, corrompu par sa force, se plantait immédiatement dans la tête la pierre d’âme de Diablo, celle-ci même qui l’emprisonnait depuis des millénaires.

Diablo 2 reprend là ou l’on avait laissé notre héros. Depuis son exploit du monastère, celui-ci lutte contre la force corruptrice de Diablo, en vain. Diablo va alors s’emparer de son corps et se mettre à la recherche de ses frères (Méphisto et Baal) et de la porte des enfers pour tenter de réduire une fois de plus l’humanité en esclavage. Et c’est à vous, héros venu de divers horizons de régler une bonne fois pour toutes le compte de Diablo.

Porte, monstre, trésorRetour au sommaire
porte-monstre-tresor
image 1
Contrairement à Diablo premier du nom ce n’est plus trois classes dont vous disposerez mais cinq totalement différentes. On retrouve bien entendu les classiques, amazone, barbare et sorcière (comme dans le premier épisode) et deux nouvelles classes de personnages très intéressantes font leur apparition : le nécromancien et le paladin. Le premier est sûrement le plus intéressant à jouer : il ne se bat jamais au corps à corps mais préfère envoyer ses sbires morts-vivants à la place. Le paladin quant à lui est plutôt orienté vers la stratégie de groupe avec ses auras de buff.

Le principe de Diablo n’a, lui, presque pas changé, la série est toujours fidèle au gameplay du hack and slash : un click de souris pour un coup donné. Quelques améliorations de gameplay bienvenues sont tout de même à noter, comme le fait de rester appuyer sur un bouton pour pouvoir frapper en continu (permettant d’éviter de détruire sa souris à coup de clicks frénétiques), la possibilité de pouvoir réassigner les touches du jeu et de choisir la fonction du clic droit et du click gauche, et surtout la touche ALT qui permet, en appuyant dessus, de voir tous les objets se trouvant à terre. Pas de grande révolution du genre mais une infinité de petites bonnes idées qui deviennent vite indispensable au point de se demander comment on faisait avant.

Bac nécromancien spécialité malédictionRetour au sommaire
bac-necromancien-specialite-malediction
image 1
La gestion des personnages a aussi été totalement revue par rapport à Diablo 1. Maintenant, plus besoin de chercher des livres pour apprendre des sorts. Chaque personnage possède un arbre de compétence prédéfini, où chacune des aptitudes spéciales pourra être débloquée à partir d’un certain niveau. Là où le système se complique, c’est qu’à un niveau donné (disons niveau 6, le maximum se situant au niveau 99) plusieurs capacités spéciales se débloquent (sur le barbare par exemple, il est possible de débloquer 7 capacités différentes au niveau 6) tout en gardant à l’esprit que l’on acquiert qu’un unique point de compétence par niveau. Et que chaque compétence spéciale ne peut être augmentée que jusqu’à 20 points au maximum Pour faire simple, l’arbre de compétence de chacune des classes de personnages ne pourra jamais être complété à fond et maximum. Il est donc obligatoire de faire des sacrifices et d’orienter son personnage dans une direction bien précise. L’amazone par exemple possède dans son arbre de compétence une spécialité « arcs » et une spécialité « lance ». Pour « monter » une bonne amazone, il sera nécessaire de la spécialiser dans l’une ou l’autre de ces spécialités, faute de quoi ses capacités de combats bâtardes ne seront pas suffisantes pour faire face à des flots d’ennemis de plus en plus puissants. Autant dire que les joueurs vont passer beaucoup de temps et réaliser beaucoup de calculs pour savoir quelles est la meilleure configuration pour une chacune des classes. Pour finir sur les particularités des classes, sachez enfin que chaque classe possède des objets qui leurs sont propres (seul le nécromancien peut porter des baguettes, la sorcière des bâtons, etc…).

