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Test Caesar 3 (PC) : 7/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie Décembre 1998 sur PC

Les +

  • La durée de vie.
  • L'atmosphère de la série.
  • La profondeur du gameplay.
  • Graphismes affinés.
  • Le prix actuel.

Les -

  • Pas de véritable scénario.
  • La bande-son.
  • La difficulté.
La note de jeuxvideo.fr
7.0
bon
Niveau d'attente
des lecteurs de Jeuxvideo.fr
Elevé
(Attendu par 100% des lecteurs)
(32 votes)
Publiée le 27/10/2001 à 00:10, par Fabio

Test de Caesar 3

En général, dans une série, le troisième épisode revêt une valeur toute particulière. Il peut être le signe d’un essoufflement, l’aboutissement (réussi ou non) d’une trilogie, ou encore l’opus de la maturité où les expériences et leçons antérieures sont mieux que jamais intégrées au nouveau produit. C’est cette alternative, la plus avantageuse à notre sens, qui caractérise le mieux ce troisième et nouvel opus. Détrompez-vous donc, la gestion d’un Empire Romain peut s’avérer réellement passionnante !

Une noble missionRetour au sommaire
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Le postulat de base de la série ne change pas d’un iota. Vous incarnez le gouverneur ambitieux d’une province romaine, que l’empereur a chargé d’une noble mission : faire prospérer la zone dont vous êtes en charge. Difficile mission, voire rebutante à chaque départ, lorsque la zone est complètement déserte. Un vide parfois étourdissant ; adjectif qui sied également à vos possibilités de constructions, assez démesurées. Un seul chiffre, celui du nombre de pages du manuel de jeu : 250 ! Les domaines qui sont donnés à gérer (et développer) sont divers et variés : l’hygiène, la religion, l’éducation, les loisirs, les finances, l’agriculture, le chômage, la sécurité, le commerce ou encore le domaine militaire. Bien entendu, plusieurs bâtiments pour chacun des domaines y sont affiliés.

Si le principe de jeu ne change pas des opus précédents, on trouve néanmoins un certain nombre de différences avec ses aînés. Ce sont principalement des affinages dans les arborescences ou des petits changements sur certains mécanismes de jeu. En voici les plus prégnants : vos zones de logements sont maintenant améliorées automatiquement par les nouveaux arrivants ; La nourriture est devenue une priorité absolue des débuts de parties ; il faut à présent entretenir les bâtiments de la cité en engageant des ingénieurs ; la topographie devra être prise en compte dans la construction de vos infrastructures ; la nécessité de construire des écoles/formations pour tous les centres de loisirs (par exemple, il faut maintenant construire une école du spectacle pour faire naître des artistes, qui iront jouer dans un théâtre ou un autre centre culturel) ; la religion tient maintenant un rôle accru (à travers cinq divinités très susceptibles). On appréciera également, plus qu’avant, l’ergonomie des outils mis à disposition pour construire votre cité et modifier l’environnement (notamment pour placer les routes ou dégager le terrain).


Un titre exigeantRetour au sommaire
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C’est assez paradoxal, et ce troisième opus ne déroge pas à la règle de la série : accessible mais exigeante. Accessible, avec une marge de progression forte et rapide. Exigeante, car la facilité ne sera le maître mot que des deux ou trois premières missions. La difficulté réside dans les moyens que l’on vous donne, dans les objectifs qui vous sont assignés, mais aussi dans la situation et le climat de ladite province. Deux modes de jeu sont proposés : le mode Carrière et le mode Bâtisseur. Le premier se passerait presque de commentaires. Vous commencez comme un simple citoyen sous les ordres de César, qui a en charge une petite province (les deux premières missions sont en fait conçues comme des tutoriaux). Au fur et à mesure de vos réussites, vous allez prendre des grades (architecte, édile, consul, etc.) jusqu’à briguer la place de votre illustre commanditaire. Bien entendu, la difficulté des objectifs va de pair. Quant au mode bâtisseur, il donne accès à des cités indépendantes (Carthage, Corinthe, etc.), chacune dotée de problématiques différentes, et où vous ne gagnez rien, si ce n’est un peu d’estime (à vous de fixer vos propres objectifs en fait).

Dans les deux cas, on regrettera le manque de liens entre les différentes missions, notamment dans le mode Carrière où on aurait aimé une histoire, un lien scénaristique entre les différentes épreuves. Votre réussite est évaluée selon plusieurs critères : le niveau de culture de votre population, la prospérité de votre cité, le sentiment de sécurité de vos citoyens (la paix) et votre niveau d’estime auprès de César. Pour vous aider dans votre tâche, vous avez à vos côtés une batterie de conseillers, l’affichage de statistiques et indices (assez austère) et pouvez même quémander directement l’avis de vos concitoyens. Au niveau de ce qui est moins réussi, citons la gestion militaire, simpliste et un peu ridicule ou encore l’intelligence artificielle – même constat que précédemment.


Rudimentaire mais efficaceRetour au sommaire
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Si vous avez de bons yeux, Caesar III est plutôt agréable. Oui, c’est un problème malgré tout, la petitesse des animations ou des bâtiments sollicite en permanence une concentration maximale, parfois fatigante. Hormis ce défaut, on notera la finesse des bâtiments, bien réalisés et réalistes. On sent, au vu des animations, que les développeurs ont fait des efforts pour casser avec la monotonie inhérente au genre (fenêtre qui s’ouvre pour signaler un incendie, animaux qui se déplacent sur la carte, etc.). A défaut de bénéficier d’une réalisation technique irréprochable, cela fait toujours son petit effet. Mais la force du titre se trouve plutôt du côté de son ambiance, encore une fois très réussie. Passé l’austérité des premières heures (qui existe malheureusement), et pour peu que vous accrochiez un peu, l’immersion dans le quotidien de vos citoyens est garantie. C’est une sensation très agréable. Au niveau de l’interface, c’est plutôt intuitif. Pour ce qui est de l’angle de vue (on est encore sur de la 2D), il n’y a pas de mouvements de caméra, mais la possibilité d’observer la cité de par le nord, le sud, l’est ou l’ouest. A défaut d’être dynamique, c’est pratique et plutôt bien fait, compensant la technique assez sommaire.

Une des références de la gestion qui s’améliore avec le temps. On regrettera juste l’absence de liant scénaristique dans le mode Carrière mais Caesar III reste long, riche et haletant pour peu que vous soyez tenace et patient !
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