flechePublicité

Test Civilization 2 (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie 1996 sur PC
Publiée le 30/06/2006 à 00:06, par Hoopy

Test de Civilization 2

Civilization a mis cinq ans à revenir sur le devant de la scène. Même si les fans du jeu de Sid Meier ont patienté sur Colonization, force est de constater que ce que l'on veut, c'est bel et bien balancer l'arme atomique sur le voisin qui vient tout juste de découvrir la roue. En cinq ans, aucun jeu de stratégie tour par tour n'a pu détrôner Civilization, aujourd'hui, voilà qui est fait.

Raser Cromagnon et l'envoyer sur la LuneRetour au sommaire
raser-cromagnon-envoyer-lune
Un palais respirant le luxe est un signe évident réussite, c'est que votre peuple vous aime.
Pour ceux qui auraient vécu dans un abri anti-atomique depuis la guerre froide (et qui par hasard se mettraient aux jeux vidéo), bienvenue dans le monde merveilleusement cruel de Civilization. Un jour un petit homme poilus et fatigué de marcher, bâtit une maison avec quelques amis. Sous leur toit de paille le bonheur est total, ils se font des enfants les uns les autres ce qui les occupe et les oblige de fait à bâtir d'autres maisons. Petit à petit, les plus maisons sont de plus en plus solides et de plus en plus éloignées du marché, alors un petit malin invente la roue pour se déplacer en char. Le village fondé en -4000 avant Jésus Christ commence à apercevoir un voisin à la couleur de peau différente, aussitôt il s'arme en poussant la recherche militaire. En même temps le peuple commence à faire la révolution sous prétexte que le voisin en question est monarchiste et que vivre dans une nation despotique, c'est plus du tout la mode. Doucement on fait connaissance de cet étrange voisin qui regorge de récit de monde merveilleux puisqu'il a déjà traversé les mers pour voir des terres peuplées d'autres hommes étranges. Tout le monde les envie alors n'hésitons plus, partageons nos connaissances scientifiques et allons les exterminer...

Civilization 2 consiste à construire des villes, à développer les technologies qui ont fait passer l'homme du stade de Cromagnon à celui d'astronaute, et tout cela au tour par tour avec un nombre imposant d'unités terriennes, aériennes et maritimes. Le plus dur en fait est de survivre le temps nécessaire à cette évolution. De -4000 aux années 2000 le jeu de Sid Meier vous fera passer par toutes les évolutions technologiques de l'humanité.

Développer son peupleRetour au sommaire
developper-peuple
L'écran de production d'une ville surpeuplée.
Tout se fait petit à petit dans Civilization. On découvre les technologies une à une selon un arbre logique. Par exemple, il est impossible de pouvoir construire des canons mobiles sans connaître au préalable, la roue, et la poudre. Peut-être que ça n'a l'air de rien comme ça, mais le tout implique des choix stratégiques à tout instant. Puisqu'on ne peut rechercher qu'une technologie à la fois, il convient de choisir entre le militaire, le social et le culturel, tout en équilibrant le budget alloué à chaque domaine pour l'entretient des bâtiments, des unités combattantes... Autant le dire tout de suite, progresser seul à Civilization 2 c'est se condamner. Encore une fois il faut naviguer selon le peuple à qui vous avez à faire. Il ne faut jamais hésiter à donner une technologie à une puissance militairement supérieure tout en faisant chanter les peuplades avancées mais faibles. C'est la dure loi de la jungle, le plus fort est à la merci du plus faible. Mais contrairement à la jungle, dans Civilization 2 il suffit de négliger quelques siècles le plus faible, pour qu'il revienne écraser vos hordes de mousquetaires avec juste deux ou trois panzers et une seule arme atomique qu'il a eu tout loisir de développer en paix. Rester à la pointe de la technologie est essentiel, une génération d'armes de retard et c'est la défaite assurée à chaque combat.

Construire une unité ou un bâtiment demande un nombre de ressources données, à vous donc de les récolter le plus rapidement possible. Certains bâtiments permettent toujours d'apporter quelques bonus unique à chaque civilisation, il s'agit des merveilles. Les merveilles se construisent comme des bâtiments, et ne peuvent exister qu'à un exemplaire unique au monde : impossible de construire une grande bibliothèque si un peuple l'a déjà érigé. Pratiquement, mettons que vous construisiez une Grande Muraille (comme celle de Chine), et bien toutes les villes de votre empire seront dotées de bonus défensifs et personnes ne pourra plus en profiter. Toutes les nations font vite la course aux merveilles, car mieux vaut faire un Grande Muraille que de bâtir une muraille pour chaque ville, de même une Pyramide améliorera la croissance de toutes vos villes... Ne négligez pas ces puissantes merveilles, d'autant plus qu'elles sont pour beaucoup dans l'originalité de la série des Civilization.

J'aurais voulu être monarchiiiiiisteeee !Retour au sommaire
j-aurais-voulu-etre-monarchiiiiiisteeee
Des traductions parfois hasardeuses, et encore, on trouve bien pire dans ce Civilization 2.
Plus on avance dans le jeu, et plus les relations diplomatiques prennent de temps, d'ailleurs une règle importante est qu'il faut prendre garde à ne pas se faire haïr de trop de monde à la fois. Rompre une alliance, un cessez le feu, toujours refuser de faire un geste amical, entraîner un allié dans une guerre sans concertation sont autant de moyens de s'attirer des foudres guerrières. Il est très facile de vexer du monde dans la cours des grands.

