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Test de Age of Empires : The Rise of Rome
SOMMAIRE
Age of Empires : The Rise of Rome est le premier add-on pour Age of Empires. Après le très gros succès de la version de base, Ensemble Studios n’allait pas se priver pour faire durer le plaisir quelques mois de plus. The Rise of Rome introduit principalement du contenu – quatre nouvelles civilisations notamment –, des éléments de gameplay très intéressants et une nouvelle Campagne sur le thème de l’Empire Romain d’Occident et ses proches voisins. Sans être une révolution – ce qui n’est pas l’objectif d’un add-on – The Rise of Rome est un investissement naturel et légitime pour tous ceux qui possèdent Age of Empires.
Des nouveautés à tous les étagesRetour au sommaire
L’illustre civilisation Romaine en premier lieu, qui bénéficie de bâtiments moins chers et plus résistants ainsi que d’une infanterie puissante ;
Les Carthaginois se distinguent par une flotte complète et efficace ;
Les Macédoniens sont plus résistants aux conversions des prêtres adverses et possèdent de redoutables engins de siège (50% moins onéreux) ;
Enfin, les Palmyréniens misent sur une économie solide pour glaner la victoire (bonus commerciaux, villageois plus chers mais dotés d’une armure).
Quatre civilisations qui viendront s’ajouter aux 12 présentes sur l’opus originel. Nous vous rappelons par la même occasion qu’il est nécessaire de posséder Age of Empires pour profiter de The Rise of Rome.
Dans le panier des nouveautés, nous trouvons également des nouvelles unités : l’éléphant en armure, le chamelier, les chars à faux, les frondeurs ou encore la galère de feu pour les joutes maritimes.
Ce point mérite qu’on s’y attarde, car plus que des simples unités, c’est l’avènement d’un concept – présent dans toute la suite de la série Age – qui est créée ici.
Le chamelier est une unité de cavalerie, ultra bonifié contre la cavalerie traditionnelle. Le fondeur est une unité d’infanterie légère, ultra bonifié contre les unités de portée. La galère de feu est un navire de faible portée, ultra bonifiée contre les galères classiques. Voyez vous où nous voulons en venir ?
Ce sont des « contre unités » ! Stratégiquement parlant, ce type d’unité va prendre un poids énorme dans chaque bataille. La « contre unité » n’est pas une unité puissante, elle n’est pas une unité de percussion, c’est une unité de défense, une bête noire. Elle va être utilisé pour réagir vite ou anticiper les unités adverses.
Elle va forcer les joueurs à produire chaque unité avec parcimonie, en gardant à l’esprit qu’une bonne armée, c’est une armée hétérogène. Attaquer avec 50 chevaliers serait une gageure si l’ennemi possède en face moitié moins de chameliers.
Quant aux éléphants en armures et aux chars à faux, ce sont des unités d’attaque très puissantes. Petite capacité sympa, le char à faux fait des dégâts de piétinement aux unités environnantes.
Les autres nouveautés sont plus anecdotiques. Quatre nouvelles technologies viennent s’ajouter à la centaine déjà présente. Deux améliorent les prêtres, la troisième permet d’augmenter la limite de population grâce aux unités d’infanterie, et la dernière concerne également l’infanterie qui sera plus résistante aux missiles.
Des nouvelles cartes aléatoires feront aussi leur apparition. Ensemble Studios a aussi introduit des très grandes cartes (de l'ordre de 50%), toujours utiles pour les parties multi joueurs.
Enfin, ils ont même pensé à de nouvelles musiques, plutôt sympas d’ailleurs.
Des réflexions sur le GameplayRetour au sommaire
La possibilité de chaîner la construction de ses unités – jusqu’à cinq par bâtiment - est une avancée intéressante. C’est un gain de temps mais aussi d’efficacité puisqu’il ne sera plus nécessaire de retourner sur vos bâtiments toutes les 30 secondes pour cliquer sur la production d'une nouvelle unité.
Vous pourrez aussi sélectionner des groupes entiers d’unités identiques en double cliquant sur une des unités du groupe. Par exemple, si vous avez dix éléphants et dix chars à faux, double cliquer sur un éléphant permettra de sélectionner les dix éléphants. C’est une bonne chose pour la micro gestion des groupes.
Autrement c’est du Age of Empires point pour point.
Une nouvelle Campagne soloRetour au sommaire
Elle est divisée en quatre actes intitulés la montée de Rome, Ave César, Pax Romana et Ennemis de Rome.
Les 20 scénarios disponibles ne sont pas forcément liés entre eux. C’était déjà le cas sur les campagnes de la version de base et c’est plutôt dommage pour la cohérence globale de l’histoire. Cela ne vous empêchera pas de revivre certains grands moments de l’Empire Romain d’Occident : des guerres Puniques contre les carthaginois (avec notamment la traversée des Alpes par Hannibal et les éléphants) à la poursuite de Cléopâtre et Marc Antoine en passant par l’anéantissement des pirates de la Méditerranée. La durée de vie est très correcte.
ConclusionRetour au sommaire
The Rise of Rome est un add-on classique ; Sans toucher aux fondations, il allonge la durée de vie et apporte son lot de nouveautés.On pourrait regretter que les graphismes n’aient pas été un peu retouchés. Même remarque pour l’Intelligence Artificielle, qui reste médiocre. Pour le reste, les apports sont plutôt utiles. La Campagne solo propose de nouveaux défis dans une nouvelle histoire alors que les nouvelles civilisations et cartes rafraîchiront tous les joueurs adeptes du Multi. De quoi satisfaire tous les fans de Age of Empires!
Le verdictRetour au sommaire
Point de révolution mais beaucoup d'améliorations, tel est le crédo emprunté par l'équipe en charge de cette extension pour Age of Empires. Un achat qui se fera sans hésitation pour les adorateurs de la version de base mais qui ne convaincra malheureusement pas les sceptiques du projet initial.