Déception graphiqueRetour au sommaire
deception-graphique
image 1
Une fois lancé dans l’aventure, des sensations identiques au premier Diablo reviennent, même si parfois un arrière goût amer de déjà vu se ressent. L’inventaire, la collecte d’objets, la revente et la castagne de centaines et centaines de monstres parfois bien répétitive ne modifie pas radicalement le gameplay de la série. Malgré tout la sauce prend bien, et très bien même, puisque très vite le syndrome du « je passe mon niveau et j’arrête » fait régulièrement son apparition dans nos esprits faibles.

Le principal regret de Diablo 2 reste tout de même l’antique résolution du 640x480 qui rapproche trop la vue du sol et donne un rendu trop pixellisé. Blizzard promet, genou à terre, qu’il n’a pas pu faire autrement tant la quantité d’objets à l’écran était importante. Pour autant, les décors sont loin d’être laids. Mis à part le premier acte répétitif et terne, les trois autres actes fourmillent de détails en tout genre, et aucun acte ne se ressemble. Un bon point également pour les cartes aléatoires, comme dans le premier opus : à chaque partie, la carte sur laquelle on déambule sera différente : générée aléatoirement par le jeu, cette très bonne idée permet d’atténuer le sentiment de lassitude propre à tous les hack and slash. Enfin, pour terminer sur les points faibles du jeu, les quêtes restent toujours un simple prétexte à la baston. Elles se résument souvent à aller chercher un objet dans un donjon rempli de centaines de démon et ne demandent pas de faire beaucoup fonctionner son intelligence. Pas une seule fois il est proposé de résoudre une quête uniquement avec des dialogues. Ne soyons pas trop mauvaise langue, c’est bien le genre qui veut ça.

Battle.net m’a tuerRetour au sommaire
battle-net-m-tuer
image 1
Si en solo Diablo s’avère sympathique mais rapidement répétitif, c’est bien en multijoueurs qu’il prend tout son sens. La triche était un motif récurrent de plainte des joueurs du premier Diablo et Blizzard semble les avoir entendu. Cette fois-ci, il est possible de créer un personnage sur les serveurs de Battle.net qui sera sauvegardé sur les serveurs et non plus sur votre PC. Dans les faits, ce nouveau système appelé « mode Battle.net fermé » est un succès et jusqu’à présent la triche est inexistante.

En multijoueurs les classes de personnages se révèlent complémentaires. Alors qu’un paladin boostera le groupe avec ses auras, le nécromancien lancera des malédictions sur des groupes d’ennemis pendant que les autres se jetteront dans le tas. Bien pensées et bien équilibrées, les différentes classes de personnages ont chacune leur utilité, et une bonne équipe au combat est un véritable plaisir à jouer. Notons enfin, le côté extrêmement additif du jeu sur Internet où il est possible d’échanger et donc de trouver plus facilement les meilleurs objets du jeu pour sa classe de personnage. C’est un véritable marché de l’objet rare qui demande souvent de passer des heures et des heures sur le jeu pour toujours rechercher L’objets à échanger qui fera de votre personnage, le personnage ultime. Sans y paraître, cette « quête » de l’objet rare et parfait entraîne le joueur dans une spirale du « toujours plus » faisant difficilement lâcher son PC. De ce point de vue, les symptômes sont parfois comparables à la dépendance aux MMO...

Diablo 2 est bien le digne successeur du premier opus. Nouveaux personnages, des tonnes d’objets, une foule de bonnes idées pour améliorer le gameplay et un multijoueurs incroyablement profond en font un incontournable du moment. On regrettera malgré tout les graphismes en 640x480 qui viennent un peu gâcher la fête et la répétitivité propre à tous Hack and Slash.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.4
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Antho6301
Très bon
Diablo II, un jeu bourrin, mais pourtant un jeu où chaque partie est différente, quelle joie lorsque l'on voit une écriture verte où jaune clair se dessiner sur l'écran xD!
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : daftshark
A éviter
Que dire: le meilleur RPG du monde en attendant Diablo 3
flechePublicité

LES OFFRES

Partenaires Jeuxvideo.fr

Idées cadeaux JV

Tests

Grand Theft Auto 5

Grand Theft Auto 5

Joueurs confirmés | Xbox 360 , PS3 , PS4 , Xbox One
flechePublicité
flechePublicité