Mais vos actes dépendront aussi de votre régime politique, en despotisme ou en monarchie, pas de problèmes vous agirez à votre guise, en république par contre, les choses se compliquent. Tentez d'attaquer un peuple avec qui un cessez le feu est signé, et vous verrez qu'il y a de bonne chance de que le sénat refuse l'action. Vous n'êtes plus libre, alors certes vos ouvriers travaillent mieux, plus d'argent rentre dans les caisse, mais il y a aussi moins d'autorité et donc plus de corruption. Concrètement la corruption se résume ainsi : vous gagnez par exemple 5 pièces d'or et vous n'en touchez que 3. Plus l'on s'éloigne de la capitale et plus les pertes sont importantes. Bien sûr pour réduire la corruption vous pouvez passer au communisme, mais le bonheur de vos citoyens risque d'en pâtir si vous baissez l'argent octroyé au développement du luxe de votre empire...

Donc pas de doute si vous cherchez un jeu complexe et pointu, ou si vous vous demandez si ce volet reprend le flambeau magique du premier Civilization, et bien oui. Le gameplay est même plus profond et plus délicat.

Manuel à l'usage de ceux qui ont déjà dominé le mondeRetour au sommaire
manuel-l-usage-ceux-qui-ont-deja-domine-monde
Le menue tricher vous permettra de jouer comme vous le jugerez bon.
Par rapport à Civilization premier du nom, cet opus présente quelques améliorations. Les graphismes sont plus fins, on reconnaît du premier coup d'oeil quel est le type d'unité qui bouge. Rappelez vous du premier opus les colons ne ressemblaient à rien. Cependant l'abondance de couleurs vives nuit un peu à la clarté de l'écran de jeu parfois, mais rien d'affolant malgré tout.
Du point de vue des peuplades, on passe de 6 à 21, de nouvelles merveilles font leur apparition, un éditeur de carte est livré avec le jeu. Les relations diplomatiques elles aussi, sont bien plus complètes et il est appréciable de ne pas voir l'adversaire se plier ou vous mépriser en tenant juste compte de la difficulté choisie.

L'aide en jeu est toujours aussi efficace, chaque bâtiment, chaque unité, chaque technologie fait l'objet d'un article dans Civilopedia, l'encyclopédie de Civilization. Chaque article porte sur un concept ou une personne ayant, ou ayant eu, un pendant dans la réalité, le tout complété par ses caractéristiques dans le jeu. Rien ne vous sera jamais inconnu dans Civilization 2 et c'est très bien comme ça. Afin d'aider encore le joueur dans sa conquête, il est possible de gérer la production des villes de façon automatique. Car si une cité ne peut lancer qu'un projet à la fois dès lors que vous possédez vingt ou trente villes, les tours ont tôt fait de devenir interminables.

Tout est fait dans l'optique de vous permettre de jouer comme vous voulez en vous débarrassant de tout sauf du déplacement des unités. A l'occasion de ce nouvel opus, une option triche fait son apparition qui permet de tout paramétrer pour chaque peuple de l'or des caisses, au comportement du souverain, une option qui plaira à tous pour doser la difficulté en jeu.
Cela dit, si vous ne savez pas quoi bâtir, un conseiller vous l'indique. Vous vous demandez si votre peuple va bien ? Un conseiller vous l'indique également... Vos conseillers vous donneront toujours des directives éclairées qui vous aideront dans vos choix, le néophyte peut donc se lancer sans soucis dans l'aventure.
L'aide est la prise en main sont un des points forts du jeu.

Tous les chemins mènent à RomeRetour au sommaire
tous-chemins-menent-rome
Ici l'un des deux scénarios disponibles, la seconde guerre mondiale.
Conquérir le monde c'est bien beau, mais encore faut-il savoir quel est ce monde ! Le mode de jeu qui a fait le succès du premier opus a été conservé. Ainsi on peut toujours se hasarder à la conquête d'un territoire généré aléatoirement dont on choisit, ou pas, la taille, l'âge, le climat... Chaque partie est un challenge nouveau. On peut également jouer sur des cartes préfabriquées livrées avec le jeu ou bien créées par le biais de l'éditeur. Rien qu'avec ces deux modes de jeu et les six niveaux de difficulté du soft, la durée de vie de Civilization 2 est phénoménale, et d'ailleurs ça tombe bien car il n'y a pas d'autre mode.

Le grand absent de ce Civilization est donc le mode multijoueur pourtant présent dans CivNet... Il est vraiment dommage de ne pas avoir incorporé la technologie de celui-ci à Civilization 2, mais cela viendra sûrement.
Le gros point noir de notre version français concerne les traductions parfois très savoureuse dans leur incohérence. Le moins que l'on puisse faire c'est au moins d'embaucher des gens qui parlent le français et qui l'écrivent. Fautes d'orthographe et fautes syntaxique ne manquent malheureusement pas dans ce titre, et si l'on comprend les propos, la forme fait rager.


Un jeu très complet et très accessible bien que complexe grâce à une aide particulièrement fournie. Sans être une révolution, la durée de vie de Civilization et sa profondeur en font un excellent jeu, digne de succéder au premier opus pour devenir la nouvelle référence de stratégie tour par tour auquel seul un mode multijoueur manque, pour en faire un hit incontournable.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 10.0
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Dantekiller
Moyen
j'ai la version PS2 par contre, les musiques sont à chié sinon 13/20 disont
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Très bon
très bon jeux
flechePublicité

LES OFFRES

Partenaires Jeuxvideo.fr

Idées cadeaux JV

Tests

Grand Theft Auto 5

Grand Theft Auto 5

Joueurs confirmés | Xbox 360 , PS3 , PS4 , Xbox One
flechePublicité
flechePublicité